Enduro World Series, Whistler – Le programme de cette classique…

Nous voilà au coeur du mois d’août. Une partie du pays a pris la route pour rejoindre ses lieux de villégiature, quand une autre continue son train train quotidien. Les meilleurs pilotes mondiaux, eux, entament leur pèlerinage annuel à Whistler, La Mecque du VTT.

Comme Finale pour conclure, l’étape Enduro World Series de Whistler fait figure de grande classique, au programme de la coupe du monde depuis ses débuts. En quoi consiste l’étape de cette année ? Quelles sont les forces en présence ? Coup d’oeil sur cette sixième manche de la saison…

 


Temps de lecture estimé : 4 minutes – Photos : Enduro World Series


 

 

Le Spot qu’on ne présente plus…

[dropcap size=big]À[/dropcap] moins d’être totalement novice dans le milieu, on ne présente plus Whistler, cette station de la Sea to Sky Valley, au nord de Vancouver, Colombie Britannique. Là bas, la densité de VTTiste au mètre carré rivalise avec l’immensité de l’espace naturel qui entour les environs.

Les sentiers dédiés à notre chère pratique pullulent et y sont soigneusement travaillés. Autant dire que sortir une trace inédite du chapeau n’est pas aisé pour concevoir un parcours inédit. Non, l’idée d’une étape classique telle que celle de Whistler est ailleurs : quel sentiers retenir ? quels combos proposer ? quelle part de traces réputées vs traces moins courues ?! 

 

 

Les parcours ?!

Pour saisir la subtilité du parcours 2018, c’est du côté des secteurs empruntés qu’il faut jeter un oeil…

Cette année, pas d’aventure sur le versant Est de la vallée, tout se déroule côté station. Les deux premiers chronos du jour s’aventure côté Blackcomb, le versant famille de Whistler. Puis, les deux runs suivants évitent le bike park principal pour filer côté Creekside.

Cette autre centre de station a vocation à s’ouvrir de plus en plus au VTT à l’avenir, et représenter un levier de croissance intéressant pour que la station continue son développement estival unique au monde. C’est donc là que les pilotes se ravitailleront et trouveront les remontées mécaniques.

Tout ça, finalement, avant de finir par un rituel, un mythe : top of the world, du sommet du domaine au front des pistes de Whistler même, coeur du festival Crankworx, près de 17 minutes d’un interminable run, plus tard…

 

 

Abonnés absents

Deuxième partie de saison oblige, tout le gratin mondial ne goutera pas aux joies de cette classique de Whistler. Les blessures et autres impondérables font leurs oeuvres. Outre Adrien Dailly et Théo Galy toujours en convalescence, un autre Frenchie manquera cette fois-ci à l’appel : le métronome Rémy Absalon, blessé au poignet, reste cette fois-ci dans les Vosges.

Côté dames, c’est Ines Thomas qui ne prendra pas le départ. Une chute et de vilaines blessures – nez et vertèbres – lors d’une sortie sur place avant même le début des reconnaissances auront cette fois-ci raison de son enthousiasme communicatif.

 

 

Forces en présence

Reste que la course elle, aura bien lieu, et que l’on peut compter sur certains favoris pour tirer leurs épingles du jeu. Et pour y voir clair, une observation s’impose : les trails de Whistler, très techniques et travaillés sont singuliers. Aussi beau et grisants à rouler, qu’impitoyables et sans répit à allure de course.

Pas étonnant donc que les deux leaders incontestés de l’ère actuelle soient logiquement favoris, même si seule Cécile Ravanel a déjà mis sont nom au palmarès. L’an passé Sam Hill n’était que deuxième et pour le coup, il se doit presque de l’emporter.

Pour autant, de tels parcours peuvent aussi servir ceux qui connaissent l’endroit par coeur. C’était le cas de Jesse Melamed, pur local de l’étape, et vainqueur l’an passé. Et ça peut aussi être celui de Yoann Barelli, le Frenchie expatrié à Whistler même, et de retour à la compétition avec un beau top 10 il y a quelques semaines.

 

 

La suite ?!

Communicatif comme il est, on ne doute pas qu’il déteigne aussi sur son coéquipier Théotim Trabac, vainqueur espoir à la Thuile. D’ailleurs, ça fait partie des aspects de la course, et bien d’autres, que l’on scrutera avec attention une fois les résultats tombés.

D’ici là, les pilotes devraient garder un oeil sur le ciel au dessus de leurs têtes. Jusqu’ici, le terrain est archi sec : il n’a pas plus depuis un moment sur la région… Mais Enduro Wet Series oblige, les prévisions annoncent des nuages et de possibles averses entre samedi après-midi et dimanche matin. Suffisant pour coller la poussière ?! 

Période estivale oblige, on vous donne rendez-vous, non pas lundi à la simple tombée des résultats, mais bien mercredi, pour un Entre les chiffres complet relatant la course, ses petits secrets, et ses grands enseignements ! À très vite 😉

Rédac'Chef Adjoint
  1. Magnifiques photos un spot qui donne vraiment envie de poser ces roues, je pense à faire au moins une fois dans sa vie de vététiste félicitation encore a vous endurotribe de nous faire visiter ces si beaux paysages et de continuer à nous faire rêver à travers vos articles .

    1. Au delà du spot, ce qui est génial là bas, c’est aussi la communauté de riders. Il y a du monde partout et tout le temps pour rouler au bikepark comme en dehors. En petit français il est difficile de se l’imaginer. Le vélo, et surtout le VTT, est bien plus ancré dans leurs pratiques sportives et récréatives que chez nous 😉

  2. Salut ! Je vais y poser mes roues d’enduriste de niveau moyen pour la 1ere (et probablement la derniere) fois en septembre (une seule journee ! Va falloir rentabiliser). D’ailleurs ce sera ma 1ere tout court en bike park (y en a pas là où je vis). Autre 1ere, la location d’un DH (pas trouvé d’enduro en loc sur le net, et à tord ou à raison j’ai pensé que ce serait plus adapté). A part le top of the world que j’ambitionne de dérouler à mon rythme de jeune quadra et que je tenterai apres quelques bleues (les pistes pas les hematomes) d’echauffement, je n’ai encore pas trop d’idée sur les bonnes pistes en mode singletracks sans doubles (j’ai une malédiction à leur endroit), et donc preneur de tout conseil 😉
    J’en profite pour remercier Endurotribe pour la qualité de ses articles, au top!

    1. Ahah, même constat côté dispo des vélos d’enduro à Whistler il y a quelques temps déjà > d’abord, ce type de vélo est historiquement moins ancré dans les esprits outre-atlantique… Et puis tu le verras là-bas, c’est finalement pas forcément les vélos les plus adaptés > ne loue pas un vélo pour la journée, mais plutôt deux vélos, chacun une demi-journée. Pour la matinée, tant que tu es frais : un trail/all Mountain en 140/150mm pour te faire les meilleurs trails de la vallée à la pédale en mode all mountain (lost lake pour t’échauffer, puis à l’envie, quelques incontournables). Pour l’après-midi / soirée : un DH ou gros enduro (180mm mini) pour chiller dans le Park. Une fois en haut des remontées, c’est assez facile de s’y retrouver : les pistes référencées « flowy » enchainent les virages relevés et les sauts, tandis que les « Technicals » portent bien leurs noms… Et en gros, tous les 500m, tu as une intersection avec le choix entre les deux types et plusieurs niveaux de difficulté. À toi de te trouver ton meilleur combo, et de tirer jusqu’à plus soif, les remontées restent ouvertes jusqu’à tard là-bas 😉

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *