Verdict – Essai du Pole Machine, le bien nommé !

Design, assemblage, géométrie, cinématique… À bien des égards, passer le Pole Machine dans les Tuyaux d’essai Endurotribe révèle un vélo singulier. De ces montures qui intriguent, tout autant qu’elles attirent…

Alors, qu’est-ce que ça donne à l’usage ?! Place au Verdict d’essai Endurotribe pour s’en faire une idée plus précise. L’occasion de mesurer à quel point le Pole Machine est cohérent dans ses choix, et fait usage de quelques bonnes initiatives dont il y a de quoi s’inspirer…

 


Temps de lecture estimé : 10 minutes


 

Au sommaire de cet article :

 

 

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  • Usage Enduro
  • Roues en 29 pouces 
  • 160/180mm, RS Super Deluxe & Lyrik
  • Triangle avant & arrière Alu
  • Reach 510mm en taille L, offset 42mm
  • Roues Mavic Deemax Pro, 28mm

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Après quelques temps…

On débute ce verdict en précisant les observations au guidon du Pole Machine : comment se comporte-t-il ? C’est plutôt mou ou raide ?! C’est si grand que ça ?! Et cette suspension, ça donne quoi au final ?! 

[toggler title= »Confort et complaisance » ]

En matière de raideur tout d’abord, le Pole Machine fait usage des bons côtés de l’aluminium. J’entends par là qu’il en tire bien parti. Vis-à-vis du concurrent carbone : quand on pense aluminium, on pense matériau moins raide, et moins vif…

C’est le cas du Pole Machine, qui réussit à être confortable et complaisant, sans être mou. Disons simplement qu’en bout de déformation, il rebondit moins, me semble plus inerte que les concurrents en fibre noire.

Bref, à lui seul, son cadre joue déjà un beau rôle pour s’affranchir d’une partie des brutalités qui peuvent joncher le sol… Tout en restant présent au bon moment, quand il faut planter un appui. Complaisant, mais présent… Intéressant !

 

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[toggler title= »Long devant, court derrière » ]

Sur le papier, la géométrie du Pole Machine peut laisser perplexe. plus de 500mm de reach en taille L, des bases en 455mm. Tout parait grand… Mais ça, c’est sur le papier. Comme à mon habitude, j’ai débuté l’essai sans ces chiffres en tête, ce qui m’a permis de mettre le doigt sur une observation intéressante.

À l’usage, le Pole Machine parait effectivement long d’empattement avant, et il l’est. Par contre, en proportions, les bases paraissent plutôt courtes. Disons que l’avant est tellement imposant, que lorsque l’on cherche à tirer parti de quelque-chose, ce sont les bases, plus courtes, qui viennent à l’esprit…

 

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[toggler title= »Belle souplesse, sauf que… » ]

En matière de suspension, pas de surprise. Après avoir décortiqué les courbes de cinématique, il y a de quoi s’attendre à quelque chose de confortable et posé au sol. C’est le cas : le Pole Machine déclenche, avale, parfois s’affaisse même, toujours en se montrant complaisant…

Sauf en une circonstance : quand on roule vraiment fort, et que ça tape à en aller au fond. Là, dans ce cas, ça raquette un peu. Ça revient dans les jambes, ça casse les pattes, fait travailler de l’arrière train. C’est selon…

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À quoi c’est dû ?

En matière d’explication, c’est assez limpide. Le Pole Machine est complaisant de par le matériau utilisé, et bien mis à profit… Tout autant que par ses caractéristiques de cinématique qui lui procure une suspension confortable sur la première moitié de course : Anti-squat qui plonge, Kick-Back très contenu, courbe de force très basse à l’origine au point d’effacer le seuil de déclenchement…

C’est également par ces valeurs que l’on confirme l’idée qu’il puisse parfois plonger sur certains appuis : quand l’anti-squat n’est plus suffisant et s’effondre… Puis raquetter parce qu’étant allé trop vite / trop au fond, la courbe de raideur très raide pousse à se détendre très vite, sollicitant de trop une détente haute vitesse un poil dépassée.

 

 

Comment ça se règle ?

J’aurais donc tendance, si l’amortisseur le permet, à charger légèrement plus que d’habitude, la détente haute vitesse, pour adoucir ce petit trait de caractère. Est-il pour autant dérangeant ?! Pas tant, dans la mesure où on va le voir, le reste du caractère du vélo permet de faire avec, voir d’en jouer…

Raison pour laquelle, en ce qui concerne le reste des réglages de suspension, rien de particulier ne me vient à l’esprit. Sur les réglages de base utilisés habituellement, la prestation est déjà très bonne, tandis que jouer des clics et des Psi ne révèlent aucune drôle de surprise. C’est sain, logique, propre…

RéglagesAvantArrière
SAG30%30%
DétenteMi plage à 2/3 ouvert
freiner les hautes vitesses à l'arrière si possible
Mi-plage à 2/3 ouvert
CompressionsOuvertesOuvertes
Token / SpacersD'origined'origine

Clics de détente et compression comptés depuis la position la plus vissée des molettes. SAG arrière réalisé assis/selle haute – SAG avant réalisé debout/bras en appui sur le cintre / épaules à l’aplomb du guidon.

 

 

Comment ça se pilote ?!

Nous y voilà donc : le moment où, certain d’avoir cerné le Pole Machine et d’en avoir tiré les meilleurs ajustements, il est temps de lâcher les freins et, comme je le disais dans les tuyaux > d’engager !

[toggler title= »Avec les jambes » ]

En premier lieu, les proportions du vélo permettent un jeu intéressant. Plus court de l’arrière, long et haut de l’avant, il assoie son pilote sur la roue arrière. L’impression est peut-être aussi renforcée par le tube de selle très vertical qui, même replié, facilite l’impression de passer derrière.

Il s’agit donc de faire la chaise, et d’en tirer parti, pour manœuvrer le Pole Machine. Que ceux qui aiment avoir les bras tendus en appui sur le cintre passent leurs chemins. Ici, on fait des squats à la Loïc Bruni : on sait redresser le buste et peser sur le boitier quand c’est nécessaire, et on sait remonter les genoux derrière les oreilles à d’autres moments.

Et c’est bien parce qu’on est à l’aplomb de la roue arrière de cette manière, qu’on sait peser dessus, la contrôler, et en tirer des sensations excellentes. C’est pour ça que les petits coups de raquette rapportés précédemment font partie du jeu. Et c’est pour ça, aussi, que je parlais d’un vélo dont on obtient des sensations en réaction…

 

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[toggler title= »Pump Machine » ]

Inévitablement, parler de s’asseoir à certains moment, suggère de se lever, à d’autres. Et c’est tout là, aussi, le jeu auquel incite le Pole Machine. Si long de l’avant, qu’il incite et nécessite de se mouvoir dessus.

Il incite à envoyer les épaules vers l’avant pour pumper ou pour tourner, tout simplement parce qu’avec autant de place pour le faire, la marge d’erreur est importante. Pas besoin d’être ultra précis. Il le nécessite parce que dans le même temps, la roue avant est si loin devant, qu’il faut bien, parfois, la charger pour qu’elle morde le sol et imprime la direction.

Dans tous les cas, on dessine là l’idée qu’il faille pumper au guidon du Pole Machine, pour se régaler. Et c’est le cas. Au point que ce vélo ferait mentir les mauvaises langues qui voudraient dire que l’alu c’est nul, et que les roues de 29, ça ne sait pas générer de la vitesse. Ok, c’est pas terrible sur une pump-track, mais là, c’est une tuerie pour qui ose engager et sait lâcher les freins !

 

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[toggler title= »Chill Zone » ]

D’autant qu’à la pédale, le Pole Machine n’est pas en reste. J’avais promis un vélo qui ne laisse pas indifférent, c’est encore une fois le cas : quelle bonheur cette position au pédalage ! Attention, ça va en déranger plus d’un : c’est à l’opposé complet de l’image tête dans le guidon issue du cyclisme traditionnel. Ici, on est assis à l’aplomb du pédalier, et le buste très redressé. Mieux : selle haute, le vélo paraîtrait presque petit !

Tout ça, c’est l’effet de cet angle de selle très redressé. En liaison, on en vient à pédaler en levant la tête pour observer la verdure luxuriante du printemps, et à tirer un peu plus gros qu’à l’accoutumée. On pousse un peu plus, on tire un peu moins. Le bas du dos dit merci d’être moins courbé, plié, tiré. J’ai la sensation de chiller, comme si je lâchais le guidon en mode récup à la salle de gym, pour scroller sur Instagram. Alors que non, l’air n’est pas en boite, et j’ai la truffe au grand air ! J’enchaîne les bornes, à allure solide mais relâché, et ça se ressent jusque dans les spéciales suivantes, sur le même flow…

 

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[toggler title= »Mode cross et pied sorti ?! » ]

En parlant de flow, il faut aborder aussi les courbes, un pan entier du pilotage. Comment s’y comporte le Pole Machine ?! Comme on peut s’y attendre avec un vélo qui assoit son pilote à l’arrière : il faut nécessairement savoir sentir quand charger l’avant, ou au contraire, s’asseoir sur la roue arrière et être fin dans l’angle que l’on met… Parce qu’avec de telles mensurations, il y a matière à coucher le vélo. À ce niveau là, on ne parle plus seulement de pencher…

Dans tous les cas, savoir positionner et répartir son poids, et mettre de l’angle à bon escient : deux pré-requis pour piloter un tel vélo… Par contre attention les sensations quand c’est maîtrisé ! Presque extrémiste en la matière, le Pole Machine peut permettre des choses folles. L’impression d’être à deux doigts de toucher le cintre au sol, de tourner sur les derniers crampons latéraux qui n’ont pas décroché, de drifter à la Sam Hill…

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Pour qui ? Pour quoi faire ?!

Bref, on l’aura compris, le Pole Machine s’adresse à une certaine tranche de la population : celle qui se sent avant tout pilote, amoureuse de la belle mécanique, d’une certaine cohérence, et qui apprécie d’avoir à en saisir les moindres affinités pour en tirer partie. Celle, surtout, qui osera engager autant que nécessaire pour entrer dans la zone où le Pole Machine est le plus à son aise.

Dans ce cas, je vois le Pole Machine rouler vite, frapper fort. Il faut un petit moment pour le cerner, un autre pour mesurer tout ce qu’il permet, jusqu’où il peut aller… Et se régaler ensuite ! Le genre de vélo à rouler avec un masque, au risque de pleurer pour abus de vitesse ! En course, pourquoi pas, mais pas que : en station, en montagne, pour des sessions navettes ou des sorties endiablées…

 

 

Vis-à-vis de la concurrence ?!

On en a parlé dans les tuyaux : avec de telles proportions, le Pole Machine mériterait d’être mis face à un Nicolai Geometron. Mais pour l’heure, c’est face aux autres vélos déjà passé à l’essai qu’il joue le jeu du vis-à-vis…

[toggler title= »Mondraker Foxy/Dune » ]

Avec de telles côtes, le Pole Machine peut forcément se mesurer à la Forward Geometry… Pour constater que cette dernière s’est assagie avec le temps. Et même si je reste convaincu qu’elle nécessite un petit temps d’adaptation qui peut la desservir face à la concurrence grand public, le Pole Machine démontre qu’on peut faire plus extrême encore.

Mais finalement, c’est presque par le caractère de sa suspension arrière que le Pole Machine se distingue des Mondraker. Ici, le choix de faire peu appel à l’effet de chaîne prend le contre pied de la tendance actuelle… Et met en exergue une solution qui a du bon – un confort et une sérénité très intéressante en première moitié de course – mais aussi quelque chose qui devient moins prévisible ensuite.

 

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[toggler title= »Lapierre Spicy » ]

Pourquoi le Pole Machine vis-à-vis du Lapierre Spicy ?! Parce que j’ai dit que le Pole Machine assoit son pilote sur la roue arrière, et que le Spicy aussi. Quelle différence entre les deux ?! Le premier le fait par les proportions de sa géométrie, tout en gardant un point de pivot virtuel relativement fixe… Alors que le Spicy assoie son pilote, justement par la dynamique que créé le déplacement de son point de pivot d’avant en arrière.

À l’usage, la différence est flagrante : le Pole Machine est plus sobre, posé, incite/exige d’être fin dans l’attitude à laquelle on place le bassin. Pas la peine de tasser le boitier, ce sont les proportions du vélo qui créent la dynamique. Le Spicy, lui, à l’inverse, incite à pousser sur le boitier, ou à s’asseoir sur la selle, grande spécialité de Nicolas Vouilloz.

 

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[toggler title= »Specialized Stumpjumper Evo » ]

Puisque le Pole Machine est apparu dans les commentaires à l’essai du Sptumpjumper Evo, juste retour des choses, les voici face à face… D’abord, pour constater que l’enthousiasme au sujet de la géométrie qui ose plus long, plus couché, est partagé.

Ensuite, pour confirmer que de nos jours, travailler sur les settings internes des amortisseurs est un must, et que plus un vélo ne devrait arriver sur le marché sans avoir fait l’objet de ce travail. Ici, aucun des mauvais traits de caractère relevé à l’essai du Stumpjumper ne se retrouve sur le Pole… Ce qui, à minima, valorise le travail de développement de la cinématique très spécifique au Pole Machine.

 

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[toggler title= »Transition Sentinel » ]

Vis-à-vis du Transition Sentinel enfin, pour confronter le Pole Machine à la Speed Balance Geometry… D’abord, pour remarquer qu’une fois de plus, une géométrie atypique est avant tout l’occasion de marketer l’idée en lui donnant un nom… Forward, S2/3, SBG… Le Pole Machine s’en passe. Lui, c’est clairement dans ses gènes !

Ensuite, pour noter que le Pole Machine est un cran au dessus, voir deux, à tailles égales : dans les proportions, il compte plusieurs centimètres de plus de reach, de bases, d’empattement… Pourtant, à l’usage, c’est bien un sentiment similaire qui se dessine, notamment sur la possibilité de jouer des proportions avant/arrière du vélo… Comme s’il y avait un nombre d’or entre bases et empattement avant ?!

Dans tous les cas, c’est ensuite en matière de suspension que tout les oppose : ça reste ferme, dès le début de course, chez Transition, et le point de pivot qui bouge énormément / est projeté loin en avant inspire tout autre chose que le point de pivot à l’aplomb du pilote, et la suspension très plush en début de course du Pole Machine.

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En conclusion

Voilà l’heure de conclure. Alors, le Pole Machine : pourquoi voudrais-je le garder ?!

« Pas de doute, le ramage et le plumage sont en accord. À bien des égards, le Pole Machine est un vélo d’exception ! Autant par les choix dont il fait l’objet, que par le rendu en parfait accord avec ce qu’ils suggèrent. Pour ces sensations, et ce statut de (super?)pilote qu’il suscite, c’est, à coup sûr, le genre de vélo qu’on voudrait garder a vie, pour son côté unique… Et avant gardiste ?! »

 

 

Positionnement & usage

En synthèse, le tableau de positionnement et d’usages permet, en un seul coup d’oeil, de saisir les capacités du vélo. (rafraîchir la page si le tableau ne s’affiche pas)

Comparées à celles des autres vélos à l’essai permettra de répondre à l’éternelle question > par rapport aux autres, qu’en penses-tu..? Rendez-vous sur la page du Comparateur d’essais VTT Endurotribe pour en savoir plus >  https://fullattack.cc/comparateur-essais-vtt-2016/

Rédac'Chef Adjoint
  1. Salut !

    Je me pose de plus en plus de questions quant à l’évolution des géométries (et cinématiques).
    J’ai du mal à voir un vélo aussi grand qui soit « fun » à basse vitesse, pour faire du jib, rigoler avec des collègues… Ce pour quoi on fait du vélo 😉
    J’ai voulu essayer (comme tout le monde j’imagine, ça fait rêver le low, long & slack, le marketing des marques, en plus c’est beau !), mais impossible de m’y faire, trop exigeant pour placer le vélo comme je l’ai toujours fait, l’amplitude de mouvement doit être bien plus grande, et ça fatigue. En revanche, c’est vrai que pied plancher c’est top, on se met au milieu, on fait rien, 0 problème ! Mais dès que c’est technique ça met moins en confiance, on sait qu’une fois dans la ligne, impossible de bouger le vélo avant d’arriver en bas, l’effort à fournir est trop important pour mon physique de Mickey.
    Je vois Ratboy du haut de son mètre 86 rouler avec des tailles M. Certes, il est l’un des rares de nos jours, mais ça laisse matière à réflexion (en sachant qu’avant de faire le Zazou avec ses collègues de 50to01, il roulait déjà avec des petits vélos en world cup).

    Il serait intéressant de connaître votre avis chez endurotribe concernant cette évolution ? Quelles sont vos préférences parmi les tests effectués ?

    Ride safe ! 🙂

    1. Même constat ici, long low slack en 29 ça fait certes des fusées, mais quand tu te bourre en fusée c’est pas la même. Je vais me prendre 2 vélos finalement : un avion (stump evo -tres- préparé) et un truc rigolo 27,5 plus joueur et plus « jib » dans le tempérament, pour tourner des 3-6.

    2. Salut ! J’ai bien compris l’idée, et clairement, sur le sujet, deux écoles s’affrontent. À mon sens, la tendance actuelle reste tout de même la meilleure, pour une raison simple : un grand vélo sécurise effectivement lorsque la vitesse augmente, mais on peut aussi tirer partie de sa taille quand c’est lent. Bien sûr, c’est moins facile à bouger qu’un petit vélo, mais l’engagement supplémentaire est compensé par la moindre précision que ça demande. Alors qu’un petit vélo, c’est certes facile à basse vitesse, mais quand ça va plus vite, ou même simplement quand il faut plus d’amplitude dans le geste, ça demande toujours plus de précision, et ça devient plus exigeant, voir trop. Donc globalement, un vélo plus grand offre la marge de manoeuvre qu’il nécessite, là où un petit vélo ne l’offre pas 😉

      1. Merci pour ton retour ! Je vois bien l’idée oui, question d’habitude certainement 😉
        Pour ma part, je commence déjà à avoir du mal à rouler avec des vélos avec un reach supérieur à 460 (taille L), à part en station dans du très rapide et pas trop raide. C’est de plus en plus difficile de trouver des vélos avec des géométries « conservatrices » de nos jours, je pense même qu’il vaut mieux pour moi de trouver un vélo plutôt grand et de le prendre avec une taille de moins… Ou passer du côté obscur et me faire à ces nouveaux vélos 😉

  2. J’en ai croisé un pas plus tard qu’il y a 3 – 4 jours, visuellement ça à effectivement l’air incroyablement long comme vtt!

  3. Salut Antoine,
    Clairement ce vélo m’intrigue
    Avec des bases et un avant aussi long, je me demandais si tu arrivais encore à faire des bunny ou tirer des manuals ?
    Et qu’est-ce que ça donne en single de montage plus étroit et tournicotant ? Tu arrives à te faire plaisir ou tu as l’impression d’être à bord d’une péniche ?

    1. Salut Guillaume,

      Bunny et Manual > pas de problème, dans ce cas ce ne sont pas les valeurs absolues qui entrent en jeu, mais le rapport de l’une à l’autre (évoqué dans l’article) puisque faire de tels geste, c’est une affaire de transfert…

      Pour ce qui est du tournicotant, ça exige une chose précise : savoir s’asseoir sur la roue arrière pour garder le centre de gravité de l’ensemble pilote + vélo aussi proche possible de celui du vélo seul. Si cette valeur augmente de trop, c’est là que t’es coincé. C’est quite ou double : soit t’y arrive et quand c’est le cas, c’est une orgie, soit tu galère, et c’est « péniche partie », effectivement.

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