Quest, épisode 2 – Tito Tomasi en road trip en Nouvelle-Zélande

Le pays du long nuage blanc, la route, un van, un vélo et une planche. Embarquez pour un road trip à l’ancienne à la découverte des richesses de l’île et de bons ride. Une idée de la liberté et de la vie à part entière, bienvenue dans le second épisode de ma serie Quest.

J’ai découvert la Nouvelle Zélande il y a six ans, en stop et sans argent. J’y avais vécu des moments incroyables, entre aventures et rencontres. Mais je m’étais promis de revenir dans de meilleures conditions pour pouvoir profiter de cet endroit merveilleux.

Récit : Tito Tomasi # Réalisation : Oqamy Visuel # Production : Mavic

 

 

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Aoraki Mount Cook et Tekapo lake

Je suis à l’aéroport avec le fameux Wicked Van, c’est pas la première fois que j’attends ici. En fait le voyage a commencé quatre semaines auparavant pour moi, j’ai déjà fait un tour de l’île du sud pour reconnaître les coins et trouver des spots originaux et me ressemblant. Une chasse aux sentiers difficile par moments, car les informations sont difficiles à analyser. Sophie et Antonin arrivent depuis la France avec caméra, appareil photo et drone. On charge le tout et mettons le cap sur le magnifique Mt Cook et sa région sauvage. Un paradis pour Oqamy amoureux de nature et de belles images. Nous allons camper là pour faire quelques marches, l’endroit est magnifique.

Après ça, direction le lac Tekapo. La zone est désertique surplombant un lac entouré de montagnes, l’herbe est dorée et la lumière rasante. Les images sont magnifiques.

Petit à petit Antonin et Sophie comprennent d’où la Nouvelle-Zélande tient sa réputation de paradis de la photo. Le drone voltige autour de moi, je trace dans la poussière et me régale, finalement les nuages arrivent et l’ambiance change.

On se réfugie dans le petit camion. La journée se termine, on est plein d’énergies et de souvenir, ça commence fort.

 

 

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Surf à Dunedin

Je reçois des nouvelles de potes surfeurs, les vagues arrivent à l’Est et ça promet de belles sessions. On parcourt à toute allure les kilomètres qui nous séparent de la côte et des vagues, excités par la promesse d’un super ride dans le Pacifique.

A Dunedin, les vagues sont au rendez vous. Il fait beau et le vent est parfait, je prépare ma planche et cours vers l’océan. Antonin et Sophie vont apprendre comment filmer du surf au grès des vagues et des sessions.

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On passe un super moment dans la région, avec des sessions surf toujours différentes, des visites de plages peuplés de gros animaux ! On fait aussi des rencontres, comme Tim le sauveteur et surfeur qui nous invite à dormir chez lui un soir. Il nous montre son petit musée du surf.

On reprend la route, traversant des espaces immenses, passant des fermes aux montagnes, du vert au doré. On a pris la direction du centre sud, la région des grands lacs.

 

 

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Hawea et Wanaka Lake

Changement de décor avec ici des terres plus arides, des montagnes imposantes et des grands lacs. On arrive à Wanaka et on s’organise pour pouvoir rapidement partir sur les sentiers, récolter de belles images et expériences. Deux jours en montagne, en autonomie qui commence par un sentier longeant d’abord le lac Wanaka. On a quitté la civilisation et arrivons dans des terres magnifiques et sauvages.

Nous campons au dessus du lac et de sa péninsule. Le coucher de soleil depuis cet endroit est magique ! Sophie et Antonin se régalent des lumières et des paysages. La nuit à la belle étoile est un vrai spectacle avec ce ciel pur.

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Le lendemain, on attaque avec une ascension terrible au petit matin pour admirer le lever de soleil ! Puis nous parcourons la montagne par la ligne de crête toute la journée … En fait ce jour là je n’ai pas bien évalué la distance, Sophie et Antonin, chargés, marcheront 12 heures. Ils se montrent téméraires, heureusement pour moi, le coin est magique et ils ne m’en veulent pas trop ! Décor irréel dans ces montagnes dorées et pelées, pas d’arbres mais des roches noir pointant vers le ciel. Le sentier est fou, poussière, glisse et vitesse !

Nous terminons au lac et je pars en stop chercher le van. On retournera faire des images sur la fin de ce tracé, profitant d’un cadre magnifique.

Au loin on voit les glaciers qui surplombent les montagnes et les forêts profondes, tout cela parait tellement sauvage.

 

 

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Côtes Ouest et Nord

Nous arrivons sur la côte ouest, par chance il fait beau ! Cette partie de l’île est magnifique, la végétation est luxuriante et contraste avec les glaciers Fox et Franz Joseph qui sont à quelques kilomètres de l’océan. On parcourt cette belle région, variée et verte, avec ses lacs et ses petites villes côtières.

Notre destination est un lac d’un vert profond entouré de collines et de forêts tropicales. Encore une nouvelle ambiance que nous roulons pour ma part et filmons pour leur part, tous les trois émerveillés !

Le sentier serpente dans cette forêt, croisant les cours d’eau, les roches et les troncs géants abattus. C’est excellent à rouler et encore une fois très différent avec un trail ludique sans gros dénivelé. Un peu de repos !

En poursuivant plusieurs jours vers le nord, nous nous rapprochons des Marlborough sounds et de Golden Bay. On traverse les péninsules par les petites routes, croisant des pentes affolantes et des villages perdus, ici il vaut avoir un bateau qu’une voiture. Le Nydia track nous attend, c’est un trail côtier, technique et épique. On part filmer le lendemain, le sentier est comme en sable compacté, avec les plages et l’océan en fond. Les ambiances changent en permanence avec la lumière qui joue avec les arbres.

Sophie photographie à peu près tout, Antonin me filme sur les passages sympa. On découvre un spot magnifique, un de plus. Décidément ce pays est plein de trésors.

 

 

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Kaikoura

La boucle est bientôt bouclée me voila de retour à Kaikoura. Ce coin est très fort, c’est d’abord une petite ville sympa sur la plage faisant face à l’océan Pacifique. Les plages de galets font face à l’océan alors que derrière ce sont les montagnes qui terminent le décor.

L’endroit est un paradis pour le surf, mais aussi pour voir des animaux. Il y a des milliers de phoques à fourrures et la baie ouverte est une zone mondialement connue pour abriter des migrations de baleines. Nous arrivons à Kaikoura, les vagues sont là. Je passe encore un peu de temps à l’eau et mes compagnons de voyage se reposent de notre périple géant, nous campons sur la plage. Ces moments hors du temps sont précieux.

Mais bientôt il faut refaire les sacs et partir pour un trek aventureux vers le mont Fyffe, j’ai entendu parler d’un vieux sentier parcourant crêtes et pierriers… Assez d’infos pour attaquer l’ascension dans l’après midi. Depuis le sommet on assiste à un joli coucher de soleil surtout que le perroquet vert local nous rendra une petite visite. C’est le lever de soleil qui sera spectaculaire. Sophie mitraille comme à son habitude, Antonin filme et prépare la journée, nous partons sur la crête, le décor ne nous déçoit pas, il fait presque peur. L’ambiance est minérale et sauvage, rouler ce terrain est une sacrée expérience, avec une pente parfois extrême dans le sable et la pierre. C’est chaud mais nous arrivons à tirer des images de folie.

Le sentier devient abstrait alors que l’on approche de la rivière. Mais je n’ai pas d’autres solution que de persévérer. Finalement le sentier devient de nouveau roulant dans les bois, on filme car le terrain est super. Epingles, sauts et racines, entouré d’une forêt épaisse. Quand le sentier quitte la forêt c’est pour la partie finale, qui longe la rivière qu’il faudra traverser une quinzaine de fois !

Encore une belle « bambée » que j’aurai imposé à mon équipe de choc. Ils se reposent en arrivant sur la piste et je pars à vélo pour récupérer le van.

Le soir pour le repas, nos yeux fatigués sont repus de belles images et d’aventures mais nous avons un parfum amère dans la bouche. C’est la fin de notre tour, de notre shooting. Je crois qu’on a dépassé le simple shooting, nous avons raconté un morceau de vie proche de la réalité. Comme nous l’avons vécu avec nos yeux et notre coeur. Apprenant chaque jour dans ce beau voyage.

Sophie et Antonin montent dans le bus pour Christchurch, là où leur avion les attend. Je retourne seul sur la plage pour prendre quelques vagues et regarder les cartes, il me reste quelques semaines et avec tous ces terrains à explorer autant dire que le périple ne fait que commencer.

Vive La Vie

Tito

 

Le film complet

  1. Hey salut, niveau équipement c’était totalement autonomie ou ton equipe avec le caméraman avait tout ce qui faut.
    Je m’explique, je cherche un sac a dos parfait pour une petite tente le sac de couchage et de la place pour mettre a manger avec une bonne tenue pour rider (le must quoi :p), et bien sur sans se ruiner.
    Merci.

  2. @arthur: je me permet de te donner mon avis/expérience sur une rando vtt de 2j 85km et xxxx mètre de dénivelé (avec une nuit en refuge donc pas de tente et pas de matos type réchaud à transporter)
    J’avais un sac evoc 20L taille xl rempli de:
    -trousse premier secour
    -multitool + couteau suisse
    -câble de derailleur et maillon de chaine
    -sac de couchage léger deuter peu encombrant et chaud (190€ sur le net)
    -une paire de chaussette de secour
    -2 portions de nouriture désidraté (leger, simple à utiliser et prend pas trop de place)
    -6 barres céréales et grosse merde 800 grammes de mélange fruit sec, amendes etc… (la base de mon alimentation des 2j. Le rapport poid/énergie apporte été plustôt cool)
    -et le sac de couchage dans le sac + le kaway accroche au guidon à portée de main.

    Chose à prendre en compte:
    -la tente tu peu la fixer au dessous de ce sac a,le placement prévu pour les protégés tibia.
    -je n’étais pas emmerde avec l’eau car tt au long de la rando il y avais des endroits où remplir le camel ou les gourdes.
    -si tu par sur seulement 2j et que la météo est ensoleillé pas la penne de prendre de 2eme short ou tshirt au final tu ne l’utilise pas.
    -il reste possible de fixer pas mal de matos direct au velo (outillage, chambre à air, kaway, etc…) c’est même mieux car un sac de 10kg sur les epaules même bien attaché à toi il finira tj par te déséquilibrer et te ruiner les épaules.

    Bref j’utilise très souvent le sac evoc 20L pas que pour le velo dailleur. Et là contenance est plus que correct avec pas mal de petite poches pour organiser et repartir ton sac. Ils sont en general aussi livrer avec une housse de protection contre la pluie et sont tous simplement très costaud.
    Bref je suis pleinement satisfait de mon achat!

    Je laisse la parole à tito, qui as de toute manière plus d’expérience que moi sur ce genre de sujet.

    Cheeers!

  3. Super Trip . . . Les Photos, vidéo et musiques sont au top, ça donne envie de vivre ce genre d’expérience . . .
    Merci pour ce voyage à travers vos images. Si jamais il y a besoin d’un photographe pour ce genre de trip, je suis preneur 😉

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