Enduro World Series 2019, Northstar – California, America !

Ce week-end a lieu l’avant dernière manche des Enduro World Series 2019. Ça se passe à Northstar, Truckee, en Californie ! Alors qu’est ce qui nous attend là bas ? Combien de spéciales ? De quel profil ? Quelles sont les conditions ? Endurotribe détaille tout ce qu’il est bon de savoir avant la course…

 


Temps de lecture estimé : 6 minutes – Photos : Enduro World Series


 

 

Première fois

La station de Northstar accueille pour la première fois une manche des EWS. Malgré plusieurs années d’existence, un bon nombre de destinations différentes, et bien qu’il y ait déjà eu des manches aux US c’est tout de même la première fois que le circuit fait étape en Californie !

Aux portes du célèbre lac Tahoe, entre Californie et Nevada, on est en altitude, presque tout le temps au dessus des 1500m ! Et l’endroit semble pour le moins travaillé pour le VTT, sec et ultra poussiéreux. En terme de peuf’, quelques pilotes se souviennent de la manche argentine de 2016, à Cerro Catedral !

 

 

Le programme

A en voir la météo locale du moment, on comprend mieux pourquoi ça s’annonce sec et poussiéreux… Le soleil est toujours là ! Pas de place pour l’humidité. L’eau n’a qu’à bien se tenir !

Sous ses airs arides, cette manche californienne se déroule sur un jour et demi de course qui font suite à un jour et demi de reconnaissances. Cette fois, en effet, le planning est nouveau et différent !

Les SP1, 2, 3, 5 et 6 sont reconnues le vendredi, et la SP4, le samedi matin, avant d’enchaîner directement, le samedi après-midi, sur les SP1 et 2 en course ! Du condensé, pour ne pas dire du réchauffé – sous ce soleil de plomb – sur 3 jours.

 

Au menu donc, 6 spéciales qu’il faut rejoindre à la force des jambes comme à la force des remontées mécaniques. Finalement un mix assez light, puisque seulement 490m de D+ sont à faire à la pédale en liaison sur tout le week-end :

  • Samedi : 9,16km pour 729D+ en remontées mécaniques et 708D- en spéciales
  • Dimanche : 30,65km pour 490D+ à la pédale, 1092D+ en remontées mécaniques et 1359D- en spéciales

 

 

Format de la course

Comme souvent aux US, les tracés sont secs, poussiéreux, artificiels mais surtout peu pentus. Et un oeil aux chiffres des 6 spéciales le confirme à nouveau :

C’est la SP3 qui est sélectionnée pour être la spéciale reine du week-end. Elle est évidemment la plus longue, mais aussi, la plus plate de la course – avec seulement 109m/km.

Un choix qui donne l’avantage à certains, et du fil à retordre à d’autres ! Et qui ne sera pas sans conséquence dans l’attribution des 40 points supplémentaires à son vainqueur !

Mais dans l’ensemble, les autres spéciales sont aussi assez plates. Certes très rocailleuses et larges par endroit, ce qui laisse peut-être quelques choix de ligne intéressants et/ou osés sur place, mais particulièrement artificielles ! C’est large, loin des arbres et dans les virages relevés par moment !

 

 

L’état des troupes

Avec les absents habituels du moment, à savoir Barelli, Oton, Cunningham, Ravanel & Co. d’autres viennent s’ajouter à la liste :

[toggler title= »Mark Scott, sans visa » ]

Avec des problèmes de visa et des contrôles très – trop ? – stricts, l’Ecossais ne peut pas rentrer sur le territoire américain, il est contraint de rester chez lui !

De cette manière, Mark Scott rate sa première manche EWS de l’histoire. A savoir qu’il était le seul, avec Florian Nicolai, à avoir participé et terminé toutes les manches depuis la création du circuit des Enduro World Series… Désormais, le niçois se retrouve seul !

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Quand d’autres reviennent sur le devant de la scène :

[toggler title= »Jesse Melamed, sur le retour » ]

Bien qu’il eut été présent à Whistler, Jesse restait amoindri depuis son retour de blessure. Peut-être que cette fois, à Northstar, il pourra à nouveau jouer aux avant-postes

 

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Conditions are self-explanatory. Following friends is fun ? PC @niklaswallnerphoto

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[toggler title= »Martin Maes is back » ]

Martin Maes a purgé sa peine ! Il est de retour sur les EWS et se dit tout aussi prêt et en forme physiquement que lors de ses dernières manches. Ca promet une belle bagarre !

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Les enjeux !?

A même pas un mois de la fin des hostilités, qu’est ce qui se joue vraiment à Northstar !? 

D’abord, chez les filles, ça peut être une manche décisive ou au contraire, pas du tout. En effet, Isabeau Courdurier peut d’ores et déjà remporter la saison. Pour ça, il lui suffit de marquer au minimum 235 points à Northstar : soit en terminant au pire 7e, soit 8e en remportant la Queen Stage !

De cette manière Noga Korem, seconde au général, ne pourrait plus la rattraper. Sinon, il reste encore une manche à Isabeau pour espérer gagner le titre !

Chez les hommes, c’est une autre affaire : c’est beaucoup plus serré. Florian Nicolai est sous pression puisqu’il sait que ses poursuivants, en l’occurrence Ed Masters et Sam Hill, sont proches et peuvent le rattraper et le dépasser avant la finale.

De plus, derrière, les places autour du Top 5 sont chères tant elles sont serrés en terme de points : Kevin Miquel, Dimitri Tordo, Adrien Dailly et Remi Gauvin se lancent dans une belle chasse à l’homme aux points !

 

 

A quoi s’attendre !?

Malgré une première, cette manche californienne, déjà particulière par son tracé, l’altitude et la météo, s’avère cruciale, presque décisive, pour la fin de saison des Enduro World Series 2019.

Du coup, avec le retour de l’ancien leader et la présence de tous les Top pilotes du circuit, Northstar nous réserve du spectacle tant les enjeux y sont importants.

Elle pourrait bien tout chambouler juste avant la finale, en Suisse, dans 3 semaines tout juste ! C’est chaud ! Alors, on suit ça de près. A très vite sur Endurotribe 😉