Contraste 2, partie 1 – Trip VTT à la découverte des Philippines

Il y a tout juste un an, ils nous faisaient vivre leurs aventures en Chine et à Hong Kong… Thomas Lecoq et Fabrice Crouzet sont de retour sur Endurotribe pour de nouvelles rencontres et découvertes sur les sentiers asiatiques. Pour la première partie de « Contraste » saison 2, direction les Philippines !

 


Temps de lecture estimé : 10 minutes – Récit et Photos : Thomas Lecoq


 

 

Contraste – Opus 2

Un an après le premier épisode de Contraste, nous voici repartis pour de nouvelles aventures. L’idée reste la même, aller à la rencontre des pratiquants locaux, de leurs sentiers pour partager ensemble une bonne dose de VTT.

Le but est de découvrir un pays au travers le VTT, une passion commune qui nous rassemble au-delà de cultures différentes. L’expérience nous l’a prouvé encore cette année, il (y) existe bel et bien un concept Universel, qu’importe d’où l’on vienne : nous aimons tous un bon ride entre potes suivi d’une bonne bière fraîche !

Cette année, le voyage et les opportunités nous ont emmené vers des contrées connues (un peu) et aussi méconnues (beaucoup). Avec Fabrice, nous sommes retournés dans un premier temps à Hong Kong dans le cadre des activités de BRICE TRIP (un séjour VTT avec des clients), puis nous avons pris deux semaines pour voyager avec nos VTT. Nous sommes allés aux Philippines rouler dans la Cordillère autour du Mont Ugo, une région montagneuse sous les conseils de Kevin et de Jerry, une des figures incontournables du VTT aux Philippines.

Lors de ce voyage, nous avons découvert une région sauvage, propice au VTT de par son environnement naturel et avons participé à côté de Manille aux « Philippines Bicycle Demo Days » (un festival du VTT Philippin). Puis nous nous sommes envolés vers la Thaïlande pour la finale de la Coupe d’Asie d’Enduro, à Chiangmai où nous avons eu le plaisir de revoir certains copains que nous avions rencontrés l’an passé et avons fait connaissance avec des pratiquants venus de partout en Asie pour en découdre.

Comme l’an passé c’est la même question qui nous brûle les lèvres et il nous tarde d’en savoir plus : Et sinon ça roule là-bas ?

 

Première partie – Les Philippines

 

 

Les Philippines, pays le moins asiatique d’Asie ?

Les Philippines sont situées en Asie du Sud-Est et se composent de plus 7000 îles. Environ 500 ont une superficie de plus de 1km², et seulement 2773 portent un nom… Les 11 plus grandes îles composent 90 % du pays, les plus importantes étant Luzon au Nord (où se trouve Manille, la capitale), les Visayas au centre, Palawan à l’Ouest et Mindanao au Sud.

Trois siècles de domination espagnole puis 50 ans de protection américaine ont engendré un fort métissage occidental qui donne aux Philippines une force de caractère unique en Asie du Sud-Est.

 

 

Le passé colonial Espagnol a apporté le catholicisme, une certaine architecture et un état d’esprit parfois un peu latin. Avec l’ambiance qu’il règne aux Philippines, on pourrait d’ailleurs se croire en Amérique du Sud plutôt qu’en Asie du Sud-Est ! Ensuite sous domination Américaine, les USA ont forcément influencé le mode de vie des Philippins qui sont des gens très ouverts notamment grâce à l’Anglais qu’ils maîtrisent mieux que tout le monde en Asie.

Laissons la parole à Jerry qui nous en dit plus sur lui, et sur la pratique du VTT aux Philippines 😉

 

La parole aux acteurs locaux – Jerry Roselada, Manille

1/ Qui es-tu ?

Je m’appelle Eboy (Jerry) Roselada, j’ai 48 ans, je suis marié à Joyce Roselada (qui est aussi vététiste), j’ai deux enfants… mais qui ne roulent pas encore ahah. Je suis un amateur de randonnée à pied que je pratique depuis plus de 30 ans partout aux Philippines. J’adore explorer les montagnes des Philippines, et j’ouvre régulièrement des chemins, pour la rando ou pour le vélo.

Je roule sur un Stumpjumper, je suis ambassadeur Fox Philippines et j’ai plus de 20 années d’expérience dans le VTT aux Philippines. En 2003 j’ai fondé le club « Bataan Trail Riders and Adventurers » afin de fédérer les pratiquants de la région de Bataan (province à 200km au Nord-Ouest de Manille). Depuis 2004, j’ai beaucoup exploré et créé des parcours VTT dans cette région en partenariat avec le Bureau du Tourisme de Bataan. Je suis également impliqué dans l’organisation de course puisque je suis le Directeur Sportif de la course « Padyakan sa Bataan » depuis 2006.

 

 

Je fais également partie de l’organisation du « Philippine Bike Demo Days » que nous avons créé en 2014, et suis également derrière l’organisation de l’événement « Padyak Para sa Katutubo » qui vise à sensibiliser et mettre en avant la culture indigène. En parallèle, je suis impliqué en tant que Directeur sur le « Bike Of Mother Earth » qui est un événement caritatif autour du vélo.

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2/ Quel est ta relation avec le VTT ?

Je suis tombé dans le VTT après avoir regardé les premiers Championnats du Monde VTT qui se déroulaient à Durango, au Colorado aux USA en 1990. En tant que passionné de sport de plein air et surtout de rando, je suis tombé amoureux de la discipline instantanément. À cette époque, je n’aurais jamais imaginé pouvoir emmener un vélo dans des montagnes mais j’ai trouvé l’idée géniale ! Petit à petit, à chaque fois que j’explorais une montagne à pied, j’essayais d’imaginer ce qu’il serait possible de faire à VTT et j’y retournais avec mon vélo si le profil était intéressant.

En 2004, nous avons organisé une sortie VTT avec plusieurs amis dans la région de Visayas et Mindano (région montagneuse au Nord de l’île de Luzon) et nous avons vraiment tous pris conscience du potentiel que réservait ce sport. C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à organiser des événements autour du VTT. D’autre part, le VTT est une super alternative à la randonnée pédestre car cela prend moins de temps pour se déplacer, cela évite de passer une nuit dans les montagnes, c’est mieux surtout si vous avez une famille ahah !

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3/ A quoi ressemble le VTT dans ta région ?

La communauté cycliste aux Philippines est très active. Chaque mois il y a plusieurs événements qui sont organisés, un peu partout dans le pays. C’est très facile de trouver du monde avec qui rouler. Il existe également plusieurs bike parks assez proches de Manille. Aujourd’hui, il y a un réel essor autour du cyclisme qui un sport en plein développement et il est possible de trouver toutes les plus grandes marques, y compris pour les composants et les accessoires. Dans toutes les grandes villes il y a des magasins de vélos, et ils sont de plus en plus nombreux.

4/ Quel est ton sentier préféré et pourquoi ?

C’est une question difficile car tous les sentiers aux Philippines sont uniques ! Mais bon, si je devais choisir, je dirais le « Killer Loop » à Bataan, et la traversée du Mont Ugo, dans la région de Nueva Viscaya.

Ces deux trails ont tout ce que les vététistes recherchent : des paysages magnifiques, un environnement sauvages avec des sentiers à la fois ludiques et parfois engagés. Ils offrent également de nombreuses variantes qui permettent de faire des parcours sur plusieurs jours si besoin !

5/ Quelque chose que tu souhaites ajouter ou nous dire ?

Si vous visitez les Philippines, pensez à prendre votre vélo ahah ! Si vous souhaitez me contacter pour rouler, pas de problème !

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Un guide presque local

C’est Kevin, notre ami français basé à Hong kong, amoureux des Philippines, qui nous parlait depuis plusieurs années de cette destination et du potentiel qu’offre ce pays pour rouler à VTT.

Depuis 2012, il se rend régulièrement dans ce pays accueillant et chaleureux, a tissé des liens avec les pratiquants sur place, dont Jerry avec qui il entretient des relations complices.

Ensemble, ils ont découvert de nombreux sentiers, notamment la région de la Cordillère sur l’île de Luzon, lieu de notre trip. Avec plusieurs dizaines de séjours à son actif dans cet endroit reculé, on peut dire qu’il fait partie de ceux qui connaissent le mieux la région de la Cordillère pour le VTT ! Il a même comme projet d’organiser un jour une course d’Enduro là-bas… Affaire à suivre !

 

 

Carte d’identité – la région de la cordillère, destination de notre voyage

La Cordillère centrale est une chaîne de montagnes située dans la partie centrale/Nord de l’île de Luçon et qui englobe toutes les provinces de la région administrative de la Cordillère.

Pour se rendre dans cette région, il faut idéalement atterrir à l’aéroport de Clark, ancienne base militaire américaine puis se diriger vers Baguio City située à 1500m d’altitude et connue sous le nom de « capitale d’été des Philippines ».

Le Mt. Ugo est une destination majeure dans les Cordillères. Bien que moins haute (2200m), que les deux autres montagnes de la cordillère, (le Mt. Pulag et le Mt. Napulauan), cette montagne offre des forêts de pins majestueuses et des vues spectaculaires.

Le climat plus frais, les forêts de pins, l’environnement naturel et sauvages avec des paysages magnifiques, les multitudes de connexions par des sentiers entre les différentes vallées, le profil des sentiers font du Mont Ugo (et de ses environs) un endroit idéal pour la randonnée à pied, le trail (où de nombreuses courses sont organisées) et même pour le VTT.

 

 

Tout commence avec le crash d’un avion

Cette montagne a été « découverte » à la suite d’un accident d’avion de la PAL (Philippines Air Line) le 26 juin 1987. Le vol PR206 à destination de Baguio, s’est écrasé sur les pentes du Mt. Ugo alors qu’il tentait d’atterrir dans la mousson, tuant les 50 personnes à bord. Les sauveteurs ont retrouvé l’épave à 200 m du sommet.

 

 

Des opérations ultérieures ont ouvert la voie à de nouveaux sentiers et bientôt, une nouvelle destination de randonnée s’est répandue. Aujourd’hui, des centaines de randonneurs escaladent le Mt. Ugo chaque année. Il existe même un système de cartographie et de balisage établis, et cette montagne est l’une des randonnées les plus populaires dans les Cordillères.

 

 

Des pistes et sentiers à n’en plus en finir

Après 6h de transport depuis l’aéroport de Clark, nous arrivons à Kayapa, petit village qui se situe au pied du Mt. Ugo où nous serons basés pour notre séjour. Nous prendrons place au boulevard hôtel, un hôtel assez basique, doté d’un équipement rudimentaire (oubliez le confort occidental) mais très pratique. Nous sommes une équipe de 4 : Fabrice aka BRICE TRIP, Kevin notre guide, Stéphane un expatrié de Hong Kong et moi –même.

 

 

Les deux premières journées seront consacrées à la découverte des sentiers autour de Kayapa (notre camp de base) qui offre énormément de potentiel. Kevin partagera avec nous les chemins qu’ils ont déjà roulé en compagnie de Jerry. Nous ferons également un peu d’exploration pour élargir le terrain de jeu de Kevin qui travaille à la consolidation de parcours en vue de l’organisation de son Enduro.

À cause de l’isolement de la région, les connexions entre les vallées pour les habitants s’effectuent par des pistes sur les crêtes ou par des sentiers en balcon permettant de relier les villages entre eux et de descendre dans des vallées. Les habitants circulent surtout à moto sur ces sentiers, ce qui est bon signe pour nous vététistes car la majeure partie de ces chemins ne sont pas trop abruptes et ne possèdent pas de cassures franches (tout doit se monter à moto)… ce qui donne du bon flow !

 

Un potentiel de chemins incroyable

Nous prenons de la hauteur par les pistes, empruntons des sentiers en balcon offrant une vue dégagée sur les vallées, les paysages sont splendides.

Sur notre route, nous croisons des villageois à moto, beaucoup de Jeepneys (des bus/Jeep locaux robustes et passe-partout). Nous nous arrêtons dans des villages reculés, parfois dans des écoles où l’on nous réserve un accueil chaleureux. Les couleurs sont vives, la nature est luxuriante dans ces montagnes humides.

Le typhon qui a frappé Hong Kong n’a pas épargné le Nord des Philippines et les stigmates sont visibles.

Plusieurs fois des pistes sont coupées, et nous voyons régulièrement des Jeepneys abandonnés et « bloqués » dans les villages en hauteur, ne pouvant pas redescendre, la piste ayant été emportée par un glissement de terrain. Il faudra sans doute encore un peu de temps avant de reconstruire les pistes permettant la circulation de ces drôles d’engins.

 

 

Nous montons toujours plus haut pour arriver au village de Banao et décidons d’attaquer une descente
vers le village de Talmoy.

Cette descente dure plusieurs kilomètres offrant beaucoup de flow et un grip de folie. Magique ! Après une descente d’anthologie, nous nous retrouvons dans le fond d’une vallée dont il faut maintenant sortir. Pas question de faire demi-tour, nous décidons d’emprunter une piste de bord de rivière… malheureusement emportée par le typhon quelques centaines de mètres plus loin. On se rend alors compte que le village abritant plusieurs dizaines de famille est littéralement coupé du monde, seuls quelques Jeepneys téméraires réapprovisionnent le village occasionnellement.

 

 

Nous partons du principe que si ces quelques camions arrivent jusqu’ici, il n’y a pas de raisons que cela ne passe pas à vélo. C’est vrai en théorie. En pratique il s’en suivra alors 12km de VTT bien chaud, alternant passages sur le vélo et portages avec de l’eau jusqu’au-dessus du genou pour traverser la rivière une quinzaine de fois.

Après une bonne heure sur le vélo à longer et traverser plusieurs fois la rivière, nous trouvons une route et un camion qui nous ramène à notre point de départ, le village de Kayapa… qui est plongé dans le noir à notre arrivée à cause d’une coupure d’électricité. Épique.

Une bonne bière SanMiguel et il est temps de préparer (à la bougie et la frontale) notre dernière journée.

 

 

La traversée du Mont Ugo

Le programme est simple mais alléchant : Monter jusqu’au sommet du Mont Ugo à 2200m avec une ascension de 1500m de D+ sur 20km au départ de Kayapa et redescendre de l’autre côté par un sentier de 16km qui nous fera perdre encore plus de dénivelé.

 

La montée est éprouvante, avec des passages raides sur des pistes qui paraissent interminables. Pour finir, l’ascension doit se faire avec un portage d’une heure. L’effort en vaut la peine, la vue est extraordinaire, surtout à l’approche du sommet où c’est de plus en plus dégagée. Après un dernier effort et 4h20 de montée, nous arrivons au sommet du Mont Ugo.

 

 

Il ne reste plus qu’à descendre ! A ce stade je suis personnellement partager entre l’excitation et l’appréhension. Si on sait que la descente sera belle, il ne s’agit surtout pas de s’exciter au risque d’en faire trop et de s’en coller une ! Vu où nous sommes, la chute n’est pas permise… C’est donc Fabrice, le sage de l’équipe qui ouvre et donne le tempo au reste des troupes.

Le début de la descente est franchement engagé, avec du dénivelé, des pierres, des marches et des épingles serrées. Après quelques kilomètres, la pente s’adoucit et on tombe dans des singles en crêtes magnifiques à rouler au milieu des sapins. C’est aussi à ce moment qu’il se met sérieusement à pleuvoir donnant aux racines de sapin une autre saveur. La pluie ne gâche pas notre plaisir pour autant et nous continuons de dévaler la pente. Le sentier est incroyable avec du flow à ne jamais en finir, des épingles parfaites, une structure végétale du sol géniale à rouler. On croirait que ce chemin a été fait pour le VTT !

Après avoir parcouru une dizaine de kilomètres de descente, nous sortons de la forêt de sapin, basculons vers un autre versant au moment où la pluie s’arrête. Nous sommes dans un autre univers, avec des chemins en balcons qui donnent sur la vallée où nous finirons. Les chemins sont plus cassants avec un peu plus de pierres mais toujours aussi agréables à rouler. Les derniers kilomètres sont également différents avec une texture plus fuyante et des graviers un peu piégeux.

 

 

La descente se poursuit, on termine dans la vallée avec les rizières, puis un pont suspendu pour traverser la rivière.

 

Nous vous proposons ici une vidéo « amateur » résumant assez bien les ambiances que nous avons vécues, la qualité des chemins et la sympathie des personnes rencontrées.

Pour information, la musique qui accompagne cette vidéo est tirée de l’album d’un Artiste Philippin que nous avons découvert pendant notre voyage, Shanti Dope et le morceau s’intitule Nadarang.

 

 

 

À la découverte du  » VV Festival » philippin

Une fois remis de nos émotions et après avoir trinqué une (deux) bonne (s) San Miguel, il est temps de repartir. Nous nous arrêterons à Baguio pour passer la nuit, puis le lendemain nous déposerons Stéphane et Kevin sur la route à l’aéroport, pendant que Fabrice et moi partons à la rencontre de Jerry qui est sur le Philippines Bicycles Demo Days.

L’arrivée en van de Manille tranche avec les jours que nous venons de passer. Nous avions déjà expérimenté la circulation difficile aux abords de Baguio mais ce n’était rien comparé à Manille… il nous faudra plus de 3 heures pour faire 25km et arriver sur le site du festival. Nous nous enfonçons difficilement dans la circulation, la pollution et la démence de la capitale des Philippines. Qu’on est loin du Mt. Ugo et de ses villages paisibles !

 

 

Arrivés sur le site, Jerry nous accueille et nous en dit plus sur cet événement unique aux Philippines :

« Cet événement est en quelque sorte né de la frustration des tous les pratiquants VTT Philippins. Alors que le VTT est en pleine expansion chez nous, il n’existait pas d’événement majeur pour rassembler les pratiquants, et surtout avoir la possibilité d’essayer les vélos. Nous avons contacté les marques et les distributeurs en leur proposant cette idée de Demo Days et ils nous ont tout de suite suivis. C’est la troisième année que cet événement a lieu, nous avons grandi, sommes passées à 2 jours au lieu d’un, et avons plus de marques présentes. Nous offrons la possibilité d’essayer les vélos sur une piste d’essai de 4km qui gravite autour du salon. Il règne ici une super ambiance, on veut que cela soit la fête du VTT. Il y a sur ces deux jours plus de 8000 visiteurs, 40 marques présentes et avons le soutien du gouvernement local. C’est une grosse avancée pour le développement du VTT chez nous, et aujourd’hui on peut dire que l’événement est pérenne ».

 

 

Sur le salon il règne une atmosphère de passionnés avec la quasi-totalité des marques internationales présentes ainsi que deux marques filipino de VTT. Un large espace est consacré aux vélos enfants, la relève du VTT !

Bon nombre de visiteurs sont venus à vélo. Stationnés dans un parc réservé à cet effet, nous faisons le tour des machines : beaucoup de semi-rigides, relativement bien équipés avec un panier moyen autour de 1500 euros.

Nous passerons du bon temps sur le salon à échanger avec les pratiquants, essayerons les deux marques filipino, interviendrons au micro sur scène. Il est temps de rentrer à Hong kong, pour préparer notre prochaine destination : la Thaïlande pour la finale de la Coupe d’Enduro d’Asie !

A très vite sur Endurotribe et en commentaires, pour la suite de nos aventures 😉