Un Objectif Epic – Chapitre 3, le montage…

Le projet Objectif Epic a démarré, le choix du cadre est arrêté, ça y est ! Les subtilités sont lancées. Comme le bon bouclard passionné encore capable de conseiller pour un montage à la carte et aux petits oignons. À l’image du bon chef produit, roi de la ref et Ninja d’excel, que le choix d’un galbe, d’une largeur de jante ou d’une longueur de potence hante des journées entières avant de valider un forecast.

Il ne s’agit pas seulement d’accumuler les références, de procéder à un vulgaire assemblage. Monter un vélo est une affaire de cohérence et d’objectifs clés. D’autant plus lorsqu’il s’agit de s’y prêter pour le Radon Epic Enduro. Quoi privilégier ? Quoi ne pas négliger ? Comment procéder ?! Éléments de réponse au sein de ce nouveau chapitre d’Un Objectif Epic..!

 


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Une chance à saisir…

On l’a vu au moment de justifier le choix du Canyon Spectral CFUn Objectif Epic n’est pas qu’une banale participation à la compétitionsi tant est qu’y participer puisse être banale en soit. C’est aussi, et surtout, une occasion presque unique de procéder à des essais particuliers, qui puisse nous éclairer.

Normal donc que cette logique apparaisse au moment de procéder à l’appel des prétendants. Certains ont soulevé la question du prix : une limite est-elle fixée ?! Non, tout bonnement parce que je ne cherche pas ici à profiter d’un quelconque statut, mais bien de l’assumer.

Il aurait été facile de se contenter des références incontournables du marché. Mais l’idée est bien de laisser l’opportunité à certaines marques et certains produits de faire leurs preuves, ou non, le moment venu. Voilà qui constitue une première idée majeure, au moment de dresser la liste des prétendants.

 

 

Une marge à exploiter…

Après le prix, vient le poids ! On a bien trop souvent été habitué aux férus du gramme qui jouent de la vis titane et de la moindre pièce carbone pour battre des records. Peine perdu ici. Certains des prétendants au montage ne sont pas des plus léger sur la balance.

Mais qu’importe. En matière de poids, l’approche est tout autre. Par rapport à certains concurrents, le cadre du Canyon Spectral CF est relativement léger. Moins de 2kg – sans amorto. Ça peut paraître fin, mais pour avoir étrenné son homologue aluminium plus que de raison, j’ai bon espoir qu’il en soit de même avec la fibre noire.

Ce pari du petit vélo laisse surtout une marge en terme de poids ! De quoi favoriser la fiabilité à certains postes clés. Je vise donc la barre raisonnable que l’expérience a fini par me forger. Un vrai enduro de compétition, fiable et efficace, se situe rarement sous la barre des 13kg, pédales, préventif et vrais pneus compris. 13 kg, +/- 500g, objectif avoué pour passer une journée sereine, sans tirer un boulet.

 

 

… Et des objectifs à remplir

À propos d’objectif, une monture à 13kg, fiable et efficace, à promener 12h durant, n’est pas anodin. Les trois autres idées phares qui guident ce montage ne le sont pas non plus !

En premier lieu, l’ergonomie. Tant de temps passer à pédaler, pousser et piloter ne s’aborde pas à la légère. Trop de risque de réveiller des douleurs, anodines au départ, handicapantes voir rédhibitoires ensuite. La taille L du Canyon Spectral CF est validée de longue date par mon expérience au guidon de la version alu. Hauteur, recul, qualité d’appuis et débattement à la selle. Longueur de potence. Largeur et galbe du cintre. Ergonomie des grips sont autant de points sur lesquels j’entends jouer pour me sentir comme à la maison.

« Ergonomie, cohérence & performance »

La cohérence ensuite. J’ai eu l’occasion d’en parler à travers différents essais. Un vélo est un tout. Un ensemble cadre / roues / pneus / cintre / potence / fourche / pédalier qui forment des chaînes faisant le lien entre le pilote et le terrain. Et parfois, il suffit d’un maillon faible, d’une erreur de casting, pour gâcher le rendu et la fête. À moi donc de cerner le caractère de certains éléments pour composer des liens cohérents.

La performance enfin. Le Radon Epic Enduro est une compétition. Et si je maintiens que le résultat n’est pas un objectif en soit, ma performance propre, et celle de ma monture, sont bel et bien au centre de mes préoccupations. Nul doute, donc, que chaque élément soit passé au crible avant de prendre le départ. Est-il en mesure de tenir la distance et le choc ? Tel est bien la question que chacun va avoir à subir… Implacablement..!

 

 

 

Tout au couple…

Dans tous les cas, chaque prétendant doit se plier au même rite de montage : un serrage au couple. La clé dynamométrique et, si besoin le frein filet, comme alliés. Tout bonnement parce qu’une monture, qui doit subir plusieurs heures de roulage d’affilé sans forcément être re-controlée, se doit d’être impeccable.

Et qu’en matière de fiabilité, de durabilité, de confort et de silence de fonctionnement, il n’y a rien de mieux que de tout serrer au couple juste et nécessaire, plutôt que de commencer par tout sur-contraindre. Une des meilleures précautions à prendre, et finalement la plus basique, pour s’assurer que rien ne craque ou se fasse la malle en cours de route…

Clé dynamo en main et composants soigneusement alignés sur l’établi, il est temps de s’y coller et de dévoiler la liste, exhaustive, des valeureux prétendants, ralliés à cet Objectif Epic…

 


 

 

 

Fourche – Formula 35

 

J’ai eu l’occasion de goûter au fonctionnement des fourches Formula au lendemain de l’EWS Finale. Un premier contact pour mesurer le potentiel des produits. Débattement, dispositifs pour favoriser la sensibilité même lorsque ça vrille ou chauffe, larges solutions d’ajustement hydraulique, possibilité d’ajustement de la progressivité et rigidité mesurée du châssis sont autant de points qui, s’ils sont aussi efficients qu’on peut le souhaiter, peuvent faire mouche sur le Radon Epic Enduro.

« Quelque part entre RockShox et Öhlins »

Après les premiers roulages, globalement, je situe les prestations quelque part entre celles, bonnes et polyvalentes, des produits RockShox, et celles, plus pointues, des produits Ölhins. Notamment par une détente haute vitesse bien gérée qui évite les coups durs quand ça tape fort. Reste un châssis relativement flex auquel associer les bons composants pour être cohérents.

 

 

 

Amortisseur – Du ressort dans l’air ?!

À bien y regarder, il est une certaine tendance qui se dessine parmi les top-pilotes Enduro World Series. En 2016, certains n’ont pas hésité à rouler avec des amortisseurs à ressort ! Gain supposé ? Une constance accrue lors des longs runs cassants que la compétition peut proposer.

Pour autant, la tendance ne va pas forcément se préciser dans les mois et années à venir. N’oublions pas que, tranquillement, les amortisseurs prennent le virage du Metric, sensé apporter d’autres réponses qu’un retour pur et simple au ressort.

« La tentation est grande… Une affaire de millimètres ! »

En attendant, à voir le terrain cassant du Radon Epic Enduro, et le petit débattement du Canyon Spectral CF, la tentation est grande ! Il n’est donc pas impossible que je mène au moins l’expérience dans les semaines à venir.

Reste à composer avec certaines contraintes qui réduisent le champ des possibles : 190x51mm et un diamètre maximum de 57mm. L’affaire se joue au millimètre. Fast Suspension, qui sort tout juste le Holy Grail, est sur le coup. Réponse sous peu…

 

Roues – Mavic Deemax Pro

Des suspensions qui doivent tenir sur la durée et un cadre aussi léger que précis, reste à composer le reste de la même veine. À commencer par des roues qui apportent leur pierre à l’édifice plutôt que de transmettre bêtement.

Depuis mes récents essais, je prête aux produits Mavic du moment une belle capacité à être aussi confortables frontalement que précis latéralement.  En plus d’une année d’essai, j’ai noté qu’il s’agit d’un comportement qui se marie à 90% des vélos. Les premiers roulages du Canyon Spectral CF confirment qu’il s’agit d’un cadre qui s’y prête.

« Valider un possible avancée à l’épreuve du terrain »

Et puis, les faibles pressions exploitées à l’essai de la nouvelle largeur de jante avant me font de l’oeil ! Le gain est notable et d’autant plus appréciable pour augmenter les capacités de confort et de grip d’une monture qui se présente comme un petit vélo, mais qui l’est finalement de moins en moins au fur et à mesure de mes choix…

Et puis, les commentaires sur la fiabilité Mavic vont bon train. On les entend. L’épreuve est belle et les heures de selle pour s’y préparer s’enchaînent. Autant saisir l’opportunité d’en avoir le coeur net. S’ils doivent se montrer récalcitrants, on le saura…

 

 

Pneus – L’enquête

En bout de chaîne, le choix des pneus est plus que jamais primordiale… À double titre ! Leur résistance garantie d’arriver à bon port, sans encombre. Leur comportement, ensuite, prend une part non négligeable dans les innombrables réactions du vélo avec lesquelles il va falloir composer sur plus de deux heures de chrono cumulé.

Sur ce point, rien n’est arrêté. Je mène tout bonnement un essai comparatif d’envergure entre les carcasses Enduro du marché. Ces pneus autour du kilo, intercalés entre pneus XC renforcés et carcasses de descente, qui nous sont destinés. Michelin Reinforced, Specialized Grid 2 Bliss Ready, Maxxis Double Down, Schwalbe Super Gravity, Mavic XL, Continental ProTection Apex, Hutchinson Hardskin 2×66 ont répondu à l’appel.

L’enquête doit aboutir à une classification des produits selon différents critères. Une synthèse au sein de laquelle chacun d’entre nous puisse trouver en un clin d’oeil le produit sensé le mieux répondre à ses attentes. Sur ce poste aussi, il y a donc match ! J’alterne actuellement les montes de pneus. À chaque semaine sa marque. Et si une petite tendance se dessine, il reste encore du chemin avant de lever toutes les incertitudes et arrêter un choix définitif…

 

 

Anti-Crevaison – ProCore vs Huck Norris

Quoi qu’il en soit, j’éprouve les pneus de cette enquête à sec : sans préventif ni dispositif anti-crevaison dans un premier temps. L’occasion de mesurer l’étanchéité et la résistance intrinsèque de chacun. Mais dans tous les cas, les essais déjà menés à l’automne dernier m’ont convaincu !

Les pressions plus faibles suggérées par la jante avant plus large ont un intérêt. Mais elles demandent à s’harmoniser avec l’arrière plus exposé aux chocs impromptus. Il me parait donc inévitable, voir même absurde alors que j’en dispose, de prendre part au Radon Epic Enduro sans mousse Huck Norris. À moins que le Schwalbe ProCore, à l’essai plus récemment, démontre certains avantages. Il y a match, mais dans tous les cas, l’un des deux sera de la partie. C’est une certitude..!

 

 

Poste de pilotage – Le match

Fourche, roues, cadre, pneus… Les chaînes qui lient le bonhomme au terrain commencent à se constituer. Parmi ses traits de caractères, la Formula 35 compte notamment sur un châssis qui ne se veut pas aussi raide que certains de ses concurrents. Un parti pris assumé avec lequel je doit composer.

C’est donc sur l’un des derniers chaînons, le choix de l’ensemble cintre + potence que je me réserve la plus grande marge de manœuvre. Plusieurs opportunités se sont présentées à moi. La nouvelle gamme Truvativ Descendant en 31,8mm, cintre aluminium et carbone, en premier lieu. L’occasion d’obtenir un premier ressenti entre les deux matériaux.

Les réputés produits Spank ensuite, avec l’ensemble Oozy en deux versions : avec, et sans Vibrocore. Après tout : terrain cassant, petit vélo, longue durée. L’occasion ou jamais d’insérer ce type de produit sensé filtrer et en saisir l’intérêt.

Enfin, la version 35mm carbon des réputés Renthal Fatbar et Apex pour mesurer en quoi ce nouveau diamètre peut avoir son intérêt. Dans tous les cas, l’occasion aussi de mettre à l’épreuve différents galbes et différentes longueurs de potence pour travailler l’ergonomie. On y vient…

 

 

Grips – Solution ergonomique ?

J’ai d’ores et déjà 3 longueurs de potence sous le coude. De 40 à 60mm, je me réserve une petite marge de manœuvre pour déterminer le meilleur compromis. Notamment vis-à-vis des lombaires et de la position au pédalage, qu’il faut bichonner.

Je boufonne presque ici volontairement, pour le clin d’oeil à la première partie nocturne de l’épreuve. Les grips SB3 à l’image sont fluorescents. Une idée pour ne pas perdre un vélo tout noir dans l’obscurité ?! Trêve de plaisanterie, les premiers roulages livrent déjà leurs verdicts.

Pour ma part, des fourmillements aux petits doigts, en liaison, passées les 3h de selle. Rien de grave. Angles des cintres et longueurs des potences peuvent aider. Grips ergonomiques aussi. Une tendance identifiée parmi les fabricants de tels produits. J’y reviendrai, mais il me semble intéressant de se prêter au jeu… Affaire à suivre.

 

 

Selle – Ergon SME3-M à l’essai…

En matière d’ergonomie, la selle qui doit prendre place sur les 125mm de course de la RockShox Reverb a son mot à dire également. À ce propos, Ergon fait partie des marques qui se positionnent le plus clairement sur la pratique de l’Enduro, en dédiant un modèle à part entière dans sa gamme.

Simple manœuvre marketing ou produit réellement à propos ? La meilleure manière de s’exprimer de manière crédible reste l’essai. C’est donc la Ergon SME3-M qui prend d’abord place sur le Canyon Spectral CF. Les longues heures de selle à effectuer en préparation doivent en valider la pertinence.

Pour l’heure, les arguments de choix (elle existe en deux tailles dont les critères s’évaluent ici) et de conception (formes et appuis de l’assise en correspondance avec ce que j’attends d’une selle) démontrent quelques bonnes prestations sur le terrain.

 

 

Transmission – Sram Eagle à l’épreuve !

Avec ce qu’il faut pour être bien équilibré et bien s’orienter sur le vélo, reste un troisième point essentiel : se propulser ! Autrement dit, la transmission ! Ici aussi, certains choix cruciaux pèsent dans la balance.

Le choix du mono-plateau, pour commencer. Une envie forte pour simplifier au maximum l’expérience. Je reste fidèle à ce que j’ai pu écrire à l’épreuve même des pentes du Radon Epic Enduro l’an passé, pour l’essai du Orbea Occam AM : plus la journée passera, plus la simplicité aura du bon face à une lucidité fluctuante.

En la matière, c’est la dernière avancée SRAM, le groupe Eagle, version XO1, qui passe l’épreuve. Avec 50 dents et une plage de 500% à la cassette, le SRAM Eagle propose sur le papier une étendue bien à propos pour affronter les pentes du Haut-Languedoc. Je ne vais pas manquer de mesurer à partir de quel moment elle prend tout son sens.

Notamment pour continuer à pédaler plutôt que me porter sur mes jambes. Pour mouliner ensuite, plutôt que de tendre le psoas, solliciter les lombaires et me tendre plus tôt que prévu. Rester relâché et détendu dans la durée sans m’encombrer pour autant.

Reste qu’avant ça, comme toute nouvelle transmission, le Sram Eagle doit passer l’essai avec succès. En matière de fonctionnement, en matière de réglage, en matière de fiabilité. Ici aussi, l’occasion était trop belle pour se priver d’un bel essai à l’épreuve du terrain, du vrai !

 

 

Freinage – Magura MT Trail

Dernier poste important, et pas des moindres vu les 4600m de D- au programme, le freinage. En la matière, Magura n’est pas la première venue, mais une série de freins moins bons qu’à l’accoutumée a quelque peut pu écorner la notoriété de la marque. Pourtant, les Magura MT Trail mis à l’épreuve ici démontrent de belles aptitudes lors des premiers roulages.

Dans la forte pente notamment. Sur 2min30 jusqu’à présent. Disques en 180mm, plaquettes organiques. Ça sent forcément la plaquette en bas, mais pas de perte de puissance à déplorer. Et surtout, un toucher constant et souple. À tel point qu’il me faut un moment d’adaptation pour ne pas bloquer abusivement les roues à chaque fois que je remonte sur le Canyon Spectral CF en ce moment.

Une puissance sans effort que j’espère retrouver plus longuement dans la pente du Radon Epic Enduro, avec plaquettes frittées, disques en 203mm et leviers un doigt dont je dispose. C’est en tout cas un avantage pour le bien de mes bras sur lequel j’aimerais compter.

 

 

En bonus – Les petits à côté

Less is more ! Plus le montage est simple et le nombre de pièce limité, plus le risque d’avarie est contenu. Pour autant, il reste quelques petits détails non négligeables. Les protections du cadre et du bonhomme notamment.

Un kit All Mountain Style noir des plus esthétiques et efficaces du marché. Et un garde boue avant pour éviter de s’en prendre plein les yeux si le terrain s’avère humide par moment. Pas d’autres fioritures pour le reste, si ce n’est un câble de dérailleur téflon, et une gourde Fabric au porte gourde des plus épurés.

Pour le reste, c’est sur la tenue que la suite de mes recherches porte. Notamment parce que je n’apprécie pas plus que ça de fixer milles choses sur le vélo, avec les risques de pertes et d’endommagement que ça comporte. Je préfère encore avoir l’essentiel sur moi, à portée de main. Mais ça c’est, encore, un autre sujet 😉

 


 

Petite mise au point…

En voilà des éléments à essayer, et des points à valider. D’autant plus si l’on considère les interactions que les uns peuvent avoir sur les autres. Sur le papier, les arguments ont du sens. Sur le terrain, la cohérence doit encore s’avérer et s’ajuster.

C’est toute la tâche de mise au point qui m’incombe d’ici au Radon Epic Enduro. Le vélo est monté, il roule, et les premiers essais m’ont déjà permis de valider quelques points essentiels. J’entre désormais dans le vif du sujet de mon entraînement. Les premières intensités et la phase de préparation spécifique se précisent.

Le mois de février promet une sacrée montée en puissance à ce sujet. Entre un séjour à Finale, un autre sur les traces de l’Epic et une première compétition début mars, le temps est compté et chaque opportunité d’essai plus précieuse que la précédente. Suspensions, pneus, transmission, freinage et poste de pilotage vont, se figer au fur et à mesure du protocole.

Ça tombe bien, c’est mon job, et ce serait de la fausse modestie que de bouder mon plaisir. La tâche qui m’attend est tout bonnement la partie la plus plaisante du projet. On y est ! Les notes vont bon train. Promis, dès qu’elles en contiennent suffisamment pour vous en dire plus sur cette phase de mise au point, j’écrirai un nouveau chapitre d’Un Objectif Epic 😉

 

À très vite, Antoine

Rédac'Chef Adjoint
  1. J’espère que l’expérience de l’amorto métal sera poussée jusqu’au bout et qu’on pourra avoir un debrief sur ce type de montage vs une sortie de 100 kils et 4500 m !

  2. top comme d’habitude,

    en ce qui concerne l’investigation sur les pneus, dans les gammes des fabricants en enduro il y a aussi les versions « exo, snake skin,  » etc…
    et ce choix peux faire gagner près de 200g par pneu, c’est le genre de montage du top 10 de la transvésubienne par exemple (et ils prennent même du plus fin encore).
    et sur l’épic je me dis que 400g au total sur le train roulant c’est énorme sur 12h de course.

    il y a même chez scwhalbe des pneus qui peuvent complètement répondre au sujet les nobbynic snakeskin double défence, ils cumulent les protections avec un poids super raisonnable de moins de 700g en 2.25

    seule la carcasse sera un peu plus souple, mais est-ce vraiment un mal? les jantes larges sont là

  3. freeskieur73, Je pense que le choix des pneus est vraiment à faire en fonction de l’objectif de chacun. Si tu joues le classement il faut attaquer dans les spéciales et il serait donc très risqué de monter plus Light. En revanche si l’objectif est d’être finisher tu peux « peut être » prendre le risque de monter de pneus plus Light.
    Quoiqu’il en soit, Il faut quand même se rappeler que L’epic n’est pas une TransV et que le classement se joue en descente!
    Aussi, d’expérience, prendre des risques pour gagner du poids n’est jamais payant, bien au contraire…

  4. Je confirme que le collage des filets est primordial: l’Epic, ça dévisse un homme et son vélo. Les pneus, s’ils lachent, provoquent une fin immédiate de course: la jante sera cassée sur le premier impact (vu 2 fois en 5′ en 2015). Tout doit être fiable, surtout les pneus !

  5. Moi sur conseil de simon andre j ai monter un taipan en 2,25 gomme rr,en hardskin nickel j ai pas crever de tous l epic et un high roller en 2,40 devant .Potence en 70 position ideale pour pedaler bon jai mis 13h …

    1. @NoEnclumeSVP > si elle ne va pas au bout, j’en livrerais de toute façon les raisons 😉

      @Manu A > pour l’instant, je roule avec un 32 tel qu’il m’a été livré. C’est bien passé sur la dernière sortie de 4h30, 40km, 2000m de D+. Je n’ai pas précisé pour deux raisons : je n’ai pas arrêté mon choix, et j’attends de voir si avec cette plage de 500% la question se pose vraiment. Pour l’instant, je pencherais pour dire que non 😉

      @freeskieur73 > à l’essai du Huck Norris, j’ai essayé de rouler avec un pneu light : Mavic Quest de base. J’ai roulé fort, abusé plusieurs fois, sans crevé. Je me dis donc qu’effectivement, il doit y avoir quelque chose à jouer de ce côté là. Mais je ne l’envisage pas encore, pour deux raisons. La première, je ne vais pas attendre l’Epic, et flinguer ma prestation, pour ça. Si je dois le valider en compétition, ce sera avant ,sur une course de préparation. Deuxièmement, en attendant, comme pour d’autres aspects de ce montage : je dois concilier avec des axes de travail pour les essais Endurotribe. Et, en la matière, les carcasses intermédiaires entre pneus light et pneus de descente méritent un éclairage 😉

  6. voila, je sais que c’est un peu hors sujet mais il me faudrai des conseils de pro, j’ai 15 ans, je fait 1m70 pour 65 kg, je viens du dh et je viens tout juste de faire l’aqusition d un kit cadre de devinci spartan neuf, un velo reputer comme mauvais en montée et lourd (14kg)
    j aimerais savoir si la montée va vraiment me penaliser en competition car en achetant le velo je me suis plutot reférer a sont exellent comportement en descente pour pas perdre mes habitudes et il est aussi malheureusement un peu petits dut au stock limiter

  7. Purée ca sent bon ce bike, j’ai le meme à la maison. Avec un amorto à ressort tu serras pas décu, j’ai eu le meme dilemme et je voulais aussi essayer le holy grail (j’ai leur kit pike et ca aurait été le combo parfait), mais par manque de revue sur le net, je suis parti sur le cane creek coil il, et je ne regrette rien. Je m’arrete la je ne veux pas influencer ton ressenti. Une petite photo du mien ca peut donner des idées

  8. un conseil : teste aussi les lumières c’est super important pour le début et attention elles peuvent se débrancher en plein run….

  9. @balastegui
    Un Spartan neuf à 15 ans !! Tu vas en énerver plus d’un !
    Ne te pose pas de question. Monte ton vélo, roule, fais toi plaisir et les chronos viendront tout seuls !

  10. Au niveau protection cadre il y a des protections sur mesure ‘Amygos’ qui pour ce terrain sont plus approprié

  11. Salut

    L’année dernière j’ai roulé l’Epic en pneus de DH, aucune crevaison mais depuis quatre mois je roule des Continental Trai KIng avec les mousses Huck Norris (1,6 et 1,8 bar)
    et pour l’instant ça répond parfaitement à mes attentes soit le gain de poids sur les pneus (environ 150g par pneu), légère baisse de pression et surtout aucune crevaison malgré beaucoup de mauvaise volonté. Je conseille fortement malgré le prix qui peut sembler important mais si on économise les pneus et les jantes il n’y a pas de question à se poser.

  12. Et côté pédales, plusieurs modèles / systèmes en vue? après de nombreuses années sur des times dh, je suis passé sur des cranks depuis aussi plusieurs années mais je l’ai trouve difficile à clipser avec des choes à gros crampons. Qu’est ce sa dit pour l’enduro les shimano ou les HT?

  13. Bon va falloir que je me penche sur le montage que j’ai actuellement sur mon meta SX 26, j’espère que je ne serais pas trop pénaliser en montée étant donner que sa n’ai pas sont point le plus fort mais en descente je pense que sa devrais le faire vous en pensez quoi ?

    1. @balastegui > Thomas le vieux a raison : ne te pose pas milles questions, applique toi et fais-toi plaisir 😉 Le seul point important est de s’assurer que le vélo est à ta taille. Tu fais 1m70, de quelle taille est ton Spartan ?

      @ guile > pour le millésime 2017, Mavic a renommé ses gammes : Crossmax pour le XC, XA pour le all-mountain, et désormais Deemax pour l’Enduro. Les Deemax Pro sont donc les héritières des Crossmax XL Pro > https://fullattack.cc/2016/11/crossmax-xl-pro-vs-mavic-deemax-pro-ce-quapporte-la-nouveaute/

      @ Nico SB > magnifique 😉 Si le Holy Grail ne passe pas, le CCC IL est dans mon collimateur 😉

      @ksiop > pour l’heure, pas d’essai particulier en vue de ce côté là. Je suis sur Shimano. Pas certain que le choix d’un standard de pédales soit une affaire de parcours ou d’épreuve, mais plus d’une affinité ou d’un goût particulier. Raison pour laquelle je n’ai pas particulièrement inclus ces éléments dans le projet..

  14. J’avais pas percuté après avoir lu les 2 premiers chapitres, à propos du cadre du spectral CF, je possède un Spectral CF 9.0 EX depuis 18 mois et je voulais te faire part du souci que j’ai eu avec l’axe du pivot principal.
    Lors de la Pyr’Epic en septembre (super épreuve au passage, avec une super organisation du club de Lourdes VTT) j’ai pété l’axe du pivot principal au niveau des bases. J’ai pu finir mais ça aurait pu m’arriver bien plus tôt.
    Donc petit conseil, prévois un axe de rechange (~22g), fais faire un axe « renforcé » (~50g) ou faire renforcé l’axe existant (~ +10g).
    Si tu veux plus de détail, contact moi.

    1. @Nicolo38 > J’ai ce qu’il faut pour caler la Formula 35 de 140 à 160mm. Pour l’instant, premiers roulages en 150mm. J’attends les premières grosses séances d’essai d’ici 10 jours pour me prononcer, mais pour l’heure, pas ressenti le besoin des 160mm. Je préciserai mon choix dans un prochain chapitre 😉

      @James86 > Pas eu ce problème avec le Spectral AL EX en ma possession depuis janvier 2015. sauf erreur de ma part, les axes sont similaires. Il a pourtant roulé avec différents amortisseurs, pas toujours très performants, et a fait une semaine complète de Megavalanche 2015 sans sourciller. À surveiller, comme le reste, à commencer par le bon couple de serrage 😉

  15. Super montage, j’ai une question en tant que recent acquereur de Spectral (AL 8.0EX), je vois tu as pris une taille L, combien mesures tu?, quelle longueur de potence comptes tu mettre?.

    1. @jonathan > déjà possesseur d’un Spectral AL avant de monter ce Spectral CF, je confirme que la taille L me convient : 1m82, 81cm d’entrejambe, 74 à 75cm de hauteur de selle. Potence en 50mm la plupart du temps. Déjà essayé en 40mm à une période où j’étais plus raide des lombaires.

  16. Attention au choix des bouchons de valves….surtout pour la roue avant, ça peut empêcher de terminer …

    Désolé …

  17. pour les freins prendre les Magura MT trail 2017 sans les avoir testés sur une longue durée avec le flop des 2016 faut oser, des freins fiable pour ce type d’épreuve sans faire dans l’exotique ils en existent portant quelques un, tiens nous au jus je suis vraiment impatient d’avoir ton ressenti bon ride 🙂

  18. @ yannick
    Qu’est qu’un test longue durée pour toi?
    Il m’aurait semblé peu probable qu’Antoine les monte sur son vélo deux jours avant la course. La course dure une (grosse) journée ce n’est pas un raid de deux semaines!

    Ps: Les freins sont montés sur son vélo en ce moment, donc pas d’inquiétude à avoir…

    1. @Yannick > les freins sont en ma possession et à l’essai depuis le jeudi du Roc d’Azur. D’abord monté sur Canyon Spectral AL. Ils y ont démontré de bonnes choses. Suffisamment pour envisager de les mettre plus longuement à l’épreuve au sein de cet Objectif Epic. Le Spectral CF pour l’Epic est monté, avec ces freins, depuis le 28 décembre. Pour l’heure, roulés en configuration « d’origine » plus d’une trentaine d’heure : disques en 180mm, leviers carbone, plaquettes organiques. Levier 1 doigt alu, plaquettes frittées et disque en 200mm avant à essayer avant le jour J pour arrêter la meilleure configuration.

  19. Bel article Antoine, vivement la suite, les retours d’infos sur les différentes questions que tu poses et les essais à l’usage. Une approche différente mais au combien intéressante comparée aux dossiers de presse habituellement relayés dans la plupart des médias.
    Une question au passage, quelle taille de Huck Norris avec les Deemax Pro, S ou M ?

    1. @Julien > Huck Norris pour l’instant utilisé uniquement à la roue arrière sur la jante de 25mm dans pneu de 27,5×2.3 à 2.4, taille S 😉

  20. Bonjour,

    Quelle est l’anti-dérailleur que tu as monté sur le spectral CF? Pense tu c’est possible d’en monter un sur le spectral CF 8.0 de 2020?

    1. Bonjour, il s’agissait d’un Sram XO1 Eagle 12 vitesses. Le Spectral CF 8.0 2020 est équipé d’une transmission concurrente Shimano. C’est équivalent, mais attention, pas forcément inter-compatible. Pour être certain du résultat, mieux vaut rester dans une solution « tout Shimano » ou « Tout Sram ». Sur le Spectral CF 8.0 2020, mieux vaut donc garder la transmission d’origine, toute aussi performante 😉

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