Coupe de France – La saison 2017 est lancée…

Treizième année déjà. À voir les saisons Enduro Series qui défilent, notre pratique ne pourra bientôt plus dire qu’elle est si jeune.  Après tout ce temps, on pourrait effectivement croire à une certaine forme de maturité.

Pourtant, l’expérimentation et la remise en cause sont peut-être ce qui fait vivre ce championnat historique, désormais Coupe de France Enduro. Règlement, format, plateau, catégories… C’est, du moins, ce que les observations de ce week-end d’ouverture, à Levens, laissent penser.

Tour d’horizon et perspectives de ce en quoi consiste la Coupe de France, en cette année 2017…

 


Temps de lecture estimé : 7 minutes / Photos : Kike Abelleira / Tribe Events


 

 

Nouvelles dispositions

Depuis quelques temps déjà, le roulage à vue n’est plus que de l’histoire ancienne. Équité et sécurité sont les deux leitmotivs qui priment sur le règlement de la Coupe de France Enduro. Les dispositions prises pour y parvenir impliquent que chaque trace soit reconnue à vélo avant chrono.

Jusqu’à l’an passé, cette disposition avait un effet particulier sur les épreuves au format Rallye, où toutes les liaisons s’effectuent à la pédale. Le parcours consistant la plupart du temps à une seule longue boucle, le samedi se retrouvait dédié aux recos, et le dimanche dédié à la course.

Pourtant, historiquement, un des fondements des Enduro Series repose sur une compétition sur deux jours, non un. Cette saison, l’idée est donc d’expérimenter un nouveau paramètre dans l’élaboration des tracés : deux boucles plutôt qu’une, réalisables en une demi-journée chacune. De quoi reconnaitre le matin, et courir l’après-midi. Et ce, chaque jour de course.

 

 

Nouvelles impressions

Une particularité qui a des effets directs sur le déroulement du week-end, et la perception de la course. Florian Nicolaï, local de l’étape à l’origine des tracés, avait proposé de monter au sommet du Férion. Puis enchaîner toutes les spéciales, pour redescendre en cascade jusqu’en bas.

Une belle aventure, mais une seule longue boucle, incompatible avec ce nouveau format de compétition. C’est donc, agencées différemment, que les spéciales clés du secteur se sont vues proposées aux pilotes du week-end : trois le premier jour, deux le second. Et un sommet de la montagne vu du bas, uniquement.

Empruntés à quatre reprises, les 600m de D+ en liaison pour se rendre au départ ont pris une autre dimension. D’autant plus lorsqu’il s’agit de répéter à l’identique le programme du matin, l’après-midi. La compétition perd en exploration et en aventure ce qu’elle gagne en précision et en finesse.

Notamment en matière d’analyse : la quarantaine de minutes de pause à la mi-journée pour digérer le parcours et se projeter vers la course n’ont plus commune mesure avec la fin d’après-midi, la soirée, la nuit et le petit matin qui, avant, permettaient de se projeter et se préparer entre recos et course.

 

 

Positionnement de la Coupe de France

C’est, en soit, un positionnement qui permet à la Coupe de France de se démarquer vis-à-vis des autres niveaux de compétition qu’elle considère dans son entourage : épreuves régionales d’une part, circuit EWS international d’autre part.

Les premières sont perçues comme des événements jouant sur la convivialité, l’aventure, l’évasion et la découverte d’un territoire. Les secondes comme le summum de la compétition, le très haut niveau mondial. Entre deux, la Coupe de France Enduro veut jouer le rôle de passerelle, anti-chambre de l’élite. Là où l’amateur compétiteur passionné a encore pleinement sa carte à jouer.

De ces rendez-vous où l’on vient pour rouler fort,la concurrence est rude et où la densité du plateau ne laisse pas de place à l’approximation. Une étape clé dans le parcours de bien des pilotes. Un juste milieu pour les plus raisonnables, qui veulent simplement s’étalonner sans forcément prendre tous les risques en Coupe du Monde… Une première opportunité de se mettre en évidence avant le grand bain international pour les plus prometteurs.

 

 

Plateau relevé

Format resserré, positionnement clé. Pas étonnant donc de constater un plateau particulièrement relevé sur l’ouverture de cette Coupe de France 2017. Non pas que tous les internationaux français aient fait le déplacement. La plupart sont, déjà, sur le départ pour la Nouvelle-Zélande…  Mais bien que les écarts sont fins et que la gagne se joue à peu.

Spéciales cassantes dans la pente suivies de tracés physiques, les parcours étaient sélectifs. Les crevaisons n’ont d’ailleurs pas manqué pour donner du piment à la course. Pourtant, à plusieurs reprises et à différents étages, les secondes d’écart se comptent sur les doigts d’une seule main. C’était forcément le cas le samedi soir après 3 runs chrono et à peine 12 minutes de cumul.

Et c’est encore le cas au final : 3 secondes à peine séparant Alex Cure (BH Miranda Racing Team), vainqueur, de Kevin Miquel (Commençal Vallnord Enduro Team). Thomas Lapeyrie (Team Sunn) complète le podium à 28s, alors qu’il a crevé dès la première spéciale. Qu’en aurait-il été autrement ?!

Les résultats completshttp://www.chronosome.fr/

 

 

Ah, les jeunes !

Derrière ce constat, le rôle passerelle de la Coupe de France pourrait bien trouver son salut dans une autre observation : sur 230 participants, 60 juniors ! plus d’un quart des inscrits avaient 18 ans ou moins. Un plateau riche et dense où faire ses preuves est un bon début.

Le constat serait même plus évident si le règlement comportait une catégorie Espoir – U21 ou une catégorie d’âge master plus basse, dès 30 ans comme d’autres circuits et sports le font. En bonne partie, les visages sont jeunes et le circuit accueille de nouvelles têtes d’étape en étape, d’année en année.

Il suffit d’ailleurs de lire les noms des 40 premiers scratch pour constater que ceux qui roulent vite sont jeunes ! Seuls Yannick Sénéchal – vainqueur master 1 – et une poignée d’autres – que l’on ne citera pas par respect 😉 – font figure d’anciens parmi cette jeune génération d’enduristes fougueux !

Les jeunes premiers du passé occupent désormais les avant-postes. Mieux, certains jeunes au talent évident se distinguent clairement. Thibaut Daprela, Albin Cambos, Youn Deniaud notamment, n’en finissent pas d’être insolents de facilité.

 

 

Où sont passé les autres ?!

Mais alors, où sont passé les autres ? Les plus talentueux jouent leur cartes en Coupe du Monde. Les plus anciens, chez les masters, où la compétition est toujours aussi rude. Finalement, les cadres originels de la Coupe de France sont à trouver parmi l’organisation : Fred Glo et Alex Balaud, fidèles au poste. La famille Fantinato, Chronosome, aux chronos.

Parmi les teams aussi : les historiques Rocky Sport et Massilia Bike System toujours fidèles à l’air de stationnement pour y assurer une présence et une certaine animation. Presque dommage, à ce sujet, que la cérémonie protocolaire ne fasse pas plus honneur au classement par équipe instauré l’an passé.

On pourrait donc penser qu’avec le temps, les Enduro Series – Coupe de France changent de visage pour se positionner parmi le paysage qui évolue. C’est en partie vrai. Mais cette idée est toute autant intéressante au moment de lire la feuille des inscrits au Trophée VTT AE Alltricks…

 

 

Laboratoire permanent

Mue nécessaire pour certains, laboratoire permanent pour d’autres. Les Enduro Series ont finalement toujours été l’occasion d’expérimentations pour tenter de trouver le format idéal, si tant est qu’il existe à ce niveau de compétition.

Sans même parfois le savoir, les participants en sont des précurseurs. Certains l’ont bien compris. Giordanengo, Golay, Marovelli, Amour, Gabrillargues, Dola, Vouilloz, Sapin… Les têtes d’affiche VTTAE d’aujourd’hui ne sont autre qu’une partie des précurseurs VTT Enduro d’il y a dix ans.

Une partie du moins, qui semble une fois de plus se retrouver dans l’élaboration d’un concept novateur. Les nombreuses discussions au sujet de ce que devra(it) être leur compétition animaient d’ailleurs les travées du paddock.

Liaison plus longues, plus techniques, plus belles. Temps impartis plus courts, nombre de spéciales accru, cumul de chrono plus important. Les réflexions vont bon train et certains semblent dans les starting-block  pour franchir le pas.

 

 

Chaque chose en son temps…

Reste pour cela à ce que le potentiel de participant se confirme. En dessous de 150 participants dans cette catégorie, il semble difficile de franchir le pas d’un dispositif particulier, nécessairement exigeant en terme de moyens.

Pour l’heure donc, le VTTAE reste une catégorie à part entière de l’organisation de la Coupe de France Enduro 2017. Un circuit qui débutait ce week-end de mars, et se terminera cette année fin juillet.

Nul doute que les prétendants au classement final étaient présents sur cette première étape printanière mais excentrée, géographiquement et dans le temps.

Rendez-vous désormais à Raon l’Étape (88), dans deux mois, puis Allos (04), Samoëns (74) et Les Orres (05)  pour la suite du circuit national. Dès lors, une fois de plus, le temps fera son oeuvre afin de dessiner le classement général final de la Coupe de France Enduro Series 2017..!

 

 

La vidéo du week-end d’ouverture

Rédac'Chef Adjoint
  1. J’ai testé a peu près tous les formats de l’enduro. Pour préserver l’équité et pouvoir  »ouvrir » en (relative…)sécurité il faut en effet un tour reco et un tour chrono. La formule de l’année dernière était pas mal, avec reco le samedi et chronos le dimanche. Le problème vient du fait qu’il fallait ( et qu’il faut encore) respecter les temps de liaison, qui sont supers larges, et du coup la journée ( les 2 demi journées désormais) est longue et chiante. En plus on peut pas rouler avec qui on veut, entre potes car il faut respecter l’ordre des numéros.
    La formule idéale est de mon point de vue celle qu’utilisait la riderz cup, à savoir un tour à la cool entre potes le samedi, avec (là c’est le top ) une spéciale chrono le samedi en fin d’aprem (comme on a fait à Raon l’année dernière) et un rallye normal le dimanche.
    L’impression qui domine pour moi à Levens c’est 2 longues journées pour seulement 23′ de chronos, et beaucoup beaucoup beaucoup trop de temps morts où on attend…sans parler des 2h d’attente sur la place de Levens en attendant la mini spéciale urbaine même si l’ambiance entre riders est toujours aussi sympa
    Après faut voir si une reco un peu moins  »officielle », avec des temps libres, est possible vue le règlement FFC…
    Yannick Sénéchal, catégorie  »vieux qui lachent rien »

  2. bah oui, c’était mieux avant… 😉 le fait de plus pouvoir rouler avec mes potes m’a vite saoulé ces dernières années, on roule tout seul pendant 2 j sans voir ses collègues, ça m’a fait lâcher l’affaire. Les runs de reco aussi, on est en demi teinte, pas trop dedans….
    Je préférai largement les 10 runs par we avec plus de 2h de chrono sur certaines manches !!

  3. @ yannick
    Sentiment largement partagé. Un excellent week-end passé dans un environnement des plus sympathiques à rouler de belles spéciales. Dommage du peu, en termes de roulage, par contre.
    Un autre vieux, bien moins rapide

  4. Salut à tous, oui c’était mieux avant est de loin, ou l’on enquillé 10 000 de D- par WE ou il y avait une ambiance plus d’aventurier et de découverte ou chaque RUN comptait. Les recos n’amènent pas d’équité dans la mesure ou les locaux connaissent par coeur les spéciales limées toutes l’année .Et que dire de la fédé avec ses P….. d’étiquettes qui n’ont jamais été vérifié du WE et que l’on passe des plombes à décoller après la course. D’ailleurs je vous conseille à tous de les poser sur un autre support autocollant ( scotch,chaterton …) qui lui est très facile à enlever. Je rappel que le but premier était d’éviter que le pilote ne change de monture ou d’équipement pendant le WE . Mais qui peu se payer 2 VTT de compétition ? De plus le pilote qui explose une roue en début de spéciale n’a plus aucune chance de scorer du WE alors pourquoi lui infligé encore une pénalité ??? Enfin je terminerai par cette foutue fédé qui à aucun moment de la course de Levens n’a vérifié que les pilotes portaient bien leur dorsale.
    Un vieux Haut-Marnais qui roule pas vite et qui était présent en 2003 sur la fameuse TRIBE 10 000 et qui attend beaucoup du parcours « originel » de cette année; et qui sait de quoi il cause. C’était mieux a…. .
    A méditer Mrs les organisateurs : Pourquoi n’y a t’il pas de recos sur le Paris /Dakar ?

  5. Pour avoir roulé un peu en enduro series, surtout à Valloire en 2010 avec la spéciale longue de 40minutes je trouve le nouveau format de course pas très excitant.

    Le pilotage à l’aveugle permettait de mettre tout le monde à égalité, pros et amateurs. Et du coup ca enchainait les spéciales, quitte à les refaire plusieurs fois. Ca faisait un vrai weekend de vtt. Là en effet, ca donne pas envie de se déplacer pour 25 minutes de chrono en 2jours.

  6. L’enduro a évolué, mais c’est moins cool pour les amateurs.
    Cette spéciale a Valloire était un des must de la saison avec celle du dimanche matin à la Tribe que l’on faisait 4 fois !
    A Valberg sur l »enduro du Mercantour ils avaient réussi a mixer un format rallye hard le samedi avec du télésiège le dimanche. Ca vallait le coup de se tapper 12h de route dans le we car le temps en spéciale valait le coup. Bon, ils ont arreté, dommage !
    un ex jeune qui devient vieux…

  7. Heu 4 fois 600m de dénivelé + à la pédale sur une épreuve…ça ressemble plus à un XC ou un all mountain qu’un enduro pour moi :o(

    Equité pour moi rime avec pilotage à vue….à l’ancienne quoi.
    Je ne connais pas le format enduro series mais j’ai fait plusieurs enduro régionaux (EREC de Faulx et de Givrauval, Breizh Enduro Series de Saint Goueno, Enduro des Roches à Saint Dié des Vosges).
    Mais à mon sens les recos favorisent les locaux qui roulent les spots à l’année et enlèvent du piment et de l’improvisation (valeur chère à l’enduro comme en rallye moto).
    Pour la sécurité, une autre option est de prévoir des chicken line pour les passages hard (j’ai vu cela sur l’Enduro des Roches et les breizh enduro series). Donc tu ne veux (ou tu es trop cramé pour) pas sauter cette double ou ce gap tu prends la chicken et tu perds un peu de temps mais tu arrives entier.

    Signé un vieux enduriste de 45 balais qui compte rouler encore longtemps ;o)

  8. Bonjour à tous,
    J’ai bien lu tous vos commentaires à propos du format actuel des enduro series / Coupe de France FFC.
    J’aimerais vous apporter ma vision. Je pense bien connaître le sujet de l’enduro VTT puisque je suis sur le circuit ES depuis 2003, comme compétiteur d’abord (plusieurs victoires d’ES au compteur) puis comme organisateur (responsable du balisage du circuit ES/Coupe de France depuis 2011).

    Quand je vous entend dire que c’était mieux avant, c’est un point de vue.
    Pour ma part, je dirais plutôt que c’était différent. On était moitié moins au départ des épreuves, le niveau d’ensemble était largement moins relevé, l’enduro était une discipline franco-française,…
    Depuis le niveau des compétiteurs s’est élevé et densifié, la discipline s’est mondialisée, … bref comme toute nouvelle discipline qui grandit et s’internationalise, les évolutions réglementaires et sportives sont nécessaires et indispensables pour que justement la discipline ne parte pas dans tous les sens et reste au plus proche de l’esprit d’origine.

    Comme cela est mentionné dans l’article le circuit Enduro series / Coupe de France se place désormais comme un niveau intermédiaire entre les circuits régionaux et internationaux.
    C’est donc entre autre par la force des choses un circuit de formation pour les futurs top pilotes français qui brilleront (on l’espère) sur les manches EWS.

    La réglementation internationale impose au moins un passage en reconnaissance sur les tracés avant la course. Dans ce contexte, le circuit devait donc s’adapter et proposer un format avec reco se rapprochant de ce qui se fait à l’international mais sans pénaliser la majorité des amateurs qui viennent se confronter au niveau national sur le circuit officiel français.

    Alors oui le format actuel n’est peut-être pas l’idéal mais c’est celui à mon sens qui permet, tout en restant sur la configuration initiale de 2 jours de course de la serie (pas besoin donc pour les compétiteurs de poser de congés supplémentaires pour les recos), de concilier au mieux cet aspect reco obligatoire et chrono. De mon coté j’ai entendu aussi beaucoup de gens qui adhéraient à ce nouveau format.

    Tout l’enjeu, et c’est notre objectif, est de continuer à proposer un circuit de qualité en adéquation avec les contraintes actuelles (augmentation de la fréquentation des épreuves, élévation du niveau des concurrents, sécurités des compétiteurs, équité sportive, formation de compétiteurs performants, nouvelles réglementations,…) tout en gardant au mieux l’esprit bon enfant et convivial qui fait la force des épreuves d’enduro.

    Enfin je terminerai sur le fait que avant comme vous dites l’enduro se pratiquait quasiment uniquement en station dans les Alpes. Depuis la discipline a gagné toute la France, et le circuit national se doit donc de couvrir au mieux le territoire et pas seulement les stations des Alpes (pour exemple la manche de Raon l’an dernier a fait l’unanimité et pourtant il n’y avait pas de remontées mécaniques et moins de 25 mn de chrono cumulé au final). Et il ne faut pas rêver, on ne fera jamais 40mn de chrono cumulé + les recos en faisant toutes les liaisons à la pédale…

    Voila je n’avais pas d’autres prétentions que de vous sensibiliser sur l’environnement général qui nous a amené à faire évoluer les formats. A votre disposition pour en reparler sur les événements.
    En attendant, bon ride à tous !!

  9. Salut Alex, effectivement cela fait un bout de temps que tu es sur les circuits et que tu t’investis sur les courses. Cependant, est ce que les EWS sont dans le vrai en faisant des recos ??? Quid des vignettes sur le cadre??? Pourquoi pas plus d’étalonnage d’âge dans les classements???Pourquoi ne peut on plus rouler avec ses potes??? pourquoi ne peut on pas prendre le start à plusieurs??? Etc…. (comme c’était le cas Avant)
    Nous les pilotes manquons d’interface avec les organisations pour échanger, proposer des idées.
    Ceci dit je reste moi aussi à disposition et j’espère te rencontrer à Raon pour échanger autour d’une bière.Bon ride à tous.

  10. Slt alex, merci pour ton retour. Pas de besoin de rappeler ta contribution et ton implication, elle a été, et continue, a etre exemplaire dans la promotion de la discipline. Tu es reconnu pour cela. C’etait un peu la nostaligie nostalgie qui parlait… ! On etait quand meme pas loin de 400 au depart des manches vers les années 2007 a 2010.

  11. Tiens, en parlant d’évolution et des années qui passent, endurotribe a 10 ans je crois cette année ! Bon anniversaire !

  12. quand on fait les comptes, l’enduro en général et enduro tribe en particulier ont bien évolués depuis 10 ans. Ça mériterait presque un article…
    Quentin, t’es toujours là?

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