Vidéo : Vital Raw – Grosse action et carnage sur les pentes du Caroux

Vital MTB nous propose un impressionnant best of « raw » des passages des top pilotes sur les spéciales de l’EWS d’Olargues… Action !

Rédacteur en Chef
  1. Du bord des spéciales, je m’interroge et reste quelque peu dubitatif… Est ce moi, ou bien est on en train d’assister à une montée aux enchères dans la difficulté technique voir même le caractère de dangerosité dans les EWS?

    Je constate que toutes les disciplines confondues du vtt poussent peu à peu l’exigence technique vers des sommets me paraissant (je ne parle que pour moi…) peu recommandable et je ne parle même pas de la DH.

    Je reviens donc d’Olargues avec un sentiment partagé, entre l’impression d’avoir assisté à un magnifique spectacle au sein d’un magnifique écrin minéral mais également, ce sentiment de peur (si si de peur) qui a pu parfois m’envahir à la vue de passage de pilote plus que limite, ou bien d’énormes crashs en spéciales (en particulier celui de Katy Winton).

    Voilà, mon commentaire n’étant nullement un souhait de polémiquer mais plutôt une envie d’échanger et débattre autour de ces impressions…

    1. Lors de la première édition de l’Enduro de Vieussan en 2008, on passait déjà par les crêtes et les écoliers. On enchainait même les deux sections lors de la même spéciale avec un pédalage en montée de 4-5mn au milieu, et c’était à vue pour beaucoup. Donc il n’y a pas d’escalade ou de surenchère, c’est juste que le coin est comme ça et que Luc est un vrai qui ne lache rien! « du vrai VTT » comme il aime dire.

  2. Ah oui, quand même, certaines sections étaient vraiment engagées!

    Je trouve que Cécile Ravanel a un style vraiment masculin dans son pilotage, rien à voir avec les autres filles.

  3. J’habite dans la région depuis 3 ans et je me suis remis au VTT malgré mon grand âge. Je parviens à descendre la Mienne, Bardou, Mezeilles tranquilou, j’ai tenté par deux fois les Écoliers et mal m’en a pris : 2 OTB. Ce n’était pas en course et c’était poussiéreux, alors sous la pluie… C’est très trialisant surtout le bas. Certes mon niveau et inversement élevé à mon âge mais les Crétes ne m’attirent pas vraiment au vue des difficultés et de la pente.
    Alors qu’en est-il pour des pros ? À vrai dire je pense que c’est jouable sur le sec. J’ai vu les recos de la Mienne beaucoup y prenaient du plaisir mais aussi beaucoup de risques. Quid sous la pluie ??? Quand on voit que l’enfant du pays Théo Galy se fait piéger…
    Quant aux femmes, beaucoup n’avaient pas le niveau technique mais surtout physique comme Courdurier et Ravanel pour affronter la gneiss du Caroux dans de telles conditions et pas mal de gars non plus d’ailleurs.
    Je me suis régalé à suivre le duel Rude – Dailly, le VTT enduro devient alors fluide, magique, aérien, lumineux.
    Un grand merci à Luc et à son équipe de nous avoir offert ce grand moment de sport inoubliable.

  4. L’enduro est devenue la nouvelle DH, Quand on voit la piste de Losnji on voit que le passage dans les crête XXL est plus technique. L’enduro est bien plus intéressant au niveau des pistes que la DH. On est peut être en train d’atteindre les limites mais qu’est ce que c’est beau quand ça passe.

  5. En effet même si je suis admiratif des passages des pilotes Pro, je m’interroge sur l’engagement croissant demandé.
    Etant un vieux rider, j’ai vu les pratiques évoluer XC DH et Enduro.
    La tendance va vers des parcours de plus en plus techniques/dangereux.
    Autant cela me rejouit pour le XC où les parcours se sont éloignés du cyclo cross.
    Autant pour la DH cela devient bien tendu, et pour l’enduro je trouve c’est le pire.
    Les parcours d’enduro des EWS ressemblent à des parcours de DH d’il y a 10 15 ans…
    Même sur les quelques enduro régionaux que j’ai fait j’ai vu le niveau technique monter. Maintenant il n’est pas rare de trouver des doubles et des drop en pleine spéciale d’un enduro régional…
    Et que dire que je vois un Sam Hill ou une Cécile Ravanel en difficulté sur des passages techniques. Vu leur niveau au top cela met bien en avant la difficulté de ces passages.
    Ok avec LaLoke pour dire que les pierriers d’Olargue valaient largement ceux de Losnji…alors avec un « petit » vélo!!!
    Bref attention à ne pas envoyer les pilotes au casse pipe juste pour le spectacle.

  6. C’est quand même la coupe du monde l’engagement est présent mais si tout le monde pouvaient passer ces passages là a cette allure la course perdrait de son intérêt non ?

    Une grosse part de gestion de l’effort et du matériel rend la course encore plus belle ! Entre en garder sous le pied pour faire moins d’erreurs ou tout ouvrir avec le risque de se crasher et une casse mécanique.

    Autant je ne m’engagerai pas sur une piste de DH avec ses gros sauts mais ces pistes la sont magnifiques et respectent pour moi l’esprit de l’enduro (passages techniques, relances, montée a la pédale etc…) je ne suis pas sur qu’un gros vélo performe mieux dans le tortueux !

  7. Clairement certains passages sont trop durs.. quand on voit Sam au tapis et les autres à l’agonie … je suppose qu’a part les 30 premiers, tous les autres ont fait les pierriers à pied . ..

  8. Il ne faut pas oublier que ces pistes sont utilisées depuis de nombreuses années par les participants de l’EPIC Shimano, des bons et des poireaux (comme moi) et qui se tapent les deux jours de l’enduro EWS en une seule journée…
    Le fameux passage du goulet de la SPE est spectaculaire en vidéo cependant il se passe bien en vrai sur le vélo et même en semi-rigide pour moi lors de l’EPIC 2015 (de mémoire)…
    Conclusions si de poireaux arrivent à passer sur le sur vélo en se tapant 14 heures et 4000m de D+/D- en une journée, je ne vois pas pourquoi cela serait trop dur, trop dangereux pour les pros même si les vitesses de passage sont supérieures ?

  9. Je rejoins David dans son commentaire par rapport aux épreuves régionales (tout du moins certaines…) où c’est assurément dangereux (même des pros en ont fait le constat…).

    Pour en revenir aux EWS, à partir de quel moment doit on juger de la limite à atteindre?

  10. Les vélos ont progressé techniquement, on y ajoute une prépa fourche et suspension.
    Beaucoup de crevaisons il me semble et pas mal de casses mécaniques aussi.
    Encore une fois ma pluie à joué un rôle non négligeable.

  11. Mais arrêtez de raconter n’importe quoi, ce qui a rendu le dimanche engagé c’est la pluie. Cela est juste un fait de course – les trailles sont les mêmes qu’il y a 25 ans quand on les pratiquait en semi rigide . C’est juste du vrai vtt rempli d’âme, passion et valeur. Le plaisir ne vient qu’avec le dépassement de vos limites. A tous mes amis qui partagent ma passion . Luc

    1. On a le droit de débattre, d’apporter un avis divergeant, ou comment ça se passe?
      Personne ne raconte « n’importe quoi » mais fait part d’une interrogation. C’est permis ou pas?

      « Ami passionné » Bien à toi

  12. Chacun connait ses limites et on a tous la liberté d’aller les titiller !
    Et puis pour ceux qui ont des gros doutes sur des passages (cela m’arrive bcp) je rapelle que les pieds servent aussi à marcher…

  13. Pour avoir fait la course, la speciale 7 est tres difficile mais en rien « trop extreme pour de l’enduro », la raison pour tout ces crashs est la pluie qui rendait cette section presque impossible. Pendant les recos, quasi tout le monde passait sans encombre

  14. Je comprend que les avis puissent diverger mais que certains arrêtent de cracher sur ceux qui n’ont pas le même avis….Etre passionné cela ne veut pas dire être obtus.
    Ensuite les singles de ce coin sont peut-être roulés depuis longtemps mais pas dans les conditions de courses (hormis EPIC). Et cela change tout, entre passer en mode randuro quitte à passer à pied et essayer de faire des chronos et de passer à bloc sur le VTT.
    Alors oui il doit y avoir des passages difficiles sur des coupes du monde.
    Mais si vous connaissez le pédigré et le niveau technique hors norme de Sam Hill ou de Cécile Ravanel et que vous les voyez poser les pieds ou aller au tas cela pose quand même des questions.
    Je rappelle qu’on est pas à la rampage, le panel de pilotes est différent (les riders sont sélectionnés sur leur aptitude à rouler des spots ultra dangereux).
    Après comme dans beaucoup de sports, il faut peut-être attendre un accident grave pour qu’on sécurise les conditions.
    Une autre option est possible, fermer ou réduire les spéciales « impossibles » en cas de pluie. Cela se fait sur des enduro régionaux (EREC entre autres) pourquoi on ne le ferait pas sur des coupes du monde?

    1. C’est pas parce qui s’appelle Sam Hill et qu’il est champion du monde qu’il tombe jamais… une petite erreur de trajectoire on arrive pas dans l’axe de ce qu’on a prévu un petit pied et voila !

      Ca reste des êtres humains ! Damien Oton passe comme une fleur ! Ca fait évoluer le sport et c’est toujours moins dangereux qu’une grande ligne droite manette !

  15. Faut pas oublier, les 50 premiers rider sont des pro, ils connaissent les risques à prendre, ils arrivent et ils peuvent chuter mais ce n’est pas tous les pro qui chute
    Après il y a les amateurs qui ne sont pas payés, c’est à eux de juger s’ils sont capables de rouler dans ces conditions en course ( les recos permettent de savoir dans quoi on s’engage..)
    Le niveau de la course est dur mais quand on s’inscrit à un ews c’est qu’on sait que ça peut être très dur sinon on reste sur des enduros nationaux ou régionaux 🙂

  16. Selon moi, les trails ne sont pas vraiment le problème même si la pluie a clairement augmenté la difficulté techniques de certaines sections. L’explication principale réside plus dans le niveau global du top 30/50: une poignée de secondes de perdues et c’est 10 places en moins au classement, du coup leur engagement est total, ils tutoient constamment les limites. Le haut niveau en sommes…

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