Enduro des Nations, Finale 2019 – Tout ce qu’il faut savoir… et plus ?! [Mis à jour]

Il est de retour ! L’Enduro des Nations : la compétition internationale par équipe de 3, qui doit sacrer ni plus ni moins que les nations Championnes du Monde d’Enduro UCI, a lieu ce week-end des 28 et 29 septembre 2019 sur les pentes archi-réputées de Finale Ligure. 

D’où vient l’idée ? Quel est le concept ? Quelles sont les règles ? Les stratégies ?! Qu’est-ce que Finale nous réserve ?! Et quelles sont les forces en présence ?! Tout ce qu’il faut savoir, et plus encore pour saisir le charme de l’épreuve, à lire ici, sur Endurotribe… 

 


Temps de lecture estimé : 10 minutes – Photos : Enduro World Series


 

Au sommaire de cet article :

 

 

Historiquement…

Même s’il signe son retour ce week-end, le Trophée des Nations n’en est pas à sa première édition. Elle remonte à l’été 2008, sur les pentes des 2 Alpes, à l’occasion de la finale des Enduro Series. À l’époque, l’Enduro était une discipline franco-française, et les pilotes étrangers, susceptibles d’être réceptifs à la pratique se comptaient sur les doigts de la main, pour chaque nation étrangère.

S’il était encore tôt pour envisager une série d’épreuves internationales telles que les Enduro World Series, proposer un événement international, une fois par an, pour commencer à diffuser la discipline, était à l’origine de l’Enduro des nations. Le concept de l’événement, lui, était emprunté à la Motocross, déjà coutumière du fait, pour varier les plaisirs et marquer le coup…

« Une domination tricolore au palmarès… »

Porteur de l’internationalisation de la discipline, l’Enduro des Nations a perduré six saisons de suite, jusqu’en 2013, première saison des Enduro World Series. Tout un symbole, il a ensuite passé le relais à la série internationale que l’on connait. Entre temps, il avait parcouru les pentes de Vars, Valloire, Allos, du Saulce d’Oulx (ITA) et Val d’Isère…

Destinations presque 100% française pour une domination totalement tricolore au palmarès. Chez les hommes, c’est bien simple, seules des équipes françaises se sont imposées lors de cette première ère de l’Enduro par nations, regroupant parmi les pionniers tricolores de la discipline : Clementz, Balaud, Villier, Absalon, André, Doucende, Galy, Quéré, Nicolaï…

 

 

Le concept

6 ans après, le Trophée des nations fait donc son grand retour et ressort du placard le concept d’Enduro par équipe. Au tout début, il s’agissait d’une compétition au déroulement identique ou presque aux autres courses. Elle comptait d’ailleurs pour le classement général individuel de la saison. À l’issue du week-end, un classement cumulé des temps des trois membres de l’équipe était simplement édité en plus, et les équipes vainqueurs, récompensée sur le podium…

Pour son retour au calendrier, le Trophée des Nations va désormais plus loin. Exit le déroulement habituel d’une Enduro World Series, et les points pour le classement final de la saison. Sam Hill, Isabeau Courdurier, Antoine Vidal et Cedric Ravanel ont été titrés la semaine dernière à Zermatt. Le Trophée des Nations est désormais un événement à part entière qui revêt cette saison une dimensions particulière : nouvellement affiliée à la fédération internationale, le Trophée des Nations est le premier événement des Enduro World Series à délivrer des maillots arc-en-ciel. Ceux de Champions du Monde d’Enduro par équipe !

 

 

Les règles…

Entrons donc maintenant dans les détails du déroulement de ces premiers Championnats du Monde d’Enduro par équipe. Histoire de bien saisir le caractère particulier de ce Trophée des Nations nouvelle formule…

 

[toggler title= »Les règles de sélection » ]

Tout d’abord, les règles de sélection des équipes : qui a la lourde tâche de représenter son pays ?! Pour saisir toutes les subtilités, il faut savoir que depuis quelques temps, les Enduro World Series tiennent un classement mondial Global, qui diffère de celui du championnat. Ce classement tient compte des points marqués en Enduro World Series, mais pas seulement : ceux aussi, marqués lors des événements des championnats continentaux, et des événements qualificatifs… De tels classements existent déjà dans les autres disciplines UCI, dans la plupart des sports collectifs, en Tennis… Et servent à définir les têtes de série, dossards, ordres de départ des événements majeurs.

En Enduro, les Enduro World Series sont clairement les événements qui permettent de marquer le plus de points. On retrouve donc le gratin mondial des Enduro World Series en tête de liste. Il y a cependant quelques différences dans la hiérarchie, certains pilotes profitant de points marqués en dehors des manches Enduro World Series pour gagner quelques places. Dans tous les cas, c’est ce classement qui fait foi : les trois premiers de chaque nation au Ranking Global, après la manche de Whistler, représentent leur pays. Le quatrième fait office de suppléant.

Pour les grandes nations, les pilotes ainsi retenus sont ni plus ni moins que les meilleurs pilotes habitués aux devant de la scène Enduro World Series… Mais pour d’autres nations plus faibles, ce système permet de boucler des équipes avec un pilotes de niveau continental, ou qui tente de se qualifier pour la saison suivante… Une hiérarchie sportive et une logique de sélection qui a le mérite d’être claire et qui permet d’élargir le panel de prétendants au delà seulement des pilotes Enduro World Serie, sans quoi peu d’équipes seraient bouclées…

 

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[toggler title= »Les différents trophées » ]

Reste tout de même que cette méthode de sélection s’avère plus restrictive qu’une manche Enduro World Series classique qui fait parfois rentrer 500/600 inscriptions dans les caisses de l’organisation. Alors, pour ne pas se priver d’un potentiel plus important que les seules équipes du Trophée des Nations, l’événement est également ouvert à l’Industrie, et aux Riders. 

Sous le terme Industrie sont rassemblés toutes les équipes de trois pilotes partageant un point commun : une marque, une enseigne ou une nation, au delà des règles de sélection précédemment fixées. Une première ouverture qui donne l’occasion de se rassembler, et de partager des bons moments ensemble, avec moins de pression que d’habitude…

Avec les Trophées des Nations et le Trophée de l’Industrie, 47 équipes nationales et 22 équipes de l’industrie sont sur les rangs, soit 207 pilotes. Pour compléter, le Trophée des Riders permet ensuite à n’importe quel(s) pilote(s) de prendre part à l’événement : par équipe de trois, ou en individuel… L’important, c’est de participer qu’il disait… 

 

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[toggler title= »Genre et nombre… » ]

Entrons un peu plus dans le détail désormais, avec les règles qui permettent de tenir les bons comptes. Pour le Trophée des Nations, les équipes respectent les catégories des Enduro World Series, à l’exception des Masters, absents des classements.

Ça implique donc que chaque nation puisse présenter des équipes Elites Hommes, Elites Dames, Espoirs Hommes, Espoirs Dames… Au sein du Trophée de l’Industrie, les règles diffèrent quelque peu : pas de catégorie d’âge, mais une simple distinction entre équipes masculines, féminines et mixtes.

Dans tous les cas, la méthode d’élaboration des classements ne diffère pas des épreuves originels de l’Enduro des Nations : les temps des trois pilotes comptent pour former le cumul de l’équipe. Et comme toujours en Enduro : pas de joker !

 

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[toggler title= »Le timing… » ]

Chaque pilote a donc une puce et signe son propre temps. Et c’est là que le déroulement de l’épreuve prend toute sa spécificité. Officiellement, il est dit que les pilotes de chaque équipe doivent rouler et concourir ensemble. L’intervalle entre chaque équipe étant de 90s au départ de chaque spéciale. 

Il y a quelques temps, l’organisation avait même précisé aux pilotes retenus pour le Trophée des Nations que dans l’intervalle de 90s alloué au départ, les pilotes de chaque équipe sont libres de définir leur ordre de départ, et les intervalles qui les séparent… 

Cette dernière mention a disparu des communiqués officiels dernièrement, laissant planer un doute, mais globalement, c’est bien cette méthode que les pilotes s’attendent à mettre en pratique pour concourir…

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Dimension stratégique…

Et avec cette méthode de départ, le Trophée des Nations revêt une dimension éminemment stratégique ! Que vont faire les pilotes de cet intervalle de 90 secondes ?! Sur le papier, plusieurs stratégies sont possibles…

 

[toggler title= »Par intervalle » ]

En premier lieu, celle de se répartir équitablement, à écart suffisant, afin que chacun fasse son chrono. L’idée est alors de limiter les interférences entre pilotes d’une même équipe, de limiter le risque de gène due à la poussière, et de s’offrir des conditions de course proches de celles habituellement connues en Enduro World Series. C’est peut-être la solution la plus sûre et conservatrice pour limiter les risques liés à la dimensions collective de la compétition…

 

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[toggler title= »Roue dans roue » ]

Mais d’un autre côté, dans une équipe, il y a forcément des disparités de niveau. Parfois même, deux pilotes qui signent des temps identiques ne les construisent pas de la même manière. Et dans ce cas, la dimension collective que l’on imagine jusqu’ici un risque de contre-performance, peut devenir un atout ! Dans les deux cas, il peut être tentant de partir roues dans roue. Le plus rapide devant, quitte même à s’échanger les places en cours de spéciale…

Une stratégie tentante, qui peut permettre à certains de se transcender dans la roue d’un équipier, et rendre plus intense encore le partage de la compétition au sein de l’équipe. Les risques sont par contre décuplés : en cas de conditions sèches, la poussière du premier peut gêner le deuxième ou le troisième, en fonction des écarts, tout comme une chute des deux premiers peut ralentir tout ou une partie de l’équipe… Le jeu en vaut-il la chandelle ?! 

 

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[toggler title= »À quel moment ?! » ]

En parlant de poussière et de chute, une dernière question et non des moindres, se pose aussi sur l’instant où faire partir l’équipe dans l’intervalle des 90s. Si le premier part tout de suite, ses conditions de course dépendent du moment où est parti le dernier de l’équipe précédente…

Va-t-on assister à des équipes qui tentent d’empoussiérer leurs poursuivants ? D’autres qui vont se précipiter pour être certain de ne pas servir de lièvre ?! Ou bien sauter dans les roues qui précèdent si l’occasion se présente ?!

On a déjà vu, par le passé, de telles marges de règlement ouvrir la porte à certaines stratégies, ou bien, finalement, des pilotes convenir entre eux de gentlemen agreements pour la jouer à la loyale… Au sein d’une compétition internationale où toutes les cultures vont s’entrechoquer, il pourrait y avoir des étincelles..! 

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Les forces en présence

D’autant que parmi les forces en présence, on peut compter sur certaines équipes et certains capitaines – autoproclamés – pour ne pas laisser passer des opportunités si elles se présentent…

En attendant, avec ces règles, le premier Trophée des Nations de l’ère moderne regroupe 24 nations, inégalement représentées tout de même. Seules la France, les USA et les Britanniques présentent 4 équipes, une par catégorie. Derrière, suivent le Canada, la République Tchèque, la Suisse, l’Allemagne et l’Italie avec trois équipes.

 

[toggler title= »Chez les Hommes – Mis à jour » ]

C’est là qu’il y a le plus de concurrence, et une lutte acharnée à suivre. Avec ses trois pilotes dans le top 5 mondial et son histoire sans faute dans l’épreuve, la France fait figure de favorite, voir de nation à battre ! Florian Nicolaï, Kevin Miquel et Dimitri Tordo sont en mission, celle de ramener les maillots et les médailles – à défaut de la coupe – à la maison…

[Mise à jour du samedi 28/09 – 14h02] Aujourd’hui à l’entrainement, alors qu’il peaufinait certainement les derniers repères avant la course de dimanche, Kevin Miquel a été victime d’un OTB : 5eme métacarpe de la main droite fracturé. La saison se termine donc plus tôt que prévu pour le pilote Sunn à qui l’on souhaite un bon rétablissement.

Selon toute vraisemblance, cette mésaventure implique que ce soit Adrien Dailly qui joue son rôle de suppléant. Par chance, le pilote Lapierre, tour à tour surnommé le spécialiste et le Ninja dans le paddock, semblait à l’aise aux reconnaissances. Reste désormais à l’équipe de France à revoir ses stratégies : Kevin Miquel et Adrien Dailly n’ayant pas les mêmes qualités, comment le trio tricolore va-t-t-il s’organiser ?! 

Reste que la concurrence est rude. À commencer par l’équipe australienne, du Champion EWS en titre : Sam Hill, accompagné de Josh Carlson et Connor Fearon. Josh est un habitué des top 15 mondiaux, quand Connor Fearon peut s’avérer extrêmement rapide, lui qui brille parfois en Coupe du Monde de Descente…

Autre nation au rang de favorite, voir d’épouvantail : les USA. Outre Richie Rude que l’on sait capable de tout écraser, Shawn Neer et Kody Kelley ont des atouts dont il faudra se méfier : tous les deux sont ou ont été teammates du leader américain. Ils se connaissent, savent rouler ensemble et la forme affichée du moins connu des trois – des top 5 scratch en spéciale à Zermatt – a de quoi faire réfléchir…

Venus de l’autre bout du monde, mais pas manchots pour autant, les Néo-zélandais peuvent aussi entrer dans la lignée des favoris : Matt Walker, Cole Lucas et Keegan Wright ont du talent à revendre. Des tops 5 et 10, capables même de gagner une EWS chez lui pour le dernier… Et dire que la sélection aurait aussi pu compter sur les frères Masters dans d’autres circonstances : le banc est profond chez les kiwi !

Autre grande nations du VTT présente sur ce Trophée des Nations et parmi les favoris possibles, le Canada fait aussi figure de concurrent sérieux : Jesse Melamed, Remy Gauvin et Rhys Verner – à condition que ce dernier tienne un rang autour de la 30eme place, comme il a su faire par moment à Zermatt, peuvent frapper fort.

Même analyse pour les Britanniques, emmenés par deux habitués du top 10/20 – Leigh Johnson et Mark Scott – accompagnés par Mathew Stewart, plus en verve que Rhys Verner la semaine passée, sur les pentes suisses.

Chez les cousins Irlandais, aussi, les prétentions peuvent être élevées : Kelan Grant, Greg et Kilian Callaghan peuvent nourrir des espoirs. Sur le papier, peut-être l’équipe la plus cohérente du plateau. Personne ne roule sur le même vélo, mais : deux sont cousins, savent rouler ensemble, on identifie clairement celui qui roule le plus vite, et ils ont tous les trois l’expérience de grands teams…

À moins que les Suisses, eux aussi emmenés par deux habitués du top 20 – Maxime Chapuis et Gustav Whildhaber – et un Patrick Luthi lui aussi en verve à Zermatt – 37e – ne règlent tout le monde et portent haut et fort la croix blanche sur fond rouge…

 

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[toggler title= »Chez les dames » ]

Parmi les féminines, on peut s’y attendre compte tenu du nombre de participantes régulièrement plus faible que les hommes : la compétition sera moins étendue… Mais il se pourrait que le suspens y soit tout aussi intense !

Sur le papier, la compétition tourne à un match France vs Grande Bretagne qui a un bon gout de crunch ! Les deux équipes sont les seules à rassembler trois pilotes issues des premiers rôles habituels en Enduro World Series.

Et compte tenu des écarts toujours serrés entre les féminines derrière Isabeau Courdurier, parfois à l’avantage des anglaises, les cumuls risques fort de se jouer dans un mouchoir de poche… Pour la troisième marche : le Canada, l’Allemagne ou la Suisse, moins complètes sur le papier, restent à l’affût !

 

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[toggler title= »Chez les Espoirs » ]

Chez les jeunes, ici aussi la France fait figure de favorite. Sur le papier, les deux corse Nathan Secondi et Cecce Camoin, associés au champion en titre Antoine Vidal forment l’effectif le plus conséquent. Les autres équipes, si elles comptent parmi elle des concurrents sérieux, ne sont pas aussi complètes. Reste que parfois, la fougue fait parfois des étincelles dans cette catégorie. Il sera donc intéressant, ici aussi, d’observer les possibles logiques d’équipe qui peuvent faire la différence… Là, plus qu’ailleurs ?!

 

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[toggler title= »Dans l’industrie » ]

Si les élites forment déjà un beau plateau et représentent bien entendu la compétition la plus attendue ce week-end, il n’en reste pas moins quelques pépites qui peuplent la start-list du Trophée de l’Industrie.

À commencer par l’équipe Julbo, qui a certains égards fait figure de favorite : Fabien Barel, Jerôme Clementz et François Bailly-Maitre… À quelque chose près, le trio aurait pu composer l’équipe de France si le Trophée des Nations avait eu lieu quatre ou cinq ans en arrière !

Face à eux, la concurrence peut venir du Team Miranda Racing, avec Karim Amour, José Borges et Tiago Ladeira… Ou du Team E-Thirteen avec les frenchies Baptiste Gaillot, Clément Benoit et Théo Daumas.

« Notre Tom Garcia, pour mettre à l’honneur la presse spécialisée… »

À moins que le Bluegrass Factory Team, composé de Liam Moynihan (pilote de la marque et Dude Of Hazzard), Brian Gerow (Singletracks.com) et… Notre Tom Garcia, pour la dernière course du Rallon Endurotribe, ne mettent la presse spécialisée à l’honneur 😉 

À noter également Nukproof et Pole Bicyles qui jouent à fond la carte du partage avec l’Industrie, en enrôlant respectivement Rob Sherratt – responsable marketing Nukeproof – et Leo Kokkonen – créateur de Pole Bicyles – aux côtéx de pilotes habituels des team Enduro World Series de leurs marques.

Autres pépites, chez les équipes mixes cette fois-ci, avec le Team Lapierre où Adrien Dailly se réservait l’opportunité de rouler si l’équipe de France n’a pas besoin de son suppléant, aux côtés de Chloé Gallean et Nicolas Vouilloz Yannick Pontal ! [L’avenir de cette équipe est forcément remis en question suite au forfait de Kevin Miquel ce samedi.] Ils font face à Morgan Such, Jonny Ashelford et Matt Jones du team Marin.

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Le parcours

Coup d’oeil, pour terminer, au parcours et conditions de course qui attendent les équipes de ce Trophée des Nations nouvelle formule.

Pour l’occasion, Finale Ligure a compris qu’avec le service de navette le plus réputé au monde, il pouvait paraître mesquin de faire monter tout le monde, tout en haut, à la pédale. Place donc à une navette pour atteindre le départ de la SP1, avant 58km de vélo et 5 spéciales au programme.

Dans le lot, Roller Coaster (SP1), Kill Bill to Cacciatore (SP2), Ivoland (SP3, Cromagnon en partie) et DH Men (SP5) sont des classiques de Finale Ligure. Côté Météo, les conditions s’annoncent tempérées, mais pas apocalyptique, comme ça a parfois été le cas à Finale en cette période. Les quelque gouttes possibles suffiront-elles à coller la poussière ?! 

 

 

Affaire à suivre…

Alors, quelles seront les stratégies ? Qui en sortira vainqueur ? Dans quelles conditions de course ?! On peut déjà se réjouir que sur le papier, le retour du Trophée des Nations ait un visage attrayant. Stratégie, suspens, dimension collective, convivialité, partage…

Avec cette grand messe de fin de saison, l’Enduro de niveau international reprend du poil de la bête en matière d’attrait et d’ambiance. La tension des titres individuels passée, place au dernier spectacle de la saison. On se donne rendez-vous très vite pour tout savoir, ou presque, sur Endurotribe 😉