Tuto « Dans mon sac » – Pour 2 jours en refuge

Amoureux de la nature, globe-trotteur et backpacker passionné de voygage à vélo en tous genres, Rodolphe Pasciuto rejoint officiellement la rédaction Endurotribe pour de nouvelles aventures à partager.

Évasion, itinérance à VTT, rencontres et partages avec les lecteurs… Une nouvelle page est en train de s’écrire, dont voici le premier sujet aujourd’hui !

 


Dans mon sac – Épisode 1

Préparer son sac, un moment parfois fastidieux et souvent plein d’hésitations autour de la fameuse question « qu’est ce que j’emmène..? » On a tous été confronté, voire subit, lors d’une session aventure, un sac trop chargé ou au contraire manquant d’équipement.

Pour éviter les fameux « arfff qu’est ce que j’ai fait de mon dérive-chaîne !! » ou encore « je t’avais dit qu’il fallait prendre plus à manger ! » voire « ah… j’ai plus d’eau…« , on va essayer de voir ensemble par le biais de mon expérience tout ce qu’il faut prendre pour être en parfaite autonomie le temps d’une rando.

Ce descriptif n’est pas à prendre comme parfait exemple… En effet, la variété des produits disponibles dans le commerce peut faire évoluer le matériel à prendre et son volume. C’est aussi une question de finance personnelle, puisque tout le monde n’a pas les moyens de se payer un duvet ultra light ou une veste chaude et compacte… Dans ce cas, il s’agira pour vous de faire un choix mais privilégiez toujours la sécurité au confort personnel.

Pour ce premier strip tease intégral – « Dans mon sac » – partons ensemble sur 2 jours de ride « mode confort » avec une nuit en refuge de montagne. Point météo : aujourd’hui il fait très beau, deux belles journées annoncées, mais nous sommes en automne, le froid peut être présent sur les hauteurs… mais rien d’alarmant… Dans cet article nous allons détailler ensemble quel type de matériel vous pourriez emmener vous aussi dans votre sac à dos parmis diverses catégories : « prêt à porter », secours, trousse à outils, navigation, nourriture, bonus…

 

Avant tout, la veille du départ : le volume du sac

La première question serait de définir ses priorités. Passionné de photos ? Cycliste visant la performance ? Voyageur gastronome ? Dans les trois cas ça ne devrait pas trop jouer dans votre volume de sac à dos, considérant bien sûr que vous n’emportez pas avec vous un réflex numérique et son drone ou encore le bon service à fondu et sa bouteille de blanc en vue de la fabuleuse soirée dans ce petit refuge d’altitude… Rangez donc votre 45L de rando ou votre banane light, on devrait trouver un entre-deux. Personnellement pour ce genre de sortie, je partirai sur un volume moyen – classique des sacs rencontrés sur le marché -, en étant stratégique un +/-20 litres devrait être suffisant.

 

 

dsc08583-copie

Le sac

Après avoir fait le tour des mes affaires, tout vient de rentrer dans mon sac. Comme je l’expliquais plus haut, suivant votre matériel, les volumes vont différer modifiant ainsi la taille de sac à choisir…

Ici 20 litres suffiront sachant bien sûr que je reviendrai plus léger qu’au départ.

 

 

dsc08588

Confort

Préparer son arrivée et sa soirée est important, j’ai connu tellement de galères à avoir trop froid suite à l’oubli d’un maillot thermique de rechange, m’obligeant à porter toute une soirée un t-shirt humide par la journée de vélo… Un maillot, une veste compressive et un pantalon thermique devraient alors faire l’affaire. En plus de ça, vos gants (quasi obligatoires pour rouler suivant les conditions de froid) feront office de gants de soirée si vous devez rester dehors longtemps.

Comme vous l’avez certainement tous vécu, lorsque l’on s’arrête et reste statique, il fait froid. Les extrémités étant importantes, rajoutons un bonnet ou ici un simple tour de coup. Vous verrez ça peut faire la différence. Même si elle est encombrante, je fais le choix ici de prendre une lampe frontale puissante pour plusieurs raisons. Ne sachant pas toujours ce que l’on va trouver le soir, l’autonomie de celle-ci est très importante et vous dépannera longtemps. Par peur de devoir terminer sa journée de nuit je serais ainsi en mesure de rouler sans problème et me diriger facilement.

 

 

dsc08590-copie

Secours

Mouchoirs, compresses, arnica, anti-inflammatoire, et strap suffiront pour deux jours. Suivant où vous vous rendez (cela ne coûte rien et elles sont minuscules), des pastilles de purifications d’eau vous dépanneront souvent – à prévoir. Pas besoin de beaucoup mais certaines choses sont tout de même indispensables.

Vous allez me dire que ma trousse ici est très voire « trop » complète pour deux jours… Un peu oui… en fait c’est celle qui m’accompagne dans toutes mes aventures, voilà tout !

 

 

dsc08607

Trousse à outils

Le grand classique du cycliste… Je pense que chacun d’entre vous sait quoi prévoir. Ici pas vraiment besoin de faire dans l’exotisme : un multi-outil, une pompe, une chambre à air ou kit rustine, un dérive-chaîne, un cable de dérailleur – et de freins si vous faites partie des puristes oldschool en V-brakes ou cantilever (et oui il doit bien y en avoir encore quelques-uns !) -, une clé à rayon, un démonte pneu, quelques colliers serflex, un couteau suisse et vous ferez le tour du monde sans trop d’embuche.

 

 

dsc08600

Navigation

Je ne suis pas vraiment le bon exemple pour ça mais je ne me suis encore jamais perdu. Il y a différentes écoles. La première, prévoyante et technologique, comprenant GPS, traces pré-enregistrées, montre satellite, talkie-walkie, Arva, pelles, sondes, piolets, pince à épiler, baudrier et cordes… Celle-ci, la plus complète à mes yeux, a le parfait équipement pour se diriger en montagne de manière évidente et sécure… mais le coût élevé des produits et la dépendance électrique seront un frein pour certains.

La seconde (la mienne) fait prendre des choses plus rustiques mais tout de même efficaces qui vous rendront aussi autonome. Soit, une carte détaillée (favorisez la plus petite échelle conseillée, au delà de 1/100 000ème prévoir d’emmener une loupe pour la déchiffrer..!), une boussole, un smartphone (chargé si possible). Un sifflet de sécurité servant en cas d’urgence mais aussi lorsqu’on souhaite faire connaitre sa position géographique.

 

 

dsc08594

Nourriture

Plusieurs paramètres rentrent ici en jeu : la distance à parcourir, la difficulté, les besoins personnels nutritifs. Cette description est donc assez globale et est un must pour ne manquer de rien. Rajoutez à tout ça bien évidement une poche à eau remplie déjà présente dans bon nombre de sacs à dos. Pour deux jours, entre 2 et 3 litres d’eau peuvent suffire. Ne pas oublier sa cuillère !

 

 

dsc08605

Bonus

On peut envisager plein d’accessoires, du jeu de cartes à la caisse clair en passant par un simple livre, vous êtes alors seul décisionnaire pour tout ça… nous sommes tous bien différents et avons des plaisirs propres suivant les moments. Avec un peu de chance ce soir au refuge, vous rencontrerez un groupe de randonneurs que votre contrebasse durement hissée en haut de cette colline saura mettre en joie et en mouvement !

Côté pratique, un billet de 20 euros, une carte bancaire et papier d’identité seront primordiaux pour éviter de se retrouver le bec dans l’eau devant un refuge non réservé et payant et ainsi passer la soirée en compagnie d’un Ours.

 

 

Conclusion

Le choix et la réflexion de l’équipement sont primordiaux pour ne pas se retrouver en difficulté. Il semble important d’aller à l’essentiel tout en assurant votre petit confort quand même. Rien ne sert d’être alarmiste mais je pars du principe qu’un problème peut survenir, il faut savoir y pallier. D’expérience et de galères rencontrées, je pense qu’être humble et prévoyant devant nos montagnes est le plus sage. Elles sauront vous apporter d’immenses moments de bonheur comme de pires catastrophes même si dans notre sport elles se font heureusement rares.

A très bientôt et au plaisir de se rencontrer ici ou là à la croisée des chemins ! Si vous avez des questions, on vous attend en commentaire…

Rédacteur "évasion"
  1. Très bon article que chacun saura adapter à ses moyens.Et une nouvelle corde à l’arc d’Endurotribe !

  2. Bonjour,

    Article concis et précis, donnant une bonne base, forcément subjectif donc mais l’exercice est intéressant.

    Les trucs dont je ne me suis jamais servi : la boussole, le sifflet (souvent intégré au clip de sac aujourd’hui), la brosse à dents+dentifrice (pour une seule nuit on peut s’en passer).

    A savoir, et je suppose que tu as fait ton sac en choisissant un refuge sans confort, car la plupart du temps on peut éviter le réchaud+gaz (car sur place) ou alors on peut faire sans même si manger froid est moins sympa, mais pour une nuit çà passe.
    De même le pantalon et le duvet, car en refuge il y a des couvertures, et la doudoune servira aussi bien le soir que la nuit, les plus frileux prendront un collant type « odlo warm » voire un drap polaire type « thermolite ».

    Je ne vois pas de coupe vent/imperméable/ »gore-tex », ni de crème solaire (fonction de la saison mais peut s’avérer indispensable), et je suppose que le casque est sur la tête.

    Pour conclure je dirai qu’il ne faut pas penser que l’on peut prendre un élément sous prétexte qu’il est léger, car la somme des choses légères prend de la place et pèse en fin de compte.
    Enfin, le truc pas lourd qui contredit la règle mais indispensable si tu n’es pas seul, les boules quiès, 2g, mais si y’a un ronfleur…

  3. Bonjour
    perso j’y ajoute un bout de flanc de pneu au cas où un pneu serait découpé
    et si en plus on peut avoir quelques idées de raid..;)

  4. merci Rodolphe, pour ton retour d’expérience. Peux tu donner un exemple de sac à nourriture que tu emmènes? Pour Manu, en montagne, le soir il fait très froid et une boisson chaude est le remède obligatoire (raid des chemins du soleil). Si tu utilises les refuges, renseigne toi bien sur les capacités d’accueil: pas toujours le confort 5 étoiles, les courants d’air en plus et comme tu le dis judicieusement, le ronfleur de service est toujours présent: boules quies nécessaire. Jimmy, l’eau en montagne n’est pas rare et les cachets de purification sont efficace d’ou un départ avec 2-3 litres.
    Bravo endurotribe pour ce nouveau chapitre. Qui a fait le tour du mont blanc à VTT?

  5. super, ça donne envie de partir !!
    2 à 3l d’eau c’est pas assez sur 2 jours, sauf si on tape dans des sources.
    Dans les trucs en plus mais ça a déjà été dit : un morceau de flanc de pneu découpé, si on ouvre le pneu.

  6. pour l’eau tu recharges, et qui dit refuge dit source (en général)

    @ Chaumet, oui il peut faire froid mais ce n’est pas un « remède obligatoire » (c’est du confort) sinon je serais déjà mort une centaine de fois 😉 et puis oui tu fais bien de faire remarquer qu’il faut appeler les refuges avant d’y monter pour réserver si gardé, sinon on trouve des infos sur l’équipement de ceux-ci (hors-sac gardé et non gardé) sur de nombreux sites web bien connus des « montagnards », sinon il reste le bivouac et un matelas de sol + duvet en sus (1kg), passe bien en alpi, plus chaud sur le VTT car au delà de 6kg+sac+eau on galère en montée (faisable mais moins de plaisir).

    Après en faisant son sac, il faut savoir prendre des « risques », on ne peut pas faire face à tout les pb, il faut viser les pb courants, c’est pour çà que je ne prends pas de bout de pneu ni de dérailleur AR par exemple car je n’en ai jamais déchiré/cassé. Ca peut arriver et à chacun de faire ses choix, mais perso je préfère faire le choix de m’en passer au risque de devoir rentrer à pied 1 fois, et de ne pas porter du matos pour rien les 199 autres fois (on ne parle pas ici du matos de sécurité). Faire son sac est subjectif et fonction de son expérience, et en général plus tu es expérimenté, moins ton sac est lourd.

  7. @Jimmy > je suis d’accord avec toi, je pars ici du principe qu’avec des pastilles purificatrices d’eau je saurai trouver de quoi remplir ma poche à eau en temps voulu… D’expérience de voyages roots et fastidieux, je t’assure qu’avec 3litres d’eau tu peux déjà aller très loin. Apprendre à gérer son eau / alimentation en écoutant son corps n’est pas toujours simple mais un bel exercice pour apprendre à se connaître et affronter les chemins 😉

  8. Bon article! à adapter suivant vos besoins et le parcours prévu.
    Perso, voici mon matos pour les aventures en montagne sur 3 à 6 jours (dont 4 jours au Tour du Mont Blanc fin septembre avec 1 jour à 25° et le lendemain à -10° et 20 cm de neige à 2500m) :
    -1 gore tex
    -1 doudoune light
    -1 sous vêtement/maillot ML et 1 MC (1 pour la journée et 1 le soir)
    -1 paire de gant
    -1 short,1 pantalon gore tex, 1 collant
    -2 paires de chaussettes (1 soir et 1 journée)
    -2 boxers (1 soir et 1 journée, je roule toujours sans peaux!)
    -1 serviette light 40x40cm
    -1 drap sac, pas besoin de duvet dans 85% des refuges (100% pour les refuges gardés, se renseigner quand même avant)
    -frontale, trousse de secours, réparation, mouchoir, nécessaire de toilette ( 1/4 de savon, 1 tube dentifrice quasi vide et un déodorant quasi vide), le moindre gramme économisé deviendra 1kg en moins sur le dos à la fin
    -1 bidon de 850ml sur le vélo et 1l dans une gourde souple dans le sac (ça fait quasi 1kg de moins sur le dos)
    -pour la bouffe se renseigner si vous ne pouvez trouvez des points de ventes (c’est le cas sur le TMB et dans beaucoup d’autres endroits)
    -1 sac de trail de 20L décathon à 400g et 40€
    -1 carte et 1 GPS (pensez au brouillard!)
    j’ai environ 4kg max sur le dos pour profiter des descentes, j’essai de fixer les 2 chambres de rechange sur le cadre ainsi qu’une house sous la selle avec drap sac et le pantalon ou short.
    Il vaut mieux passer quelques heures à réfléchir pour profiter au maximum du parcours!

  9. Super article. J’ai eu la chance d’échanger un peu avec l’auteur sur le dernier Biivouac (tout confort celui la ????) et je suis certain que cette série d’articles va être top.

  10. @forey > Bien vu l’aveugle, bel oubli de ma part. J’ai de plus vécu cet épisode au Népal l’an dernier, c’est à croire que ça ne m’a pas servi de leçon ! Généralement je prends du scotch toile type américain, enroulé autour d’une clé ou pompe à vélo, cela permet de résoudre bon nombre de problèmes.

  11. Comme dit plus haut le principal est de savoir où l’ont va dormir (refuge équipé de réchaud, matelas, couverture, etc… ou pas)
    Pas mal de place dans le sac peu etre gagné en scotchan par exemple la chambre à air, la pompe, les barres cereales sur le cadre sans que sa gêne.
    Il faut aussi organiser son sac parce-que ce retrouver avec ses fruits sec au fond du sac sa fais toujours ch*** lorsque tu te prend la pause. Et penser à mettre la veste ou le kway sur le guidon à portée de main en cas d’averse.
    Pour la nouriture je pense que le mieux est la nouriture deshydrate prévu pour la rando. C’est prévu pour apporter les besoins nutritionnel lors d’un effort et en plus c’est simple à préparer même sur un feu de bois et sa reste léger. 1 le soir pour rafistoler le bonhomme et une le matin avant de partir pour donner de l’énergie pour la journée.
    Et compléter les journées avec des fruits secs etc…

    Encore quelques articles sympa à lire en perspective! Et sa fais bien plaisir!

  12. Pour les pneus déchirer j’ai déjà utilisé des skipass que tu fou à l’intérieur chambre à air, tu régonfle et hop sa fais finir la journée. Sa prend encore moin de place que le bout de pneu.

  13. Pour réparer un pneu déchiré, un morceau de lino fait très bien l’affaire, costaud pour mettre entre la chambre et le pneu et surtout pliable et qui ne prend pas du tout de place

  14. Concernant le réchaud, il y a ceux à alcools qui marchent très bien et qui ont un très faible encombrement et un faible poids. L’avantage aussi c’est que sur des longs itinéraires et à l’étranger notamment, c’est plus facile de trouver de l’alcool à bruler que la cartouche de gaz compatible avec la votre 😉

  15. Article très sympa pour une bonne base.

    @Arnaud, la nourriture deshydratée oui mais, il faut de l’eau donc en fonction de ou tu es c’est à prévoir en plus !

    @Victor, le réchaud a alcool et son faible encombrement très bonne idée mais en général l’encombrement pris par l’alcool est au moins aussi important que le gaz !

  16. Hey, enfin l article que j attendais temps, endurotribe au top :).
    Moi j ai un souci je n arrive pas a trouver le sac idéal pour partir de 2 a 5 jours en total autonomie (pour être prêt n importe ou), j ai :
    la tente qui permet quand même une meilleur nuit, pour plus une nuit (que je vais tenter de fixer sur le vélo après les différents coms qui m ont bien inspiré).
    Mon gros souci étant au niveau du sac de couchage, j ai choisi un sac 4 saison prêt pour -14, bien entendu il est pas mal gros donc il me faut un 40l (j avais un millet de rando pas gerable du tout pour l engagé), je viens de m acheter un wilsa raid 38l qui m a l air pas mal mais a tester.
    Ma question est quel type de sac pour le confort (essentiellement hivernal), avec un bon maintien et pas trop de mouvement sans gacher le plaisir all moutain, et bien entendu a moindre cout 🙂

  17. merci à tous pour votre engouement autour de cette nouvelle orientation d’Endurotribe 😉

    A très vite pour de nouvelles aventures

  18. Bravo pour cet article, j’ai pris plaisir à le lire!! Je vote pour plus d’article dans ce genre!

    Par contre 3L pour 2 jours…. c’est limite quand même. Par contre, on peut toujours remplir au refuge le soir.

  19. @Anthony : Oui d’accord avec toi, sur plus d’une semaine la quantité d’alcool à bruler devient aussi lourd qu’une cartouche de gaz. Mais sur 2 jours c’est le top 😉

    @Arthur : 30 L pour le sac à dos c’est le max je pense ! De ce côté je te conseillerai le Deuter Trans-Alpine 30, ou encore les Osprey Stratos (modèle j’ai en 34 L et qui est très bien).Après je pense qu’il vaut mieux avoir un sac de couchage léger en limite de confort 5°C ou 0°C, quitte à rajouter un sac à viande thermique pour les raids automnaux/hivernaux 😉
    Mais comme tu disais tu peux toujours mettre du bordel sur le cintre ou sous la selle !

  20. @Anti-T : magnifique le coup des sauc’ dans les pneus. Je retiens 🙂

    Sinon, très bonne idée cette nouvelle série d’articles avec Rodolphe aux commandes.

  21. Pour la trousse de secours, il faut faire simple, efficace, éprouvé.
    1/ De quoi stopper une hémorragie et laver sommairement et protéger une plaie. Il faut donc quelques compresses (pas des toutes petites), 2/3 dosettes d’antiseptique), 1 ou 2 bande large (10 cm mini en largeur) idéalement cohésive (type Coheban) ou a défaut Velpeau, ou carrément un pansement type CHUT mais c’est plus gros et moins polyvalent. Un rouleau de strap (type Elasto par ex) qui pourra compléter une compression, réaliser un strap, et réparer d’autres chose que le biker 😉
    Les poudres et gazes hémostatiques sont amenées à prendre leur place dans ce cadre.
    2 / 3 pansements adhésifs simples ne pèseront rien et permettront de protéger les micro-bobos pour la suite.
    2/ Si on choisi de prendre des antidouleurs, autant prendre des produits puissants (et donc sur ordonnance). Le paracétamol seul ou un anti inflammatoire permettront un simple confort en cas de douleur légère (donc par définition supportable), privilégier les formes non effervescentes évidemment. Pour des douleurs intenses (fractures, entorses graves, coliques néphrétique): codéine ou Tramadol (ou idéalement morphine mais pas simple à gérer sur le plan légal si on est pas médecin). On laissera l’Arnica à la maison pour les bobo des enfants et son effet placebo.
    2/ A discuter une petite attelle de type Samsplit.

    Finalement cette trousse rest semblable à une bonne une trousse journée.
    En cas d’isolement important donc a priori pas en Europe occidentale, il faudra prévoir plus d’autonomie, mais on sort du sujet « 2 jours en refuge ».

  22. c’est pas trop lourd le petit réchaud a gaz dans le sac ? (C’est tu le poids du sac à la fin ?) et les bars Clif ou les achète tu ? Je suppose que le sac de fruit sec tu la fait toi même? merci encore ????

  23. Bonjour,

    Il y a encore de quoi alléger votre matériel :
    – Réchaud à alcool
    – Nouilles chinoises
    – Tasses en silicones ou popote en titane
    – Brosse à dent que l’on coupe
    – serviette éponge d’une taille plus modeste

    Les cotons tiges sont-ils bien utiles..?

    Je vous conseille de visiter le site suivant : http://www.randonner-leger.org/forum/
    Le forum de la randonnée ultra légère (MUL) où l’on aborde aussi le BUL (Bicycle ultra light)

    Ainsi qu’un site en ligne fort intéressant : http://www.arklight-design.com

    Bien à vous

  24. @Arthur > je comprends ta problématique.. pas facile de résoudre ça et trouver le bon volume. Personnellement et avec mon expérience, en prenant des extrêmes comme en cyclotourisme route pour que tu comprennes bien, tu rouleras toujours beaucoup plus facilement avec une masse fixée au vélo ( même très lourde 20-30kg ) qu’avec un sac sur ton dos même s’il ne dépasse pas 10 kg. Celui-ci te blessera sur la durée, t’écrasera et t’épuisera… et je t’assure que je l’ai vécu, je ne le referai pas. A bannir donc un sac de plus de 35 litres. En All mountain – Enduro ou Trail, c’est pareil. Si tu veux de l’autonomie complète (nourriture, nuit, vêtement, équipement ) il te faudra certainement des sacoches de bike packing. Au minimum la sacoche avant, bien fixée elle ne bouge pas et permet de rouler normalement, il suffit de re-régler ta fourche. Tu peux y loger la tente et ton duvet (en vrac le duvet, il comblera les vides et apportera du maintient à la sacoche ). Une fois ça retiré du sac… tu respireras un peu 🙂 .
    Pour le duvet je pense que tu peux prendre plus light donc moins encombrant et plus léger ( hormis si tu souhaites affronter des destinations très froides ). Pilote Vaude, je me base sur ce que j’ai, le modèle Arctic 450… il est génial et très chaud, tu dois pouvoir trouver équivalent chez d’autres marques si trop cher… Comme le dit plus haut @victor, prévois plutôt un sous vêtement technique qui te servira également dans d’autres situations et ne prendra pas de place.
    Le deuxième TRES gros problème en VTT c’est la nourriture, pas simple de prendre pour plus de 3-4 jours complet…… Si je peux donner mon avis, je voyage en route et tout terrain depuis très longtemps et sur toutes distances, le VTT n’est pas fait pour véritablement voyager en total autonomie, il faut alors l’équiper de sacoches avant, arrière et cadre et dans ce cas ce n’est plus un VTT mais une enclume qui te fera transpirer en montée technique. Selon moi, il faut trouver le bon compromis en faisant des choix, bien te connaître et croiser les locaux pour bien manger et faire de belles rencontres 🙂
    Bonne aventure !

  25. @Hugo grenet > Mon sac dépasse rarement les 10kg, c’est surtout l’eau qui apporte du poids… Il existe des toutes petites bouteilles de gaz ( plus petite qu’ici mais pas sous la main pour la photo ) plus légère, le réchaud est tout petit, le poids va avec. Pour parler très rapidement des réchauds, en tout terrain et autonomie, le gaz a des inconvénients mais bien plus léger … une bouteille ne pèse vraiment rien, c’est un choix perso.
    Tu trouveras des Clif Bar très facilement sur internet, de nombreux sites les proposent.
    Et oui le petit sac de fruits sec, direction ton supermarché bio et le tour est joué ! certains le trouvera encombrant mais tellement nourrissant, digeste et rassurant, je te le conseille 🙂

  26. Bonjour.
    Super article. Te voila pret pour la frenchdivide ou la transcontinental race.
    J’attends impatiemment les récits d’aventures…
    A bientôt.
    Rody

  27. @Victor : Déjà, merci beaucoup du retour :), Pour mes sorties journée j ai un Camelback mule 9L+3L de poche a eau, je bois rarement les 3 litres, à moins des sorties montagne de 9h ou je dois faire le plein, et oui quand on aime on ne compte plus les heures.
    Tout ca pour dire que j ai encore pas mal de place.
    Par contre j ai tenter l experience 2 jours avec un millet 35+5, bah c est pas genial et pas fait pour, donc je pense essayer avec mon salomon trail 20l (mais peu de poche) ou me trouver un bon sac de 25 30l, et aussi l utilise pour le snow ;).
    La tente y a pas mieu niveau poids/prix/confort, maintenant mon sac de couchage est un sac de l armée -15°C, qui tien vraiment chaud, (l’armée ne s occupe pas de la place qu il prend).
    C ‘est vrai que je pratique par tous les temps donc je veux pas 15duvets.
    A tu des sac a viande a me conseiller en particulier, sont il utilisable par grand froid ?
    @Rodolphe Pasciuto : Merci beaucoup du retour, pour la nourriture je ne m en fais pas on a taper le GR20 en rando en 5jours total autonomie avec des lentilles (y a pas mieu, compact et parfait pour tenir le coup), bien sur on a prit un peu de fromage et de bonne charcute de montagne aussi au passage:).
    C ‘est vrai plus de 150€ le sac de couchage ca cogne :s.
    Compacité/prix/confort 4 saisons SO HARD TO FINE THE FREEDOM !!!
    au niveau des saccoches guidons qui ne gene pas pour le all mountain limite dh, donc bien engagé, peux tu m en conseiller ?

    Merci encore pour ce thème génial 🙂

  28. @Arthur : En bon sac de 20 à 30 L, je te conseille les Evoc (modèles Fr Trail 20 L, Fr Tour 30 L…) parfaits pour le VTT/ski/snow, avec dorsale amovible. Mais pas donnés, au moins 150 balles le sac :/
    Et pour les sous sacs thermiques tu as Sea To Summit qui en fait des très bons, qui peuvent te rajouter jusqu’à 8°C pour 400 g. Tu peux les trouver dans des Vieux Campeurs 😉 Jamais testé mais il est de notoriété que c’est de la bonne came.
    http://www.seatosummit.com.au/product-category/sleep-systems/liners/

  29. @Alex > Salut Alex, le choix du matériel dépend beaucoup de ce que l’on souhaite ramener. Jusqu’ici, je prends avec moi une caméra embarqué classique, c’est elle qui me sert la plupart du temps. Pour ramener de belles photos et d’autres images je me charge d’un appareil hybrid numérique, de très bonne qualité et peu volumineux, mais qui se voit remplacer par un petit argentique qui me plait beaucoup plus, question d’envie et besoin personnelle.
    Le plus souvent et prenant en compte la qualité des produits du marché, une caméra embarquée suffit amplement pour presque toutes les situations. Le gros problème des appareils électroniques est surtout leurs accessoires qu’ils obligent à prendre avec soi ( chargeurs, batteries, cartes mémoires, cables, mini trepied ). Ils prennent vite beaucoup de place…

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *