Verdict – Essai du Rocky Mountain Instinct BC 2018

Il y a, comme ça, des périodes plus riches que d’autres en matière de nouveautés. Ça semble être le cas chez Rocky Mountain. Après avoir renouvelé le Slayer, les canadiens se sont penchés tour à tour sur l’Altitude et sa version électrique, le Powerplay.

On aurait donc pu s’attendre à un peu de calme ensuite… Mais il restait, c’est vrai, un domaine à couvrir : celui des 29 pouces All Mountain et Enduro. C’est chose faite avec les Rocky Mountain Instinct et Pipeline présentés il y a peu.

Dans le lot, la version du Rocky Mountain Instinct BC a attiré notre attention. Qu’a-t-elle de particulier ? Quel est son caractère ? À quoi se destine-t-elle ? Et comment se positionne-t-elle dans la gamme canadienne et face à la concurrence ? Autant de réponses à trouver dans ce verdict d’essai Endurotribe…

 


Temps de lecture estimé : 8 minutes


 

Au sommaire de cet article :

 


Rocky Mountain Instinct BC Edition

[cbtabs][cbtab title= »Prix »]6299 euros [/cbtab][cbtab title= »Poids »]13,520kg (mesuré, taille L, pneus d’origine montés tubeless avec préventif, sans pédale)[/cbtab][cbtab title= »Fiche produit »]http://www.bikes.com/fr/bikes/instinct/2018?tid=72[/cbtab][/cbtabs]

Il suffit d’un coup d’oeil au Rocky Mountain Instinct BC pour saisir ce qui fait la particularité de cette version. Certains choix de montage et de conception traduisent clairement les intentions qui lui sont prêtées

Considérations géométriques…

Quel est véritablement le rôle de cette version BC vis-à-vis de ses frères de gamme en 140mm de débattement ? Un coup d’oeil aux géométries permet de s’en faire une idée plus précise…

Sur le papier, le Rocky Mountain Instinct BC a donc tout d’un Rocky Mountain Instinct 29′ dans une 10ème position de géométrie, et doté de 15 à 20mm de débattement supplémentaire… À une différence notable : la hauteur du pédalier, plus importante ici. Est-ce un problème ? À l’usage, plusieurs éléments permettent d’en juger…

 


Filiation…

À commencer par les premiers tours de roues, puis la séance de réglage des suspension à laquelle je me prête. Ils permettent de balayer différentes configurations et se faire une certaine idée. Quoi qu’on en fasse, le Rocky Mountain Instinct BC tend à défendre une certaine filiation.

Dans l’esprit du Rocky Mountain Slayer, mais plus raisonnablement, sa suspension arrière parait sensible, avant de ne durcir qu’en fin de course. D’origine, le Fox Float DPX2 comporte un réducteur de volume bien calibré : on peut rouler avec et sans.

Il apporte un certain maintien en milieu de course, mais je lui préfère une autre configuration : sans réducteur, et jouer sur quelques clics de compression basse vitesse, ajustables en externe, pour peaufiner la chose. Quel intérêt ? Faire descendre et maitriser, en dynamique, cette fameuse hauteur de boitier…

Machine arrière ?!

Cette initiative fait ressortir un autre trait de caractère que je commence à considérer comme propre aux Rocky Mountain. Comme sur le Slayer, debout sur le pédales, tout pousse à y adopter une position relativement portée vers l’arrière. Comme assis au dessus de la roue de 29 pouces que l’on frotte au short.

Dans une dimension verticale, le Rocky Mountain Instinct BC est donc à son aise : lever la roue avant pour monter une marche, tirer un manual, déclencher un bunny-up, sauter une marche… Pour peu que les réglages adoptés laissent le boitier débattre un peu verticalement, le vélo s’y prête de bon coeur.

 


Pay for win ?

Mais alors, où se situe la différence avec le Slayer ? À plusieurs niveau. En premier lieu, le Rocky Mountain Instinct BC est un 29 pouces qu’il faut faire tourner. Et logiquement, la hauteur de boitier y joue un rôle important.

Il faut le faire descendre pour virer. En d’autre terme, le Rocky Mountain Instinct BC tourne véritablement quand on plante un appui. C’est pay for win : si je ne donne rien, je n’ai rien ! À se laisser aller, on sort large de la plupart des courbes.

En chargeant, en marquant les appuis, bref, en s’employant, le rendu devient drôle, amusant, et embellit la sortie quand les chemins eux, n’ont rien d’exceptionnel au premier abord. C’est à ce petit jeu aussi, que l’on finit par peaufiner le vrai caractère du Rocky Mountain Instinct BC…

 


Frères, mais pas jumeaux

Parce qu’à le solliciter sans cesse, on pousse certains éléments dans leurs retranchements. Les roues en premier lieu. Si on n’a pas grand chose à leur reprocher en 27,5 pouces, elles trouvent leur limites en 29. Par deux fois – avec les Asterion Edition One (Alu), puis les Santa Cruz Reserve (Carbone) – le Rocky Mountain Instinct BC y a gagné en dynamisme, à la relance, et en précision, en courbe.

C’est là aussi que je positionne ce vélo par rapport à ses semblables et ses usages de prédilection. Le cadre me semble plus souple que celui du Slayer, d’un Santa Cruz Hightower LT ou d’un Intense Carbine 29. Attention : il reste dans de très bonnes proportions et à un niveau de prestation très haut de gamme.

Mais quelle que soit la paire de roues, on le sentira toujours plus limité s’il s’agit de se prêter au jeu de celui qui va le plus vite, et tient le plus longtemps. C’est sur ce terrain, certainement, que le Rocky Mountain Instinct BC gagne sa place. Frère, mais pas jumeau, du Slayer…

 


À l’aventure…

À quel usage se destine-t-il donc ? À celui de son appellation, au final très à propos ! BC, pour British Columbia ?! Je l’imagine effectivement bien à l’assaut de belles montagnes, à en embellir les moindres recoins. Quand l’occasion de faire étalage de son large bagage technique se présente.

Compagnon d’aventure qui pousse à faire preuve d’inspiration pour jouer avec le terrain. J’ai ainsi à plusieurs reprises osé tirer, sauter, m’engager dans des passages peu évidents sur un état de forme entamé, avec une certaine confiance.

J’ai aussi profité de sa capacité à savoir dire « oh fais moi tourner, tu t’oublies là » quand la fatigue se fait sentir. Une lecture qu’il faut avoir pour former un bon couple avec ce vélo, mais un bon repère pour espérer en tirer pleinement parti. Le Rocky Mountain Instinct BC ? Un bon vélo de montagne avant tout.

 


Étroitesse d’esprit ?!

J’en viens donc à conclure à son sujet. Et c’est au moment de le situer par rapport à la concurrence qu’un dernier constat me vient. De par sa conception décryptée ici, le Rocky Mountain Instinct BC s’avèrera toujours plus étroit, et fin à régler que certains de ses concurrents.

Il faudra faire preuve d’une certaine sensibilité et d’une certaine finesse pour l’exploiter pleinement. Notamment avec la clé de 3 et quelques pauses pour jouer des basses vitesses de l’amortisseur. D’où le tableau des réglages, que voici…

RéglagesAvantArrière
SAG30%30%
DétenteMilieu à 2/3 ouvertesMilieu à 2/3 ouvertes
Compressionsouverteouverte à 2/3 ouvertes
Token / Spacersoriginesans celui d'origine

Clics de détente et compression comptés depuis la position la plus vissée des molettes. SAG arrière réalisé assis/selle haute – SAG avant réalisé debout/bras en appui sur le cintre / épaule à l’aplomb du guidon.

Vis-à-vis de la concurrence ?

Je tiens ces derniers propos en ayant le Santa Cruz Hightower LT, à l’essai Endurotribe sur la même période que ce Rocky Mountain Instinct BC. Deux vélos sur le même segment, mais définitivement pas sur le même caractère.

Le canadien compte sur sa dynamique pour s’animer, quand le californien est de toute façon porté sur ses angles. Le premier est donc logiquement plus sensible à ses réglages que le second lorsqu’il s’agit de piloter. Les deux ne sont pas parfaits au pédalage, mais ont chacun leurs arguments : meilleure assise au canadien, meilleur rendement au californien…

Pour le reste de la concurrence, je vois tellement le Rocky Mountain Instinct BC comme un vélo de montagne, que je le place moins en concurrence des missiles Orbea Rallon, Norco Range et consort. Peut-être que parmis eux, le Yeti SB5.5C fait parti de ceux avec lequel il a le plus d’atomes crochus…

 


En conclusion

Reste qu’il me faut conclure. Si les échanges, presque infinis dans ce domaine, doivent se poursuivre, ils se feront volontiers en commentaires de cet article. Je conclus avant ça par l’habituelle question : pourquoi voudrais-je garder ce vélo ? 

« Sans aucun doute, je compterais sur le Rocky Mountain Instinct BC pour partir explorer les montagnes que j’aperçois au loin, de chez moi. Pour enfiler une veste, bourrer le sac de ce qu’il faut pour survivre, le prendre sur le dos quand il le faut… Et profiter à la descente, la plus longue possible, d’un vélo qui me pousse à faire corps avec la montagne, aiguiser ma lecture du terrain et en embellir certains traits, ou lignes, bien trempé(e)s. »

 

Positionnement & usage

En synthèse, le tableau de positionnement et d’usages permet, en un seul coup d’oeil, de saisir les capacités du vélo. (rafraichir la page si le tableau ne s’affiche pas)

Comparées à celles des autres vélos à l’essai permettra de répondre à l’éternelle question > par rapport aux autres, qu’en penses-tu..? rendez-vous sur la page du Comparateur d’essais VTT Endurotribe pour en savoir plus >  https://fullattack.cc/comparateur-essais-vtt-2016/

Rédac'Chef Adjoint
    1. @charly593038 > maintenant que l’on a roulé le Slayer et l’instinct, je comprends que l’altitude soit le dernier au tableau pour avoir une bonne vision d’ensemble de la gamme. Je me suis moi-même fait la réflexion. Il n’est pas prévu pour l’heure, mais on garde l’idée en tête 😉

  1. salut Antoine,
    Merci pour cet essai !
    As-tu prévu de tester le Transition Sentinel qui complèterait bien toute cette belle gamme d’enduros 29″ testée dernièrement ?

  2. Merci pour cette essai !
    Je reviens sur ta réflexion sur les roues, c’est le cerclage qui pêche ou c’est l’ensemble ?
    Je compte mettre ces cercles sur un Hightower couplé à des Hope Pro 4, pour une utilisation All mountain/Enduro…

  3. @Refpak : Sauf erreur les Asterion Edition One sont faites avec les mêmes jantes (Flow) donc ça doit être le montage d’origine qui pêche puisqu’avec les Edition One le comportement s’améliore.

  4. J’ai rien compris à certain paragraphe !
    A vouloir trop faire de figure de style et d’envolée lyrique vous decoller trop haut…

    Pas de détail sur la critique de la rigidité du cadre ?! Ça semble court comme test pour juger cela alors que c’est quasi un cc de l’altitude utilisé avec succès sur l’ews et malgré le fait que ce 29 soit labellisé all mountain, il sera sûrement utilisé par les pro lors de certain ews. Contrairement au slayer.

    Aucun mot sur comment le vélo pédale et grimpe.

    Rien compris aux comparaisons.
    Surtout cette phrase

    ‘Le canadien compte sur sa dynamique pour s’animer, quand le californien est de toute façon porté sur ses angles’

    Wtf ahah

    1. @Yann > On partage l’idée et c’est prévu : le Sentinel fais parti des prochains 😉

      @Refpak, @Eole & @Pierre > remettons bien les propos au sujet des roues dans leur contexte : pour un programme vélo de montagne, randuro, sortie à la pédale sans énorme notion de performance et rendement à outrance, les prestations sont bonnes. C’est en cherchant les limites du vélo, en le poussant dans ses retranchement, que les roues s’avèrent être le premier élément limitant. On les a passé à l’essai cette saison (article à apparaitre sous peu) : @Eole a raison, c’est au montage que l’on doit ce comportement.

      @Naoch > admettons que l’instinct soit effectivement un « copié/collé » de l’Altitude, donc que les cadres aient les mêmes caractéristiques de rigidité… La rigidité peut tout à fait convenir pour l’Altitude en 27,5 utilisé en compétition, et être plus tolérante/moins précise sur l’Instinct, aux roues 29 pouces qui sollicitent davantage le cadre.
      Pour préciser en la matière, et compléter à propos du pédalage : l’Instinct fait parti des rares vélo pour lequel j’ai été vraiment convaincu de l’apport de roues carbone (Santa Cruz Reserve pour l’occasion). Précision, dynamisme, au train comme à la relance… Le vélo y a gagné sans compromettre le grip ou le confort.
      Raison pour laquelle, entre autre, j’estime qu’il pédale de manière raisonnable et que la rigidité de son cadre accompagne les roues quand il faut pousser le vélo dans ses retranchements, mais qu’il ne s’agit pas pour autant de défaut ou de point noir. Il est simplement dans une bonne moyenne sur ces points.

      Enfin, pour expliquer les propos tenus dans la phrase citée :
      > https://fullattack.cc/2017/01/didactique-suspension-assiette-dynamique/
      > https://fullattack.cc/2017/10/verdict-essai-du-santa-cruz-hightower-lt/

  5. Bonjour et merci pour vos essais et commentaires toujours très instructifs. Une question cependant concernant la taille de l’engin : quelle taille avez vous essayée et par rapport à votre stature quelles impressions en ressortent? Je suis moi même un peu embêté avec mes 1.70m mais entre le S et le M je pencherais plutôt vers la plus grande. Mais votre avis m’intéresse même si je suis plutôt parti pour investir sur l’instinct non BC.
    Merci d’avance
    Fred

    1. 1m82, vélo essayé en Taille L. comparativement aux autres 29 pouces concurrents, eux aussi essayés en taille L (excepté le Orbea Rallon en XL, pour des raisons spécifiques) LE Rocky Mountain instinct BC ne parait pas tailler de manière particulière. Je dirais « dans la bonne moyenne ». Sur ce modèle, 1m70 est effectivement entre deux tailles. Vos terrains de jeu favoris, votre pratique et vos attentes peuvent guider : où roulez-vous principalement ? Quelle pratique avez-vous majoritairement si l’on considère les légendes du comparateur d’essai Endurotribe ? (https://fullattack.cc/comparateur-essais-vtt-2016/)

      1. Bonsoir et merci pour votre réponse. Alors concernant ma pratique c’est du VTT j’ai envie de dire! Plus sérieusement plutôt du allmountain en terrain assez cassant (les cévennes) mais j’aime bien me faire plaisir aussi dans des petits enduros locaux ou des raids plus longs…pas simple tout cà!! pour infos je suis actuellement sur un ancêtre, un Yeti 575 en taille S mais je le trouve de plus en plus petit et même si il a pu me convenir, j’avoue ne pas comprendre pourquoi j’avais pris cette petite taille. Donc je passerai bien sur une taille plus grande maintenant. Après je pense que les tailles actuelles ne sont plus comparables à celle « d’avant » mais bon… Voilà est ce que cela vous avance quant à votre future réponse je sais pas mais merci quand même d’essayer par avance.
        Fred

        1. Plusieurs éléments peuvent aider dans le choix. Il faut savoir qu’en l’espace de 5 ans, les géométries ont pris une bonne taille de plus. un S de l’époque serait un XS d’aujourd’hui. Il faut ensuite savoir qu’à taille équivalente, un 29 pouces donne naturellement le sentiment d’un vélo plus « grand », dans le sens où l’on y est positionné plus « entre les roues » plutôt que « au dessus ». Deux éléments qui suggèrent que naturellement déjà, un taille S moderne paraitra plus grand. À savoir enfin qu’un 29 pouces, même moderne, demande un pilotage différent d’un 26 pouces dans les portions sinueuses. Une différence qui est minimisée avec un 29 pouces de petite taille. De ce que je connais des Cévennes, sinueuses, cassantes et techniques…

  6. Salut Antoine,

    Petite question, est ce que tu penses quand changeant l’amortisseur par un Fox X2 permettant de baisser le boitier sans talonner grâce aux réglages basses et hautes vitesses, ainsi qu’une bonne paire de roues type Asterion E ONE, le vélo (cadre) est capable de donner un vrai vélo d’enduro race ou du fait de la géométrie on sera toujours sur un vélo dit  »montagne » ?

    Merci d’avance,

    Sportivement,

    Julien

    1. Ton idée est intéressante : tu as identifié les bons postes sur lesquels travailler (amortisseur et roues) > ça va dans le bon sens. Tu vas, je pense, te décentrer au sein de la plage d’utilisation du vélo et donc positionner ta configuration proche des limites, donc avoir potentiellement moins de marge de manoeuvre, ou disons, que le vélo sera certainement plus pointu à régler… Mais compte tenu de l’expérience à son guidon, ça ne me parait pas impossible… D’ailleurs, regarde : dans l’esprit, ce que tu envisage se rapproche de ce que les pilotes du Team Rocky Mountain font avec le Slayer ou L’altitude pour certaines EWS 😉

  7. Salut Antoine. Bon review!
    Question.
    Je suis perplexe dans mon choix pour mon enduro 29 er 2018. J’hésite entre le Yeti sb5.5 et le Rocky Mountain Instinct BC edition. Ma pratique est assez varié donc je cherche un enduro assez polyvalent. Je roule dans les trails standard avec ma copine ce qui implique de monté la montagne avant de la redescendre, et de l’ enduro plus agressif quand je suis seul.
    J’ai l’impression que le BC edition a plus un comportement de monter truck et le Yeti me semble plus joueur et plus rapide. Est ce que je me trompe? Qu’elle serait ton choix ?

    1. Quasi d’accord avec ta perception, à un détail prêt : le BC est plus confort. Pour moi, Monster Truck sonne comme un défaut, alors que là, on est sur deux très beaux vélos, simplement avec des caractères différents que tu as bien perçu à la lecture 😉

  8. Yo les gars j’ai vue que tu roule avec des afton pour pédale auto pourriez vous faire un article sur les chaussures pour pédale autos. En vous remerciant

  9. bonjour est-ce que le test est toujours d’actualité pour le model 2020 ou y a-t-il eu des évolutions notables ( au niveau équipement vu que la géométrie est identique) qui pourrait modifier ton ressenti lors du test.
    merci pour une éventuelle réponse
    cordialement
    kenavo

  10. bonjour
    je viens de vendre mon powerplay 70altitude pour un powerplay bc instint.
    pas de problemes particuliers sauf dans les virages ou je me sens moins à l’aise et je me posais la question de savoir ce que ca donnerait de mettre roue avant en 27,5 PLUS.
    qu’en pensez vous?
    en vous remerciant.

    1. Bonjour,

      à mon sens, mauvaise idée ! même si l’on entend parfois dire que les 27.5 pouces + ont le même diamètre extérieur que les 29, c’est uniquement valable en statique. À l’usage, ils s’affaissent forcément, et ça reviendrait à monter une roue avant plus petite. Ça ne va pas correspondre à la géométrie du vélo, ça va plonger de l’avant, et ça ne solutionnera pas le problème en courbe.
      Qu’est-ce qui pose problème plus précisément ? Est-ce que le vélo parait moins « vif/facile » à faire tourner ? Est-ce qu’il glisse de la roue avant et avez du mal à trouver son adhérence ? Quelques précisions nous aideront à vous donner les meilleurs conseils 😉

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