Verdict – Essai du Yeti SB5.5C

L’intuition a parfois du bon. On la connait tous. Cette petite idée derrière la tête. Celle qui nous pousse à commencer certaines phrases par un « quelque chose me dit… » Par essence, elle se manifeste lorsqu’une opportunité s’offre à nous. Autant dire qu’elle est inévitable au moment de décider du prochain vélo.

C’était même l’objet de la présentation de ce Yeti SB5.5C, dans les tuyaux Endurotribe. Plusieurs éléments de montage, de géométrie, et d’ajustements suggérant un certain potentiel.

Encore faut-il qu’elle se vérifie sur le terrain. Mieux, que l’ensemble des éléments récoltés s’avère constructif et cohérent. La tâche n’est pas toujours évidente. Mais n’est-ce pas là tout l’objet de cet essai ?! Oui, le Yeti SB5.5C est en passe d’être le meilleur vélo essayé jusque-là… Mais ce n’est pas tout de le dire…

 

 

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Yeti SB5.5C X01

[cbtabs][cbtab title= »Prix »]8399 euros PGC[/cbtab][cbtab title= »Poids »]12,6 kg (vérifié, taille L, sans pédales, pneu Michelin advanced sans préventif)[/cbtab][cbtab title= »Fiche produit »]http://www.yeticycles.com/bikes/sb55c[/cbtab][/cbtabs]

En matière de récolte d’infos, l’essai du Yeti SB5.5C n’est pas en reste. Avec la Megavalanche de l’Alpe d’Huez et les recos de l’EWS de La Thuile en point d’orgue, autant dire que les opportunités de cogiter ne manquent pas.

Pourtant, c’est en amont que l’enquête commence. Par un premier constat sans appel ! La Megavalanche est une course… Longue ! Autant m’y préparer. J’opte pour quelques runs sur les 1000m de D- et 20min sans répit qu’offrent les pentes de la Montagne de Lure (04).

J’avais fait pareil à l’essai du BMC Trailfox, en prévision de l’Enduro des Terres Noires, et sa longue spéciale du dimanche matin. Cette fois, les conditions sont arides. Le début de l’été bat son plein. Le terrain s’en ressent. Plus roulant, plus fuyant aussi.

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Qu’importe ! Le chrono est sans appel : 50s plus rapide sur le Yeti SB5.5C. C’est indéniable, tant par les chiffres que par les sensations. Sur ce run qui a le chic pour tricoter entre les arbres, le vélo met particulièrement en confiance. Je suis conquérant comme rarement à son guidon. Sans retenue ou arrière pensée.

À tout instant, le vélo donne la sensation d’accélérer, parfois même de gicler de la courbe. Positionné sur l’arrière, au moment d’appuyer pour prendre le grip et l’appui, la suspension prend volontiers avant de se maintenir. Le vélo s’asseoit donc un peu, incite à tirer sur le cintre et, comme emporté par cette dynamique, je sortirais en manual à chaque fois, si je m’écoutais…

Même impression sur les mouvements de terrain. J’en (re)viens à pumper, tirer des bunny-up d’un dôme à l’autre, transférer d’un bord à l’opposé de la trace… Avaler certaines protubérances du tracé comme le ferait un pilote de BMX face au moindre pump en travers de son chemin (re)devient possible !

 

 

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Un cran au dessus

Lure a beau culminer à 1800m d’altitude, il ne s’agit pas encore de la haute montagne. Au delà de la boutade en conclusion de la première partie de cet essai, il y a un véritable intérêt à replacer « le Yeti dans son élément. »

En l’occurence, les parcours de qualification et de course de la Megavalanche sont autrement plus éprouvants. Pour le vélo comme pour le bonhomme. Certains trous ont beau avoir été bouchés cette année, on ne dénature pas le dôme des Rousses ou le glacier de Sarenne. Les vitesses, les chocs, les compressions et les pentes rencontrées sont différents.

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Pourtant, ici aussi, je construis une confiance sans faille au guidon du Yeti SB 5.5C. Les vitesses et les temps de réaction sont un ton au dessus. Qu’importe, il me suffit de la première demi-journée de ride pour trouver des repères, des sensations, de la vitesse, des envies. Décidément, le vélo tourne quoi qu’il arrive, garde la vitesse partout, ne se met jamais en travers, ne tape pas, ne glisse pas sans le vouloir…

En tricotant à la maison, le Yeti SB5.5C ne me paraissait pas grand. Mais là, il me parait d’une toute autre dimension. Avec la vitesse et les appuis décuplés, l’angle de direction, l’empattement et le stack ne m’ont jamais parus aussi à propos.

La semaine de la Mega ne fait que commencer mais déjà, j’ai la sensation que je n’ai plus que l’embarras du choix pour poser mes roues le jour de course. Petit à petit, les questions fusent au sujet du vélo. « Alors, cette Méga en 29 ? » Je n’avais pas plus réfléchir à la question avant qu’elle me soit posée. Mais à force, une réponse me vient presque par évidence : je n’ai jamais eu un vélo aussi adapté à cette course folle…

 

 

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Au paroxisme

Au fil des jours, j’en viens à faire ce que je n’avais jamais aussi bien réussi en pareilles circonstances : trouver du relâchement et des moments de récupération au beau milieu de secteurs particulièrement exigeants. Ceux qui sont habitués du parcours des qualifications, sous le DMC, savent de quoi je parle 😉

La stabilité et la constance du grip sont tels qu’il devient possible de relâcher les épaules, le buste, les bras. Piloter des jambes pour laisser les bras au repos, l’espace de quelques courbes et secteurs défoncés. le Yeti SB5.5C s’inscrit et garde le cap d’une simple impulsion, sans jamais taper, désarçonner, saucissonner. 

Une sensation salutaire en montagne, encore plus en compétition. La mass-start a de particulier qu’il n’y a pas le choix : il faut partir à fond, et calculer ensuite. Qu’il s’agisse de prendre rapidement les devants en qualification, ou de courir 3km dans la soupe d’un glacier particulièrement… mou !

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Pour ma part, dans les deux cas, la fatigue est à son paroxysme dès le premier quart de la course. L’état de fatigue est manifeste. Je me connais : je sais que je n’ai pas fait de spécifique pour préparer la course !

Habituellement, j’ai tendance à lever le pied, baisser d’un ton pour rester dans une plage raisonnable, attendre un second souffle. Là, par deux fois, je me surprends à rester rapide et surtout, à tirer parti du relâchement que permet de Yeti SB5.5C.

Je prends des roues et suis des traces que je pensais laisser filer. Après coup, je pense même avoir découvert, sur le tard, une opportunité que j’aurais pu exploiter bien plus…

 

 

L’infini a t-il une limite ?

Il n’y a pas à dire, seule la course permet de pousser le matériel dans certains retranchements. L’intérêt ? Mieux cerner si finalement, en temps normal, le matériel est déjà proche de sa limite, ou au coeur de sa plage d’utilisation.

En la matière, le Yeti SB5.5C n’a pas à rougir. Mieux, il performe sans sourciller. Première fois en douze participations, que je ne passe pas la semaine de la Mega avec le sentiment qu’en quelques jours, le vélo ne prend pas des mois de vieillesse prématurément.

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Je construis ce sentiment sur un ressenti bien réel. J’ai beau rouler vite, pousser fort, taper plus que de raison, rien ne bronche. Jamais je ne sens le vélo faire la saucisse sous mes sollicitations. Aussi folles, inopinées et exigeantes soient-elles.

Des pneus Michelin – carcasse reinforced – au grip : la chaîne de rigidité est parfaite, du moins très cohérente. Les pneus assis sur les jantes en 30mm, le rayonnage, les moyeux en Boost, le carbone du cadre, la liaison triangle avant/arrière, la potence massive, le cintre en 35mm… Difficile de sous peser l’influence de chacun. Le rendu global, lui, est infaillible. Tout tient la route.

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Allez, si, il y a tout de même une limite, à la longue : la retransmission des chocs par le cintre en carbone. Ça fini forcément par faire mal aux mains. Je suis d’autant plus heureux de pouvoir trouver du relâchement pour récupérer de ce point de vue là.

Dans tous les cas, le montage n’est pas totalement irréprochable non plus. La Fox 36, le RaceFace Turbine et les Sram Guide RSC ont montrés leurs limites…

Des limites atteintes qui donnent une idée de ce que l’on peut surveiller à l’usage du Yeti SB5.5C X01… Plus que de véritables défauts puisque avant de participer à la Mega, je n’en avais même pas soupçonné l’existence. Et puis, on ne participe pas non plus à la Mega chaque semaine de l’année…

Les réglages de suspensions n’ont donc aucune exigence particulière. J’ai beau explorer quelques pistes pour tirer mieux de la Fox 36, la base initiale déterminée dans les tuyaux de cet essai reste la meilleure, et la plus simple. Tout juste suis-je tenté de tomber le SAG avant à 30% pour gagner un peu en sensibilité…

 

RéglagesAvantArrière
SAG30% (48mm)31% (18mm)
Détente-8/12-15/22
Compression (HV/BV)00
Token / Spacers1 (origine)1 (origine)

Clics de détente et compression comptés depuis la position la plus vissée des molettes.  SAG arrière réalisé assis/selle haute – SAG avant réalisé debout/bras en appui sur le cintre / épaule à l’aplomb du guidon. 

 

 

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La parenthèse All Mountain

Je n’ai pas non plus fait que la Megavalanche au guidon du Yeti SB5.5C. Je suis notamment allé chercher la fraîcheur sur les hauteurs de la Montagne de Lure. Ou bien encore pris un sacré plaisir à parcourir la liaison qui relie l’Alpe d’Huez au Téléphérique de Vaujany. Pas la piste d’exploitation, mais le joli sentier qui surplombe les lacs, on est d’accord..!

Dans les deux cas, des jolies traces qui ont le profil d’une virée all-mountain tant les coups de culs s’enchaînent. Mais aussi le terrain d’une virée en vélo de montagne tant les blocs, les pierres, les ornières et les racines de la basse végétation lacèrent le terrain.

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Dans tous les cas, le Yeti SB5.5C est un régal. Tout autant dans son élément que quelques instants plus tard, au coeur d’un run de course. Bluffant ! La capacité de franchissement du 29 est au rendez-vous. La position relativement courte et haute incite à lever la tête, regarder loin devant, profiter du paysage.

Seul au pédalage, le Yeti SB5.5C montre une petite limite. Celle de devoir faire usage de la position la plus ferme du ProPedal pour annuler le phénomène de pompage de la suspension arrière. Un phénomène tout aussi présent à l’usage d’un plateau de 30 dents tel que le vélo est livré, ou un plateau de 36 dents, tel que j’en ai fait l’usage en compétition…

 

 

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Mais alors, pourquoi diable ?!

Alors c’est bien beau, mais tous ces éléments ne me suffisent pas. Pourquoi diable, ce Yeti SB5.5C 29 pouces tourne-t-il si bien ?! Alors même qu’en matière de géométrie, il est, d’une part, très proche du BMC Trailfox, et d’autre part plus court en reach / plus haut en stack.

D’abord, en partie, parce que l’ergonomie du vélo renvoie plus vers l’arrière en courbe. Plus à l’aplomb de la roue qui subit le plus de pression au sol, et autour de laquelle on tourne davantage. À défaut d’avoir la place pour chercher le meilleur positionnement, le Yeti SB5.5C y amène naturellement par un reach court et un stack haut.

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Ensuite, parce que la géométrie est une chose, que la dynamique du vélo en est une autre. À ce sujet, certains commentaires dans les tuyaux de cet essai s’avère très constructif. Plus précisément à propos de l’étude de la cinématique du Switch Infinity.

Je reste méfiant au sujet des analyses de « théoriciens » adeptes du logiciel Linkage. Notamment parce qu’ils ont tendance, comme ici, à étudier paramètre par paramètre, et se prononcer sur chaque valeur indépendamment. Alors que le rendu final, ce que l’on perçoit sur le terrain, est bien une savante combinaison de l’ensemble.

ET - Yeti SB5.5C-103En l’occurence, Il y a de quoi dire au sujet du Yeti SB5.5C. À commencer par la phase qui précède le virage : le freinage. Effectivement, le vélo a tendance à ne pas y perdre son âme. Ça brasse un peu, mais surtout, l’assiette du vélo ne varie pas. Au moment de relâcher les freins et de tourner, le vélo n’a donc pas de mouvement parasite, de changement d’assiette, auquel il faudrait s’accommoder pour trouver ses marques.

Ensuite, Dans la propension qu’a la suspension à prendre le débattement. En aucune circonstance, elle n’y rechigne. Début ou fin de course, à l’attaque ou relâché, choc après choc. Ça ne tape jamais à l’impact. Logique, si l’on suppose que la courbe de ratio soit effectivement linéaire… Et que l’angle d’attaque des roues 29 sur l’obstacle participent au franchissement plutôt qu’au choc. En clair, qu’il ne faille pas décupler la force pour exploiter les centimètres de débattement suivants.

Pourtant, à l’usage, je persiste et signe : à aucun moment, même sur les pires sauts de marche imprévus de la Mega, porté par l’engouement, je n’ai eu la sensation de talonner. Par ailleurs, je n’ai jamais vraiment senti les prestations de la suspension faiblir au cours du temps. C’est d’ailleurs la fourche qui avait, à force, plus de mal à suivre.

Peut-être est-ce la trajectoire de la roue arrière qui entre en jeu ? Vers l’arrière en début de course, avant de revenir vers l’avant. Un comportement qui apporte de toute façon une impression de bonne sensibilité et d’absorption des chocs, avant de se raidir.

Peut-être est-ce aussi l’usage d’un réducteur de volume dans l’amortisseur ? J’ai relevé que le Yeti SB5.5C en utilise un, de taille intermédiaire.

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Courbe de ratio linéaire, trajectoire de la roue arrière vers l’arrière en début de course, spacer à l’amortisseur pour ne pas talonner… Peut-être est-ce la bonne combinaison pour avoir la sensation d’une suspension progressive, sans pâtir des inconvénients d’une telle cinématique en seconde partie de course…

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Peut-être est-ce aussi ce qui permet à ce 29 d’avoir la dynamique que je lui apprécie en courbe. À tel point que je ne trouve plus à ce Yeti les défauts que je ne pouvais prêter au format 29 pouces.

Je tiens là, en tout cas, une explication qui offre une cohérence certaine : liant différents paramètres du comportement de la suspension entre eux, et surtout, en tout point concordant avec mes ressentis, à l’usage.

 

 

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En conclusion

Bref, au moment de conclure, le Yeti SB5.5C fait le plein d’arguments. La réponse à la traditionnelle question n’a pas d’égal… Pourquoi voudrais-je garder ce vélo ?

« Parce qu’à mon sens, il s’agit du meilleur vélo essayé jusqu’alors. Ses limites n’en sont pas vraiment. Il m’a fallu pinailler et rouler la pire course du monde, pour les approcher. Surtout, la dynamique du Yeti SB5.5C est hors-norme. Aussi facile à appréhender, qu’efficace et constante. J’ai beau me remémorer les Mondraker Dune, Devinci Troy et Canyon Spectral EX, très appréciés par ailleurs, Le Yeti SB5.5C est un ton au dessus. Tout bonnement le vélo le plus polyvalent qu’il m’ait été donné d’utiliser… Comment ai-je pu, à la longue, oublier que c’est un 29 » ?!  Le Yeti SB5.5C défini un nouveau standard de prestation… Celui d’une nouvelle génération ?! Espérons-le ! Si l’on veut que rapidement, un tel rendu sois plus accessible… »

 

 

Positionnement & usage

En synthèse, le tableau de positionnement et d’usages permet, en un seul coup d’oeil, de saisir les capacités du vélo. 

Comparées à celles des autres vélos à l’essai permettra de répondre à l’éternelle question > par rapport aux autres, qu’en penses-tu..? rendez-vous sur la page du Comparateur d’essais VTT Endurotribe pour en savoir plus >  https://fullattack.cc/comparateur-essais-vtt-2016/

Rédac'Chef Adjoint
  1. Purée!! ça c’est du test et un avis tranché et engagé, ça fait vraiment plaisir à lire, continuez comme ça et inversement si un bike ne donne pas satisfaction dites le aussi clairement.
    Pas près de racheter un vélovert pour lire un essai de vélo 😉

    En parlant d’intuition, j’en ai une que je souhaiterais partager:
    une phrase m’interpelle « le fait de piloter avec les jambes », j’ai un bon niveau en ski et j’aimerais retrouver cette sensation de passer les courbes en appuis, en « carving » sur un vélo, avoir cette « aisance » de pilotage que j’ai en ski…
    et pour ça j’ai l’impression qu’il faut un stack haut et un reach pas trop long, avec forcement une géométrie qui doit être étudiée pour ce type de posture sur le vélo.
    et c’est justement, je pense ce type de config qui plait à tan de monde sur le spé enduro 29 (stack très haut et reach moyen).
    et c’est aussi ce qui semble ressortir de ton test, avec peu être une valeur de stack pas aussi prononcée.

  2. Je ne réagi pas pour cet essai mais pour tous.
    Ça fait plaisir d’avoir de vrai test et non des études statiques de géométrie avec une une énumération de la fiche technique.
    Comme freeskieur grâce à vous je ne achète plus la presse écrite tellement partial et vide de contenu.
    Je me doute doute que les impératif de temps et de budget ne le permet pas forcément mais je rêverai de vous voir publier plus de test voir même des dh même si vous vous appelez endurotribe
    Bref continuez et long vie à vous

  3. Encore énorme!
    Un super article, super bien écrit, une belle prise de position et surtout (et ce que j’apprécie le plus en vous lisant), une excellente retranscription écrite des sensations ressenties sur le vélo!! Je dis chapeau car il est souvent très difficile de coucher sur le papier ce que l’on ressent dans les chemins et vous faites ça très très bien!
    Après pour l’essai, je roule depuis 4 ans sur des Yetis SB66c et désormais SB6c. C’est bien simple, ce vélo me fait aller de plus en plus vite et je retrouve pas mal des sensations que vous avez eu au guidon du SB5.5c sur mon SB6c. Yeti, c’est cher, pas de doute mais c’est du bonheur en barre : )
    Sinon, que dire de plus… continuez!
    M@xime

  4. plus de 8000 euros pour un bike?? y’a pas foutage de gueule la?????? meme si il est top y’a des limites a la prise de gens pour des vaches a lait!!
    Le defaut du YETI, un prix qui n’est pas justifié…

  5. Tu as trouvé le rendement du bike moyen, à quoi est ce du ? C’est étonnant car le SB95C qui est très proche en débattement et cinématique pédale plutôt bien !

  6. en fait au prix ou il est on peut penser qu’ils font un max de test pour optimiser la géo et tout le reste . . à moins que ce soit juste l’importateur qui ait décidé que ce serait ultra haut de gamme et qui positionne le prix en fonction (je ne connais pas le prix des yetis aux /usa/canada) . .c’était le cas à l’époque pour cannondale qui coutait 50% de plus chez nous par rapport aux us ..

    sinon le pédalier est même pas un next sl carbone, faudrait essayer un modèle mieux équipé …

  7. S’ils sont vendus à ce prix c’est qu’il y’a un marché. Pour qui veut acheter un excellent bike à très bon rapport qualité prix, ce ne sont pas les marques qui manquent: Yt, Rose, Canyon, Commencal, etc.
    Toutes les marques n’ont pas pris le tournant de la VPC et la réduction des coûts qui va avec, mais cette stratégie ne regarde qu’elles. Le consommateur a le choix, j’avoue ne pas bien saisir pourquoi on a droit à chaque fois à ce type de commentaire. C’est très cher, sûrement trop, mais je ne suis pas la cible de ce type de produit et je l’accepte.

  8. Pour en revenir au test du bike : excellent, comme d’hab’ !
    Sur le fond on ressent bien les sensations que tu as voulu faire passer, sur la forme le style est très littéraire sans être indigeste. Quelques pistes de sujets qui pourraient être évoqués à l’avenir :
    – Le SAV : dur d’avoir des retours sur ce que valent les différentes marques sur ce sujet. Par contre, difficile à évaluer tant qu’on a pas détruit un bras arrière, j’en conviens 😉
    – L’entretien : quid de la fiabilité des composants et de la difficulté à entretenir le bike. Ce facteur dépend également beaucoup de l’environnement dans lequel le bike va rouler, et dans le cas précis il me semble bien qu’un test sur un site anglophone relevait quelques soucis avec le Switch Infinity dans un utilisation humide.

  9. ce type de commentaire existe car a ce prix la on est en droit d’exiger que le bike soit au top du top en tout!! Par exemple , pedalier pas en carbone , effet de pompage en montee, roues Alu et non carbone… quid de la cassette …et autres composants…
    Proposer un bike a ce prix et que le bike ne soit pas irreprochable , c’est prendre les gens pour des pigeons! Malgre toutes les autres qualites du bike…
    Par contre , article complet et approfondi comme d’hab!

  10. Salut,
    excellent test comme d’habitude mais j’ai quelques remarques.
    Possesseur d’un Yeti 575 (d’occase), je dois avouer que je suis bluffé par la capacité d’accélération et d’efficacité de ce bike sur du rapide/cassant/technique…Est-ce une caractéristique de tous les Yeti?
    Après je pense qu’on peut attendre un très haut niveau de performance d’un bike de ce prix.
    Les Yeti sont toujours dans les gammes de prix les plus chers. (si je n’avais pas eu une bonne occase, je n’aurai jamais acheté de Yeti).
    Par contre je pense que le prix français est bien gonflé par rapport au prix US…
    D’après le site Yeti US, ce bike sort à 6999 $ soit au taux de change actuel 6304 €.
    Donc à 8399 € je pense que l’importateur gagne bien sa vie ;o)
    Pour ce qui de conduire le bike avec les genoux, c’est une question de technique et pas forcément de géométrie. J’ai un tout petit niveau en ski, et un de mes potes de session a un bon niveau de ski et on utilise tous les deux cette technique de temps en temps.
    Il faut garder les bras souples mais directifs, serrer les genoux près de la selle et balancer l’arrière du vélo avec le bassin (comme en ski).
    A+

  11. @freeskieur73, je pense saisir cette sensation de carving > c’est justement ce que je cherche à décrire quand je dis apprécier que le Yeti tourne bien pour un 29. Jusqu’à il y a peu, j’étais aussi focalisés sur la géométrie, reach et stack, pour trouver une explication. Mais après nouveaux essais, je pense que la dynamique du vélo y est pour beaucoup. Notamment la manière de prendre le débattement arrière et de se maintenir ensuite, lorsque l’on appuis pour prendre le grip en courbe. Pour faire le parallèle avec des ski paraboliques > comme si la géométrie était l’égal du rayon de courbure des carres, et la dynamique celui de la raideur des planches. Au final, c’est bien la combinaison des deux qui détermine comment tourner.

    Merci @WHIP. On travaille à certaines évolutions en ce sens 😉

    @Al27, il fait parti de notre wish list…

    @M@xime, commentaire intéressant, d’autant que beaucoup se demandent ce que valent les autres Yeti par rapport au Yeti SB5.5C > voilà un élément de réponse. Peux-tu préciser quels passages de l’article te font penser à ce que tu ressens sur ton SB6C ?

    @raz’, tu peux cliquer sur les photos de la galerie photo qui suit la phrase  » La Fox 36, le RaceFace Turbine et les Sram Guide RSC ont montrés leurs limites…  » > les limites sont évoquées dans les légendes de chacune 😉

    @JPP, je pense à la cinématique de la suspension qui privilégie la sensibilité en début de course, au détriment de l’effet anti-pompage. Il faut utiliser le ProPedal pour que le vélo soit dynamique au pédalage. Par toujours facile à enclencher en course, ou sur terrain sinueux où on ne peux pas lâcher sans cesse les mains.

    @pierre, NoEnclumeSVP, martial & David > Yeti Cycle s’appui effectivement sur un importateur pour être présente en France. Au sujet de ce rôle particulier, Fred Glo – patron de Tribe Sport Group et importateur Yeti – en disait plus dans L’Instantané qui lui était consacré. Quelques bons éléments pour comprendre et respecter, sans pour autant forcément adhérer, à cette réalité du marché > https://fullattack.cc/2016/05/linstantane-6-fred-glo/

    @martial, Encore faut-il que l’usage de roues et d’un pédalier carbone se justifie sur le terrain, à l’usage. En l’occurence, les roues du Yeti se comportent très bien. Mieux, elles participent au bon rendu de l’ensemble et ne dénotent pas par rapport au reste. Pas certain que le Yeti soit aussi accessible et facile avec des roues en carbone. Peut-être serait-ce même trop. Même constat au niveau du pédalier. bref, attention à ne pas tomber dans la facilité. D’autant qu’en matière d’usage du carbone, le seul cadre du Yeti n’est pas en reste…
    Pour ce qui est du caractère irréprochable du produit, l’exigence est effectivement bien plus élevée à ce tarif, ça va de soit. Toujours est-il que la perfection n’est pas de ce monde. Certains testeurs pertinents trouveront à redire à l’essai du Ferrari… Et pourtant..!

    @David, piloter avec les genoux est effectivement une question de technique, en premier lieu. Il n’empêche que certains vélos, plus que d’autres, puisse s’y prêter. C’est le cas ici. Dans la même logique, il est plus facile de faire du trial avec un VTT spécifique, qu’avec un vélo de route… Pourtant, certains y arrivent de fort belle manière.

  12. Super essai une fois de plus. BRAVO
    Moi je serai curieux de savoir ce que donnerait un Jeffsy avec une fourche en 160 et un bon amorto car autant je trouve le Yéti magnifique autant je refuse de mettre un tel prix dans un bike.

  13. @Antoine, sujet HS mais bon vu que c’est un 29 😉 :
    j’ai vu que trek va sortir un slash 29 pouce dédié à l’enduro, avec un head angle à faire pâlir la plupart des enduro 650b (65,6 ou 65,1 selon la position) !
    Comme ça à chaud, que penses tu de cette « nouvelle » géo, par rapport aux enduros 29 actuels qui se situent plutôt entre 67,5 et 66,5.
    On pourrait penser que cela va à l’encontre de le tendance qui est de permettre de pratiquer l’enduro avec un 29 en gommant le peu d’inconvénients que ce format possède. Or là on risque de se trouver avec un char d’assaut très peu maniable quand il faut tricoter entre les arbres (suppositions bien sur)
    Pourtant je vois mal trek sortir un vélo uniquement utilisable uniquement par les pilotes de très, très bon niveau, cela irait un peu à contre tendance.
    ou alors peut être que les suspensions évoluant, un peu comme le switch infinity, ou malgré un angle de 66,6 pour le yeti il me semble, tu le trouve plus maniable que les autres 29 pouces aux head angle pourtant plus fermés…
    Bref tout ceci n’est que pure spéculations, mais ce serait intéressant d’avoir ton avis^^

  14. @Flo > le Yeti SB5.5C de série est vendu avec pneus Maxxis carcasses Exo : Minion DHF 2.5 avant, Agresser 2.3 arrière.

    @Charly, tu n’est pas hors sujet, bien au contraire. Un essai tel que celui-ci doit amené à ce genre de question.
    La réponse se trouve dès la fin de ton commentaire > Le Yeti « devient » maniable parce que sa géométrie ET sa dynamique sont cohérentes. Peut-être qu’il en est de même avec le Trek. Dans tous les cas, tu l’as compris et @WHIP l’a agréablement souligné : on ne juge pas un vélo par une simple lecture de de ses specs ou de sa géométrie. Il ne s’agit que d’une première étape dans l’enquête. Celle qui doit permettre de chercher et trouver des concordances sur le terrain. Peut-être que le reste des paramètres du Trek demandent à utiliser un tel angle pour fonctionner ?! Pour info, le Evil Wreckoning qui fait aussi parler, propose 65,5° d’angle. Dans tous les cas, je te rejoins, bien curieux de voir ce que ça peut donner sur le terrain 😉

  15. Hello Antoine, bravo pour ton article et 100% d’accord avec tes commentaires. Après 600 Km dans le Var sur mon Sb5.5c, un gros potentiel et aucun problème. J’ai pris tes réglages (premier article) avec la détente: valeur standard ( cause mon poids). On est de suite très alaise, le vélo demande qu’à nous faire progresser et on va plus vite sans s’user : l’idée de prendre des courts de pilotage germe. Les réglages sont facile et simple donc facile à adapter en fonction des terrains.
    Montage Maxxis: RAS ( Agressor 29 non dispo sur l’Europe), habité aux pneus (non renforcés) on sent les 300g/roue x2 en plus mais l’ensemble reste léger.
    Pour Info, on peut monter un commutateur Fox, 3 positions (style Scott), modifier la courbe haute avec le bouton sans changer son SAG, voir passer la fourche en 150 . Les réglages étant bon, j’utilise la position intermédiaire sur les montées et la rocaille : le vélo est bien dynamique.
    La couronne Turbine est compatible Sram Eagle. Etant au paravant en 142, le boost 148 améliore la ligne de chaine.
    Des défauts, pas vraiment avant tout il faut rouler puis en fonction du terrain et de ses gouts : faire ses « petites » retouches. Lorsqu’on lave le vélo, il est impératif de le mettre à la verticale AV et AR pour évacuer l’eau, ça évite la condensation et prolonge la durée de vie des roulements de pédalier. Habitue aux XTR + métal, je trouve la courbe d’attaque des RSC ( malgré les réglages)+ organique beaucoup moins agressif, une idée Antoine?
    Si vous êtes loin de votre vendeur Yéti, pour Le SAV et l’entretien, le SB5.5c ne demande rien de particulier que ne peut faire un bon pro, une petite pompe à graisse pour « l’infinity » et FOX service pour les entretiens périodiques.
    Bon ride à tous.

  16. @Faby83 > effectivement, le Yeti SB5.5C a tendance à se remplir un peu d’eau au lavage au tuyau. J’aurai pu (dû) le mentionner. Merci de l’avoir fait 😉
    Pour l’attaque > peut-être essayer autre chose au rodage des prochaines plaquettes : le faire avec plein de petits « plantages » de frein plutôt que de longue lichettes. Ça peut jouer (20% du mordant) sur l’attaque et rendre un frein « mou » un peu plus « direct… »

  17. …s’il vous plaît pourriez vous arrêter de faire peur à mon vieil Asr7 ?
    Je l’entend déjà me supplier de ne pas le remplacer par son petit frère si brillamment présenté dans cet article!
    On sait tous que le Yeti n’est pas qu’une légende ????
    Super article!
    Enjoy

  18. Bonjour,

    J’ai les sram guide rsc sur un canyon strive avec un disque de 200 à l’avant et 180 à l’arrière depuis l’année dernière et je suis très lourd (106 kgs).
    J’ai donc eu l’occasion de les tester sur différentes sorties et j’en suis globalement très satisfait.
    Avec j’ai entre autres fait :
    * L’open enduro du beaufortain,
    * 2 semaines de sortie dans la sud (5000 négatif à chaque fois),
    * 4 jours à finale ligure,
    * La moutain of hell.

    Hormis la mountain of hell je n’ai eu qu’un petite écart de constance sur un frein à final ligure qui a immédiatement disparu après un pompage.

    Par contre les choses se sont gâtés à la moutain of hell … J’ai commencé par perde le frein arrière (j’appuyais et cela ne freinais plus) durant les qualifications pour finir par perdre les deux freins durant la course dans la piste rouge avant d’arriver sur la station et me mettre une bonne boite …
    Pour ma part je considère que la Mountain of hell (vs la mega avalanche) sont deux courses très exigeantes qui nécessite des freins surdimensionnés plutôt typé dh ( tel que les shimano saint avec les disques rt 99 ice tech), des disques en 200 mm et des freins récemment purgés pour éviter les pertes de freins.
    Me concernant l’idée était de finir les un an de test de ces freins et je ne voulais donc pas purger les freins ( mis à part l’arrière que j’ai du purgé à mi saison et pour lequel je n’avais pas réalisé la dépression du liquide pour évacuer les bulles du liquide de freins … )
    A la sortie du glacier les freins avaient déjà une odeur que je n’avais jamais senti ce qui n’augurait rien de bon … J’ai commencé à perdre le frein arrière en haut du jandri 1…. Globalement j’ai eu droit également aux couinements infernaux mais les freins restaient assez constants.
    Plus que les freins je pense c’est les disques qui sont perfectibles car ils ne ventilent pas assez (surtout si on les compare au saint rt 99 et dans une moindre mesure aux hope) et ils se voilent car non flottant.
    Actuellement j’ai remplacé le dot 5.1 par du castrol srf react (dans mes guide rsc sur l’enduro et dans des hope tech v4 sur mon dh) qui a un point d’ébullition de 300 ° à comparer au 270° du dot 5.1. Mon premier essai avec les hope tech v4 et le castrol srf est concluant !
    Je réfléchi pour remplacer les disques de l’enduro par des hope flottant étant donnée que les saint rt 99 ne sont compatible que centerlock (cela étant il y a les disques shimano rt 86 qui sont compatibles 6 trous mais qui semblent moins aboutis).

  19. Salut Antoine,
    Prévois tu un test du YT Jeffsy ?
    Il semble dans la bonne lignée du sb 5.5c, avec un tarif bien plus accessible.
    Je suis super intéressé par ce jeffsy, mais avec une 160 devant.
    Mon soucis et de tester ce bike…à part au Roc, pas moyen de se poser dessus…
    Un essai pourrait m’aider.

    Merci

  20. Bonjour Antoine
    Merci pour ton article.
    As tu un avis comparatif à donner entre le yeti SB 5.5 c et un Rocky mountain Altitude :facilité en descente…
    Merci
    Pat

    1. @Patrick, je n’ai malheureusement pas roulé le Rocky Mountain Altitude. Je ne peux donc pas me prononcé.

  21. Bonjour Antoine,
    Ce yeti est il accessible? Que donne t’il en rigidité ou exigeant pour un rider moyen?
    Tu parles de polyvalence, que penses-tu à l’idée de l’emmener sur une Shimano épic, sachant qu’en plus des descentes bien techniques et cassantes il faut aussi grimper sans traîner?
    Merci
    Pat

    1. @Patrick, facile à régler, sain dans son comportement (équilibré, stable, précis) et n’attend que l’initiative de son pilote pour procurer davantage de sensations. À mon sens le SB5.5C est accessible puisqu’il est sage tant qu’on ne lui en demande pas plus. Allez, peut-être que ceux qui veulent un maximum de confort en prime peuvent envisager de troquer le cintre carbone par son équivalent aluminium (moi chère) pour filtrer un peu plus. Je valide l’idée du Shimano Epic Enduro à son guidon. Il faudra juste rester bien lucide sur l’usage de la molette de blocage de l’amortisseur à la longue. Il en a besoin pour pédaler comme il se doit en liaison, et être totalement efficace en spéciale.

  22. Antoine,
    Pas simple de quitter mon Rocky Altitude. Mais j’ai bien envie d’essayer ce yeti s’il me permet d’être encore mieux dans le cassant. Difficile de passer au 29″ sauf si les nouvelles géométries donnent les avantages du 29″ en gardant de la maniabilité et du plaisir au pilotage.
    Merci pour tes réponses.
    Si tu as une conclusion à nos échanges, j’écoute, puis je prends une décision.
    Merci
    Pat

  23. Bonjour,
    super article et exellente test, que penses tu de ce velo sur de long denivellé positif.
    j’ai une pratique all mountain/trail, un peu d’enduro et un peu de XC et j’hesite avec la sb4.5c mais les 115 mm arrière me paraisse juste.
    j’ai en ce moment un rocky mountain instinct BC de 2014 (140mm/130mm)
    merci de ta reponse

  24. Je me pose un peu la meme question, je roule actuellement sur un trigger Carbon 2 en 27.5 et lorgne de plus en plus sur ce yeti 5.5
    Antoine, as tu un avis sur le pedalage?? J aime bien rouler un velo avec un bon débattement mais je ne veux pas me retrouver avec une « enclume » quand il faut grimper..
    Merci

    1. @Constant > Au pédalage, bon si le vélo est utilisé avec plateau de 30 ou 32. Au delà, pour des raison de Kick-back / Anti-squat qui diminue, c’est moins le cas. (voir https://fullattack.cc/2016/12/didactique-suspension-kick-back-anti-squat/ pour saisir la subtilité).
      Par comparaison, si c’est le pédalage qui prime dans le choix, le Santa Cruz Hightower est un peu plus vif dans le domaine. La différence reste cependant subtile.

  25. Hello, Etant sur Trigger 29 Carbon team140/130 et maintenant sur d’un SB5.5C depuis 7 mois ( réglage Antoine) y’a pas photo : Yety. Un petit peu moins performant en montée sur les dfci et encore… mais en descente +++ , sur les singles vallonnés/cassants en mode ouvert où on peut pédaler sur la selle ou debout, le vélo s’exprime formidablement bien, on va très vite… La suspension est un régal, ce 29 s’est +++ et très maniable. Bon ride à tous.

  26. Salut Antoine, merci pour ces reviews très bien exécutés. J’ai arrêté mon choix sur ce vélo pour cette année! Sans pouvoir l’essayer, j’hésite un peu entre un large et un xl au niveau de la taille.. Je mesure 1.83m et j’ai un entre jambe de 87cm. Merci beaucoup pour ton aide à l’avance.

    Christopher

  27. Hello Antoine,

    Que penses-tu du SB5.5 pour une utilisation principale en single track en foret ? Sorties de 2-3h, 20-30km, 500 ou 600 m de denivel?. Quelle taille pour 1m78, 83cm d’entre-jambes? Medium ou large?
    Merci

  28. Salut Antoine, la geo du velo est vachement courte quand tu compares aux tendances actuelles. Tu n’a jamais pensé au court de ton essai que tu aurais été plus a l’aise sur XL?

    1. @Vince > pas nécessairement parce qu’en ce temps là, je ne concevais pas forcément qu’un vélo puisse si facilement atteindre les vitesses rencontrées au guidon du Orbea. À l’époque, ce n’était pas encore une telle évidence et les vitesses atteintes sur le Yeti SB5.5C étaient déjà intéressantes (suffisante pour se qualifier ligne B de la Méga…) Je me pose plus la question maintenant, même si mes derniers essais me font douter du fait qu’il suffise de passer à la taille supérieure. Le Rallon est effectivement plus long en reach, mais il use aussi et surtout d’une potence, d’un cintre et d’un offset plus courts… Est-ce que le Yeti SB5.5C monté de la sorte pourrait être aussi pertinent ? Sont-ce là les prémices de ses futures évolutions ?! L’avenir nous le dira, mais pourquoi pas ?! 😉

  29. Salut @Antoine
    Je viens de vendre mon spé enduro sworks 29!!
    Et je suis entrain de voir pour acquérir un Yeti sb 55 !
    Je lis est reli attentivement ton essaie sur le Yeti .mais je me renseigne également à côté auprès de rider qui le roule !!et tous me dises que c’est un très bon vélo mais qu’il est très exigeant à piloter est pardonne peut !!
    Pourtant dans ton article j’ai l’impression que tu étais facile grâce à sa souplesse est c’est capacités à encaisser les chocs !!
    Certe je n’ai pas ton niveau de pilotage mais du coup les avis plutôt élitiste de cette monture me font extrêmement douté !!
    Merci d’avance pour ta réponse !!

    1. Salut ! faire la lumière sur les raisons qui poussent chacun à dire qu’il est tolérant ou élitiste peut t’aider : n’hésite pas à demander à chacun dans quelles situations ils le trouvent de tel ou tel manière, tu auras un meilleur éclairage sur les traits de caractère du vélo qui poussent à le qualifier de tel ou tel manière… Et tu verras au final une logique cohérente se dégager de ces mots à priori contradictoires 😉
      Pour ma part, je prête une certaine tolérance au Yeti sur terrain un peu défoncé : si tu n’est pas très précis dans ton pilotage, un peu cramé, et que tu n’arrive plus à placer tes roues au millimètre près, le cadre travaille, le vélo s’adapte et au final, tes pneus passent quasi où tu avais prévu, ou du moins, tu n’entame pas les flancs.
      Par contre, je peux comprendre que certains en disent qu’il ne pardonne peu… Sur les gros impacts ?! comparativement à un Santa Cruz Hightower par exemple, il donne moins la sensation d’une réserve de débattement. Avec le Yeti, il faut être sans cesse actif. Si deux gros impact s’enchaine, il te faut être actif sur les deux, pour pumper, suivre le terrain, ou sauter si possible. D’autres permettent d’encaisser le premier pour se concentrer sur le second… Donc en un sens oui, le Yeti peut être exigeant : il te donne toujours la lecture du terrain et les clés pour prendre les initiatives justes là où d’autres prennent une part du job à leur compte et te confient le reste. Question de tempérament donc 😉

  30. Salut Antoine,

    Tu l’avais testé en L?
    Quelle taille fais tu?

    De mon côté je suis pile entre le « M » et le « L » avec mon 1m79 et mon réglage de selle à 74/75cm..et j’hésite

    1. Salut Yannick > testé en taille L. Je mesure 1m82, 81cm d’entrejambe. Je roulais à l’époque entre 73 et 74cm de hauteur de selle. Le vélo ne m’avait posé aucun problème pour régler la hauteur de selle à l’époque, mais il me semble qu’elle était en 125mm de course. Dans tous les cas, vélo qui n’était pas immense de mémoire : 1m79 tu peux envisager une taille L. Après, le choix se fait en fonction de tes attentes, de tes expériences passées, de tes terrains de jeu favoris, de ton style…

  31. Bonjour Antoine.

    Je suis l’heureux possesseur d’un sb5.5c
    J’en suis vraiment content, meilleur vtt que j’ai eu pour le moment (précédemment orbea rallon, santa cruz nomad, lapierre x trail…)
    Je voudrais remplacer mon fox float X evol qui est monté dessus pour un amorto avec plus de réglage et sur lequel on pourrait gérer la fin de course en hydraulique. Mais voilà, je ne sais pas vraiment vers lequel me tourner… Fox float X2, fox float DHX2, cane creek db inline coil, db air… En fonction de sa cinématique tu me conseillerais quoi (sachant que je veux un « blocage » pour la montée), je recherche la performance en descente.

    Merci à toi, et continuez comme ça, votre magazine en ligne est excellent.

  32. Bonjour,
    bravo Antoine pour votre blog et les tests que je trouve d’une qualité rare dans ce domaine !
    J’ai vu que le Yeti SB 5.5 2018 était disponible en 2 versions de cadre : Carbon et Turq.
    La version carbone Sram GX12 v est nettement moins onéreuse 5399 $ soit 4390 € (à ajuster j’imagine avec les frais de distribution en France).
    Apparemment c’est la qualité du carbone qui est moins haut de gamme et le cadre un peu plus lourd qui font la différence de prix. J’imagine que les performances du vélo pour un non-compétiteur ne doivent pas être radicalement différentes mais peut être avez vous plus d’informations sur les différences (qui justifient quand même un écart de prix de 1600$ !!).
    Merci encore

  33. Bonjour,
    Le velo complet est livre avec 1 fourche en 51 de deport ? Je mesure 1m71, le m est il adapte…?merci par avance et bravo pour vos essais au top.

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