Verdict – Lapierre eZesty, le mythe prend forme ?!

On l’a vu dans les tuyaux de cet essai : sous ses airs de VTT à assistance électrique, le Lapierre eZesty ne s’avère pas forcément entrer dans cette case. Au point que l’on ait décidé d’exposer notre essai dans les colonnes Endurotribe, plutôt que dans celles de notre magazine spécialisé VTTAE.fr…

Alors, comment faire usage du Lapierre eZesty ?! Quand trouve-t-il son utilité ?! À quel public et à quel avenir peut-il être destiné ?! Pour y voir plus clair, place au verdict d’essai complet, à lire dès à présent sur Endurotribe !


Au sommaire de cet article :


Lapierre eZesty AM LTD Ultimate

  • Usage All Mountain Enduro
  • Roues en 27,5 pouces 
  • 150/160mm, Fox Float & 36 FIT4 Factory
  • Triangle avant & arrière carbone
  • Reach 470mm en taille L, offset normal
  • Roues Lapierre eAM+ Carbon, 33mm

Première impression.. Suite !

Après l’échec des premiers roulage au guidon du Lapierre eZesty, me voilà d’abord en pleine remise en question. Je n’ai visiblement pas abordé le vélo comme il le fallait. Me voilà donc de retour en selle avec une toute autre approche : celle de me dire qu’il s’agit finalement d’un vélo normal, avec un petit plus.

Et du coup, me voilà à son guidon, en train de composer les mêmes sorties qu’à VTT classique, en vue de satisfaire ma pratique d’Enduriste par nature : à choisir les liaisons qui me permette d’atteindre le plus tranquillement les sommets, pour profiter des plus belles descentes par la suite.

J’en viens à constater que de cette manière, je préserve l’autonomie du système, et trouve des repères intéressants : assistance au plus bas en liaison, assistance à fond en spéciales. Me voilà à couvrir 1000m de dénivelé avec les 250Wh, et n’user que 2 à 3% d’autonomie par spéciale…

Mais aussi, et surtout, me voilà qui prend en main le Lapierre eZesty et m’interroge sur sa véritable vocation. Il y a du débattement devant, les roues de 27,5 pouces à gros pneus en font un vélo dynamique et agrippé au sol… Et à l’arrière, le voilà très généreux en débattement, souplesse, complaisance… Bien plus que les Zesty et Spicy traditionnels passés à l’essai récemment !

À quoi c’est dû ?

Au départ, je questionne une différence de cinématique – tel qu’un anti-squat ou un anti-rise plus bas – de raideur du triangle arrière – après-tout, un travail a été fait dessus, et on m’annonce avoir voulu ce vélo plus tolérant que les Spicy/Zesty – ou encore un effet du poids supplémentaire dû à la présence de l’assistance – susceptible, pourquoi pas, de pousser le cadre à se déformer davantage…

Premier doute levé en faisant usage du Lapierre eZesty sans assistance : dans les appuis, et quand c’est défoncé, même constat : le vélo me parait toujours s’affaisser, être plus pataud que ce à quoi m’avaient habitué les Zesty/Spicy récemment. Ce n’est donc pas une question de poids embarqué.

Je trouve finalement la source de cette impression auprès de Nicolas Vouilloz, qui me suggère de modifier radicalement les settings de l’amortisseur. D’origine, le Fox Float Evol qui est monté sur ce modèle d’essai comporte des spacers dans sa chambre négative, qui en réduisent le volume.

Comment ça se règle ?!

L’idée est de s’en passer, pour augmenter le volume de la négative. À l’usage, 80% de mon impression d’un Lapierre eZesty pataud disparaît. Au coup de pédale, il retrouve le dynamisme de la suspension arrière qui reste haute, stabilise l’assiette et plaque la roue arrière au sol. Et globalement, le Lapierre eZesty profite de ce dynamisme en toutes circonstances.

Cette manipulation effectuée, le Lapierre eZesty se montre docile en matière de réglages. Rien de véritablement compliqué, si ce n’est, peut-être favoriser des détentes rapides pour parfaire son dynamisme et peaufiner. En parlant de geeker, les plus fins peuvent envisager d’ajuster de 2-3 clics les détentes en fonction de la présence ou non de l’assistance, mais globalement, le Lapierre eZesty peut, ne pas nécessiter de réviser les réglages en passant d’une configuration à l’autre…

RéglagesAvantArrière
SAG30%30%
Détente2/3 à 3/4 ouverte2/3 à 3/4 ouverte
CompressionsouverteOuverte
Token / SpacersD'origined'origine / retirer celui de la négative

Clics de détente et compression comptés depuis la position la plus vissée des molettes. SAG arrière réalisé assis/selle haute – SAG avant réalisé debout/bras en appui sur le cintre / épaules à l’aplomb du guidon.

Comment ça se pilote ?!

Bien ! Alors, comment se pilote le Lapierre eZesty ?! Le voilà réglé, le voilà cerné, qu’est-ce que ça donne à l’usage ?!

La dynamique du moment

D’abord, on retrouve assez clairement la dynamique du moment, c’est à dire celle à laquelle les Zesty/Spicy traditionnels nous ont initié. J’entends par là cette tendance à asseoir le pilote sur la roue arrière, et à l’inciter à tirer sur le guidon pour sortir des courbes en manual.

En la matière, je dirais à la louche que le Lapierre eZesty respecte cette identité nouvelle à 80%. Les 20% restants se partageant entre : le fait qu’en présence de l’assistance, l’avant du vélo puisse être légèrement plus compliqué à lever, et celui qu’avec cet amortisseur et ce triangle arrière légèrement plus complaisant, le vélo y perd légèrement en dynamisme.

Une petite différence qui nécessite rien de plus qu’un petit temps d’adaptation à son guidon avant de trouver le bon registre, et se faire plaisir. C’est simplement légèrement plus « sage » que les souvenirs que le Spicy peut m’avoir laissé.

Complaisance

D’ailleurs, c’est la complaisance du Lapierre eZesty qui me reste ensuite à l’esprit. L’air de rien, là où le Spicy peut devenir exigeant quand le rythme augmente, le eZesty reste gentil, encaisse et/ou se contorsionne davantage pour préserver son pilote.

Air vs ressort à l’arrière ? Triangle arrière légèrement plus souple ?! Dans tous les cas, si le Spicy reste une arme bienvenue pour le compétiteur ou le fin limier, le Lapierre eZesty n’est pas en reste, avec simplement le zeste de complaisance sur lequel compter quand la fatigue apparaît, et le gainage, disparaît.

Surtout, j’ai bien conscience de tenir ces propos alors qu’il n’y a que 150mm de débattement arrière : le Fox Float Evol en change le tempérament et s’accorde au 160mm de l’avant. En la matière, on peut lâcher les freins et compter sur le Lapierre eZesty pour faire le job et encaisser sans sourciller.

Avec ou sans moteur ?!

Je l’ai écrit en parlant des réglages : en matière de pilotage, il n’y a pas un monde avec et sans assistance. Certes, une légère facilité à tirer un bunny-up sans assistance, ou bien à virer de bord plus rapidement encore. Allez c’est vrai que parfois, sur les gros impacts, ça pourrait mériter plus de frein en détente haute vitesse à l’avant, sous l’effet du poids. Mais globalement, ça peut se montrer équivalent à changer de paire de roues ou de nature d’amortisseur sur un vélo classique, voilà tout.

Dans tous les cas, c’est à la relance que le Lapierre eZesty pèche un peu. Avec et sans, il est un peu collé, moins dynamique que ses homologues traditionnels. Ce n’est pas ici, un foudre de guerre. Plus un vélo à garder lancer, et à travailler au train. Même l’assistance, à fond lorsqu’elle est là, n’apporte pas suffisamment pour rendre un sprint fulgurant en sortie de virage.

Avec ou sans moteur, le Lapierre eZesty fait finalement penser à ces gros enduros, certes disposants de plus de débattement sur le papier, mais à la dynamique bien similaire sur le terrain. Ce genre de vélo dont on se délecte du débattement en spéciale, voir en montagne, quitte à monter au train.

C’est en tout cas ce que le Lapierre eZesty fait penser en l’utilisant sans assistance. Légèrement moins dynamique que le Spicy… L’engrenage qui reste au sein du boitier se fait légèrement entendre mais à l’usage, il est bien moins gênant qu’une chaîne trop sèche, pour donner une idée…

Pour qui ? Pour quoi faire ?!

Bref, finalement, c’est bien en liaison que la présence ou non de l’assistance se fait le plus sentir. Il faut envisager le Lapierre eZesty comme un VTT d’Enduro traditionnel, qui a un petit quelque chose en plus. Ici, l’assistance permet simplement de faire pareil, ni plus, ni moins, 10 à 15 pulsations plus bas en liaison et peut-être 2 à 3km/h plus rapide par endroit. Ça permet donc d’être plus frais dans les spéciales suivantes, voir de patienter moins au départ avant de plonger dans la pente.

Alors oui, le Lapierre eZesty m’a permis d’en faire un peu plus qu’en traditionnel, mais au même rythme, et dans le même esprit, avec les mêmes repères. Et surtout, il s’envisage sans assistance, de temps à autre : pour une virée pleinement à la pédale les jours de forme, ou à l’inverse, avec assistance, les jours de moins bien. En station ou en navette, volontiers. Forcément, je rêverais qu’il gagne encore un peu en dynamisme, en rendement, en poids, pour ouvrir encore ces perspectives… 

D’ailleurs, au passage : le Lapierre eZesty ne serait-il pas parmi les vélos à envisager dans la quête du vélo idéal pour tous ceux qui veulent un vélo qui pédale 80% de l’année chez nous, mais qui roule en montagne l’été ?! L’assistance peut y aider… Dans tous les cas, c’est le vélo pour ceux qui n’ont pas encore d’expérience en VTT à assistance électrique, que ces derniers n’ont pas séduit car trop patauds ou puissants pour rien, ou que passer au tout assisté chagrine encore.

Vis-à-vis de la concurrence ?!

Ahah ! Quelle concurrence ?! Pour l’heure, le Lapierre eZesty parait bien seul sur le marché des hybrides, si tant est qu’il puisse y en avoir un. Il y a, par contre, une autre concurrence à laquelle il est intéressant de le mesurer : celle de ses frères traditionnels, les Lapierre Zesty et Spicy passés à l’essai il y a peu. Une concurrence fratricide ?! 

J’en ai déjà beaucoup dit au fur et à mesure des mes propos dans cet article. Il est plutôt venu le temps de répondre à une question essentielle : comment se positionne le Lapierre eZesty face à eux ?! Et à cette question que je me suis longtemps posé, la réponse est d’importance…

D’un point de vue marketing et commercial, je comprends que ce vélo s’appelle Zesty. Après tout aujourd’hui, il s’agit très certainement du coeur de la gamme VTT Lapierre. Le nom qui parle le plus et qui se vend le plus. Et quelque part, c’était plus que logique de lancer sur ce segment le premier hybride de la marque.

D’ailleurs, avec assistance, le Lapierre eZesty pourrait faire illusion, jouant sur le fait que justement, la présence de l’assistance marque logiquement la différence entre Zesty et eZesty. Mais c’est bien en l’utilisant sans assistance que ça crève les yeux : dans ce cas, le Lapierre eZesty est bien plus proche d’un Spicy. C’en est même clairement un pour l’heure, plus qu’un Zesty !

Conclusion ?!

Nous voici donc à l’heure de conclure. Avec de tels éléments, l’éternelle question trouve plus que jamais une réponse pleine de sens et d’à propos : pourquoi voudrais-je le garder ?! 

« Le Lapierre eZesty n’a qu’un défaut : son nom. À bien des égards, il s’agit en fait d’un eSpicy. Considéré comme tel, aucun risque de se tromper. Il constitue un candidat très sérieux au mythe du vélo d’Enduro qui monte tout seul, et facilite la vie. Il a juste ce qu’il faut des deux mondes, et d’ailleurs, il ne demande pas de choisir, si ce n’est au moment de monter, ou non, l’assistance sur le vélo ! Bref, plus que jamais, c’est dans l’atelier Endurotribe que ce vélo aurait sa place, en attendant qu’il progresse et se bonifie avec le temps 😉 »

Positionnement & usage

En synthèse, le tableau de positionnement et d’usages permet, en un seul coup d’oeil, de saisir les capacités du vélo. (rafraîchir la page si le tableau ne s’affiche pas)

Comparées à celles des autres vélos à l’essai permettra de répondre à l’éternelle question > par rapport aux autres, qu’en penses-tu..? Rendez-vous sur la page du Comparateur d’essais VTT Endurotribe pour en savoir plus >  https://fullattack.cc/comparateur-essais-vtt-2016/

Rédac'Chef Adjoint
  1. Je résume, en gros c’est une grosse daube 🙂
    Pas assez puissant pour un VTTAE et trop lourd pour un sec….

    1. Pourtant, c’est pas ce qui est écrit… Mais je peux comprendre : tout dépend ce que l’on attend de ce vélo au départ. Un « hybride » n’est pas un VTTAE comme les autres, il faut juste l’avoir en tête, et ne pas en attendre les mêmes choses qu’un électrique. Perso, j’ai adoré, mais il est certain que d’autres détesteront. À priori, c’est pas ce qui vous convient, mais ça ne suffit pas à dire publiquement ce que vous déclarez. Ça n’engage que vous 😉

  2. Bonjour,
    Pour moi il semble correspondre a ce dont j ai besoin.
    Proche de la cinquantaine, mes parcours de +1000m sur une quarantaine de kms, commencent a entamer ma motivation…
    Ce petit plus a 6000 euros ? a un sens dans ma démarche de continuer a faire du VTT avec le petit coup de pouce me permettant d oublier mon age…
    Merci pour cet article

  3. Pas d’accord il a l’air quasi parfait ce vélo mais malheureusement 250wh sont bien sûr trop restrictif. C’est pas tant la puissance que l’autonomie ae qui pêche. Même concept avec la capacité d’embarquer de vrais batteries de 500wh et je signe. Je fais du triathlon de la route du commut du VTT xc et du vttae j’ai déjà 5 vélos . Je ferai bien un peu d’enduro a loccas et je trouve que mon ae ferait bien l’affaire ‘iveau géométrie et suspat mais avec ses 23kg impossible de ele remonter sans batterie. Avec un vélo ou on peut enlever l’assistance ça devient possible.

  4. Je suis sur un VTTAE mais je finis jamais la batterie sur mes randonnées, je suis tout le temps en Éco chez Shimano… Je voulais repasser sur un musculaire mais j’avais peur de la transition et de m’ennuyer sur un musculaire. Est ce que le e-zesty pourrait être le juste milieu entre mon Lapierre overvolt am829 et un VTT classique ? Je pense l’acheter ça à l’air sympa mais j’hésite… Très bon article ! Bonne journée ?

    1. Je suis un peu dans le même cas. J’ai un Commencal Meta Power 29 et un Bmc trailfox.
      Je n’exploite pas du tout l’autonomie du Meta en etant en « éco » tout le temps mais impossible de remonter sur le trailfox.
      Je pense sérieusement à cette alternative du E-zesty

      1. Loic, retour intéressant, comme celui de Guibbani > ça fait sens, d’autant que cet « intermédiaire » peut aussi être l’occasion de remettre le pied à l’étrier pour le musculaire, l’écart étant moindre, et le vélo pouvant s’utiliser sans assistance, notamment pour un peu de navettes, de randuro, de station…

    2. Bonjour Guibbani, ça fait sens ! L’autonomie du eZesty est plus faible, et l’assistance aussi, en proportion. Donc globalement, ça pousse moins, mais la présence de l’assistance reste notable quand on l’utilise… Bref, oui, ça peut être une bonne alternative plutôt que de revenir à un strict musculaire 😉

          1. Désolé, j’étais en plein déplacement à l’étranger, avec des anglophones comme compagnons depuis plusieurs jours… Donc « Makes sens » > « ça fait sens ». On s’est compris 😉

  5. Ca donne assez souvent l’impression que Lapierre a des idées, des concepts très innovent, mais souvent sortis bien trop tot, trop en avance par rapport aux demandes du marché non ?

    1. Là c’est plutôt en retard pour le coup, tous les potentiels clients ont déjà tous acheté des mobylettes…

  6. +1 pour Giovannoli

    Ça permettrait d’être plus tranquille pour les 1000m, avec de gros pneus à crampons très peu gonflés ..

    1. J’ai un moment roulé le eZesty avec une paire de Schwalbe MM/HD en carcasse Super Gravity pour voir > ça n’a pas une influence énorme sur l’autonomie. Le choix que l’on fait des chemins et/ou de l’assistance en a bien plus. La batterie est petite et ne pèse pas très lourd. On peut imaginer en emporter une seconde avec sois. C’est bien ce que font les pratiquants VTTAE avec mtorisations et batteries plus puissantes/lourdes, alors… Mais pour ça, il faut que la dispo des batteries Fazua au détail soit bonne. À priori, pour l’heure, c’est ce qui est le plus difficile à obtenir. Souhaitons que la production progresse.

  7. Bonjour à tous, bonjour Antoine,

    J’ai pu l’essayer hier, lors des essais Lapierre chez D’vélos d’aix les bains.

    Venant d’un Overvolt AMi Bosh, je roule quasiment en mode tour et quelques passages en mode emtb (je vis en haute tarentaise). Comme Guibanni (bientôt 50) et Loïc, je n’utilise pas entièrement la capacité de la batterie.
    Avec le Fazua : sortie de 400 m+ uniquement 3 barres (sur 9) en mode rocket (80% du temps).

    J’ai donc tester ce système. En résumé, je trouve que l’assistance se rapproche d’un Yamaha, c’est à dire qu’il faut bien choisir son rapport pour sentir l’assistance. En parlant d’assistance, ce n’est pas du Bosh ni du Shimano, Il faut la couper pour sentir, qu’effectivement, elle est là.
    Pour résumer, comme a dit Antoine, c’est un classic avec un petit plus. Par contre, il ne faut pas penser faire des sorties avec d’autres vttae mais plutôt avec des « jeunes » en classic 😉

    Le + : en descente, un vrai plaisir. Pas pataud comme les autres. Joueur, stable et réactif.

    Si je n’avais pas franchis le pas l’année dernière, ce Ezesty aurait été une bonne transition, un bon compromis entre le « musculaire » et le vttae.

    1. Salut Olivier, merci pour ce retour. À quelle motorisation Yamaha fais-tu allusion ? Sur quel vélo ? La dernière en date que j’ai pu rouler était celle fournie pour les derniers Giant (Stance/Trance E+) et elle se démarque franchement par un couple à bas régime très important, tout de même plus fort que sur la motorisation Fazua du eZesty 😉

  8. 🙁 🙁 c’est impossible à lire votre article… ces tournures de phrase et Cie me pousse arevenir chaque fois en arrière pour relire et finalement me désintéresser de l’article :(. Sorry 🙁

    1. C’est plus facile de lire des phrases courtes avec une seule idée (« nouilles dans slip » par exemple) mais c’est moins pratique pour nuancer un propos.

  9. je commutes tous les jours sur mon CX
    les week end je sors l’endurigide ou le LEVO

    ce EZESTY me parait idéal surtout si on a du bagage physique, il permet de rouler sans moteur, ce qui est deja vrai sur le Levo sur du plat

    il faut vraiment que les constructeurs poussent vers la dynamique de ces vélos

  10. Ah enfin un vtt »AE » et pas un vtt »avec un petit moteur de brêle pour rouler a donf partout même quand ça n’a plus aucun sens ».
    Merci à ceux qui confirmeront à Lapierre que c’est une bonne idée !

  11. Le concept est intéressant, mais, sans vouloir être binaire, je n’arrive toujours pas à appeler « vélo » un truc qui est motorisé. Même si la motorisation est partielle, même si elle est silencieuse et (volontairement) discrète, ça reste motorisé…et tout le marketing de ce genre de produit -et la presse qui suit- joue sur cette ambiguïté : « c’est un vélo d’enduro qui a quelque chose en plus »…euh non, c’est autre chose tout simplement ; c’est très chouette, c’est fun, c’est tout ce qu’on veut, mais ce n’est pas un vélo.

    1. Si la ce qui est sympa c’est que tu peut enlever la motorisation et te retrouver avec un enduro classique, parfait pour faire quelques compet’ occasionelles. Sinon perso je rince mes 900wh (400 et 500) quasiment a chaque sortie donc le concept me plait mais faudra rajouter des barres lol.

    2. Bonjour Eric, autant je comprends tout à fait ce point de vue vis-à-vis des VTTAE doté de motorisations puissantes et inamovibles, autant, vraiment, le eZesty me semble y répondre. Et d’un point de vu purement cartésien, une fois la motorisation et la batterie retirés… C’est bien un vélo, tout simplement 😉

  12. Bonjour
    Pouvez vous nous dire le nombre de Km et le dénivelé réalisé lors des deux essais et environ le nombre de km en mode max et le nombre en mode light pour avoir une idée de l’autonomie. Le concept est séduisant mais il faut que l’autonomie suive.
    merci
    Laurent

    1. Bonjour, pour résumer les différents essais, deux sorties :

      – assistance à fond tout le temps / parcours très typé VTTAE (montée, franchissements) : env. 15km/650m de D+
      – assistance au minimum / parcours enduro classique (faible pente, liaisons lisses/roulantes) : env. 25km/1100m de D+

  13. Bjr,
    Ce n’est pas près de changer 😉
    Guitares acoustiques contre guitares Électriques… (J’ai les deux)
    Amplis à tubes et amplis MosFet…(J’ai les deux)
    Et maintenant VTT et VTTAE…. (j’ai les deux !!)
    Ça dérange plus les cyclistes / VTTistes de voir arriver un type en VAE / VTTAE, qu’avec un vieux diesel qui fume !!! Chaque fois que je roule ( VTTAE Moustache Trail 8 ) j’ai droit à une réflexion ;-(
    Mais je me fais tellement plaisir 😉 🙂 !!!!!!!!
    En tout cas, le concept du VTTAE plus léger, avec une assistance moins puissante (comme d’autres ci-dessus, j’utilise principalement les deux premiers niveaux sur du Bosch) me semble une bonne piste. Seule l’autonomie me retient pour l’instant. Mais le concept va surement se développer …
    Cdlt

  14. Bonjour,
    je suis quelque peu « amusè » quand je lis des superlatifs comme « mythique » ou « vélo idéal » et je dois en oublier ……
    N’oublions pas qu’il s’agit d’un Lapierre, ce qui est révolutionnaire avec eux aujourd’hui peut se retrouver totalement dépassé dans 6 mois, au prix de l’engin on est trés loin du rêve !!
    Possédant un RM Powerplay depuis quelques mois , je ne me reconnait pas du tout dans la formule « puissant pour rien » ou « pataud » – Je roule principalement sur des drailles du sud de la France en enduro plutôt engagé et malgré ses 8 kgs en plus, qui demande un petit temps d’adaptation les vitesses de passage sont assez incroyables – De plus le pédalage au dessus de 25 km/h ou moteur coupé reste tout à fait envisageable et confortable; la batterie de 632 w/h permettant aussi des ballades ou des sorties montagne en toute sérénité – Je ne peux m’empêcher de penser que cette « nouveauté » Lapierre est surtout trés commerciale et pas forcément abouti –

    1. Bonjour,

      attention à ne pas commettre deux approximations néfastes à la bonne compréhension de l’article :

      – nous sommes sur Endurotribe, pas sur VTTAE.fr, notre magazine déidié à l’assistance électrique. Et si ce vélo pourtant « électrique » est publié ici, c’est justement parce que pour trouver la pratique à laquelle il convient, il faut l’envisager davantage comme un vtt traditionnel, que comme un VTT électrique.
      – Les termes « mythiques » ou « vélo idéal » sont les notres, pas ceux de la marque, ni une paraphrase de son discours marketing. En l’occurence, le fameux mythe du vélo d’enduro qui est plus facile à emmener en liaison pour tirer davantage partie des spéciales est bien une « réalité » qui ressort fréquemment dans les discussions depuis que la discipline existe. Y faire référence à du sens. C’est de notre propre chef, indépendamment des projets de la marque. Si elle souhaite faire évoluer ou renier le concept, c’est sa liberté. Nous procéderons à un nouvel essai, et jugerons à nouveau de sa pertinence vis-à-vis du même « idéal » 😉

    1. À faire confirmer en posant la question chez lapierre directement, mais il me semble que le dégagement n’est pas suffisant pour permettre d’éviter que la bonbonne ne vienne heurter le tube oblique ou la roue arrière, suivant le sens de montage envisagé.

  15. J’ai hâte de lire un ‘re-test’, suite à la MAJ ‘blackpepper’. Ceci étant dit, je persiste à penser que cette innovation ne vaudra vraiment le coup qu’après une mise à jour / évolution hardware (au moins 350Wh de batterie et un moteur à la technologie mûrie / peaufinée, ayant appris des erreurs de jeunesse de la première mouture).
    Définitivement le genre d’innovation à suivre de près, de très près ! Et seule alternative (pour le peu que je connais ) aux VTTAE Focus (non, je n’ai pas d’actions chez eux) avec batterie légère (378Wh et moteur shimano), dans la catégorie des 20 kgs et moins.

    1. On est sur le coup 😉 Chez nous, Chris est en plein match e-Zesty « mis à jour » vs « Turbo Levo SL ». Ça sera à lire sur VTTAE.fr d’ici quelques temps 😉

      1. youpi 😉 j’ai hâte de lire çà ! J’avoue patienter avec l’espoir d’acheter français (cocorico) plutôt qu’un levo SL, sans regret. Wait and see, donc … Et en croisant les doigts pour ce qui est du verdict ! Mais en toute objectivité, comme à votre habitude !

      2. Bonjour.
        Merci pour ces éclairages précieux. A-t-on idée de quand la comparaison va sortir? Est-il possible d’avoir déjà qqs pistes? J’aimerai commander l’un ou l’autre rapidement 😉
        Merci encore.
        Julien

  16. quand on lit les différentss tests entre les lignes on comprend que le concept est bon mais que ce moteur ne marche pas bien, a des problèmes … alors que le levo sl est sans défaut (à part le tarif) .. espérons une v2 plus aboutie

  17. Bonjour,
    Je roule un eZesty AM 9.0 depuis fin d’année dernière. J’ai notamment fait mon choix suite à votre article ;-). La mise à jour Black Pepper apporte un gain réel en réactivité et performance et confirme (à mon sens) la pertinence de ce type de vélo sur le marché. En jonglant avec les modes et roulant à bonne allure, on arrive à tirer 700D+ et 40km, ce qui correspond exactement à ma pratique. Mon seul reproche concerne la fiabilité.
    Je citerai, remplacement des manivelles par un modèle disposant d’un déport plus important car la manivelle gauche touchait la protection de cadre (problème uniquement sur les tailles L et XL). Remplacement du système de verrouillage Fazua plastique par une version en métal car cassé après quelques sorties par température négative. Batterie HS remplacée sous garantie. Et maintenant, j’ai le moyeux arrière qui a pris du jeux. Le modèle 2020 corrige visiblement une bonne partie de ces défauts. Mais le plaisir pris avec ce vélo a quelque peu été détérioré par ces avaries. C’est dommage car le concept était ambitieux et sorti de ça le vélo est vraiment super à piloter. M. Lapierre, il va falloir penser à fiabiliser vos vélos avec leur sortie ;-).

  18. Bonjour et merci pour cet essai!
    Tu parles de spacers à retirer de la chambre négative de l’amortisseur. C’était propre au modèle d’essai ou valable aussi pour l’amortisseur de série?
    Où peut-on trouver la procédure pour cette opération ?
    Daniel, quel standard de manivelles seront compatibles avec le système Lapierre? Quels ont été les symptômes de ta batterie HS?

  19. Bonjour Tofe, les manivelles à utiliser sur la motorisation Fazua sont au standard ISIS. Mais il faut qu’elles présentent un déport et donc qu’elles ne soient pas plates (du moins sur les tailles L et XL). Pour ma part ce sont des FSA qui ont été fournies par Lapierre. Pour ce qui est de la batterie, elle affichait un code d’erreur à l’allumage. Ce dernier était restitué par les leds indiquant le niveau de batterie. La batterie était non fonctionnelle sur le vélo et impossible à charger.

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