Tendance – Rouler sans sac, un air de liberté…

Liberté… Dans nos sociétés tourmentées, le terme et sa définition font débat. Qu’on le veuille ou non, nous sommes – en tant que pratiquants d’une activité de pleine nature – confrontés à la définition même de ce sentiment…

À ce sujet, une tendance – parmi d’autres – exploite les contours de cette notion : rouler sans sac..! S’affranchir d’une contrainte et s’offrir l’aisance, la sensation de libération qui l’accompagne…

Si cette tendance ne date finalement pas d’hier – elle était même la norme avant que les sacs à dos spécifiques apparaissent – rouler sans sac ne s’improvise pas. Avantages, astuces, produits phares et limites d’une telle initiative : voici l’objet de ce dossier tendance, qui s’adresse à tous, compétiteur ou non. Il doit permettre à chacun de cerner l’idée, de s’organiser et de donner les pistes initiale nécessaire à une bonne expérience…

 

 

 

D’où vient la tendance ?

Comme pour toute tendance, il est difficile d’affirmer avec précision à quand remonte l’idée de laisser le sac au placard. Certains diront qu’ils l’ont toujours fait, d’autres qu’il s’agit d’une idée farfelue, c’est selon…

Néanmoins, quelques faits marquants ancrent cette initiative dans l’imaginaire collectif. Les premières éditions de la Tribe 10 000 – 2003, 2004, 2005 – en font partie. Le format de la compétition a pu participer, quelque part, à la prise de conscience du phénomène vis à vis des sacs à dos qui émergeaient.

Basé sur le défi de boucler 10 000m de dénivelé négatif en un seul week-end, cet événement pionnier de l’Enduro reposait sur l’usage unique des remontées mécaniques… Et d’un passage par le paddock à l’arrivée de chaque spéciale ! Si le long run du dimanche – qui partait à l’aventure en haute montagne, incitait à s’équiper – la journée du samedi faisait la part belle au pilotage et à l’engagement sur les traces mêmes de la station.

C’est ici, notamment, sur le fameux « samedi de la Tribe » puis sur d’autres manches des Enduro Series, que la tendance à rouler sans sac a donc gagné en évidence, au fur et à mesure des initiatives de certains… Qu’elle en soit, ou non, à l’origine, la compétition a donc surtout joué un rôle dans l’exposition de cette pratique.

C’est d’ailleurs avec l’avènement des Enduro World Series, Coupe du Monde de notre discipline, que la tendance a véritablement gagné du terrain médiatique. Avec la participation des pilotes nord-américains notamment, pour qui la gourde et le dos nu sont des habitudes All Mountain de longue date (à la grande époque des Super-D notamment…)

Il suffit désormais de prêter attention aux pointages départs d’une journée Enduro World Series pour constater que rouler sans sac est devenu la norme. À quelques rares exceptions, 90% des pilotes du top 30 EWS s’élancent dos nu, même lorsqu’il s’agit d’une journée de 6h et près de 50km, à la pédale…
L’idée ne date donc pas d’hier… Mais il aura fallu patienter pour la voir prendre un certain ascendant et surtout, que les équipementiers s’y consacrent..!

 

 

 

Véritables intérêts ?!

Mais alors, quels sont les véritables intérêts à rouler sans sac ? Plusieurs raisons se partagent les arguments, que seuls les meilleurs sacs du moment parviennent à concurrencer.

En premier lieu, le fait de limiter l’encombrement. Il suffit de se balader dans le paddock d’une Enduro World Series et d’aller poser la question aux pilotes qui dépassent le mètre quatre-vingt cinq : un panel très majoritaire affirme ne pas utiliser de sac car, « trop grand, [il] tape le sac dans les arbres et [a] du mal à [se] faufiler pour être rapide. » Dos nus, ces grands gabarits sauvent quelques précieux centimètres de marge au moment d’avoir à se recroqueviller sur leur montures en quête de quelques précieuses fractions de seconde au coeur de la forêt.

D’autres n’hésitent pas à aller plus loin en avouant tout simplement qu’ils «ne [savent] pas rouler avec un sac. Il bouge dans les virages, tape l’arrière du casque dans la pente, fait mal aux épaules à la longue… » On comprend par là que rouler sans sac favorise l’équilibre et la coordination, premières qualités dont faire preuve lors d’une épreuve… de pilotage !

En effet, l’usage d’un sac implique l’emploi de masses supplémentaires, à commencer par celle du sac, avant d’aborder celle du contenu, aussi limité soit-il. Excentrées qui plus est, la masse en question est de toute façon toujours plus éloignée du centre de gravité que si elle était au plus près, à même le corps… Du poids et toute son inertie, sont ainsi économisés.

Et que dire lorsque parfois, la température extérieure atteint des sommets estivaux. Qui n’a jamais eu le dos trempé de sueur ? Et une sensation de libération, au moment de laisser la surface du dos à l’une de ses fonctions vitales : la régulation thermique en cas de chaleur excessive ? Certains maillots haut de gamme ne sont pas micro-perforés par hasard sur leurs faces arrières : il s’agit bien d’un moyen de garder la température acceptable par moment…

Il y a donc bien des intérêts cartésiens à rouler sans sac. Il en existe aussi des plus intellectuels ou philosophiques. Puisque finalement, il s’agit là de s’affranchir d’une contrainte, d’un poids… D’un fardeau pour certain.

Sans tomber dans l’abus de langage, rouler sans sac peut s’apparenter à un geste symbolique : en quête d’une part de liberté supplémentaire… Pas étonnant donc, de constater que le phénomène soit très répandu chez les plus jeunes d’entre nous.

Pour autant, « rouler à poil » – aussi simple que ça puisse paraitre – ne s’improvise pas…

 

 

 

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Bien s’organiser…

On peut toujours, sur un coup de tête, laisser l’habituel « camel » à la maison, et partir à l’aventure, tout simplement… Mais il ne s’agit pas de l’objet de ce dossier. Non, rouler sans sac de manière responsable, pertinente et bénéfique demande même une certaine connaissance de soi, et de sa pratique.

À commencer par l’inventaire des objets utiles et futiles qui peuplent nos sacs à dos… À ce petit jeu, chacun a ses préférences et ses petites habitudes. Il n’empêche que rouler sans sac demande, à un moment ou un autre, de faire du tri, et de se concentrer sur l’essentiel. Il ne faut pas rêver : on ne se prive pas de 5 à 10L de contenance en trouvant un équivalent. Il faut économiser la place et limiter l’encombrement pour tirer partie d’une telle démarche.

Voici donc un inventaire, non exhaustif mais utile, que chacun complètera de ses astuces en commentaire à ce dossier…

À la lecture de cet inventaire, certains découvrent des éléments qu’ils n’auraient même pas l’habitude de prendre avec eux dans un sac… D’autres trouvent certainement que se passer d’éléments est risqué… Question de tempérament ! Mais effectivement, les points suivants trouvent leur réponse en amont de la sortie, à l’atelier notamment…

S’il faut être au clair avec quelques notions de mécanique pour parer au plus urgent et faire la part des choses en matière de dépannage, un autre domaine mérite autant, voir plus d’attention au moment d’envisager rouler sans sac…

 

 

 

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Rationaliser…

Lorsqu’il s’agit de produire un effort physique, l’alimentation et l’hydratation sont effectivement au coeur de la problématique ! Et puisque la place et le poids sont comptés, impossible d’embarquer plus que nécessaire, et vivre dans l’abondance.

Rouler sans sac pousse à entrer dans le détail, et rationaliser ses besoins. Pas question de se priver, mais bien d’apprendre à mieux quantifier ses apports, pour n’embarquer que le nécessaire, sans superflu. À ce petit jeu, on en devient pointu, et l’on apprend à se connaitre.

Les tableaux d’apports caloriques qui ornent les emballages n’ont plus de secret… Tout comme l’utilité de la fonction d’estimation des calories brulées de certains cardiofréquencemètres. Ils permettent d’estimer la consommation et les apports qui y correspondent.

Par expérience, 500 à 700Kcal par heure en compétition Enduro est un premier repère utile. Ils correspondent à une ration de 3 biscuits enrichis, 2 figues sèches et une portion de pâte d’amande par exemple. Les barres énergétiques et autres gels, plus concentrés, ont toute leur place dans cette démarche.

Tout comme les éléments que l’on trouve au ravitaillement, lorsqu’il s’agit de prendre part à un événement qui en propose : pain d’épice, quartier d’orange, banane, noix, amandes, carrés de chocolats… Toutes ces gâteries peuvent prendre part dans le « plan » d’alimentation que chacun échafaudera avec soin.

Car il s’agit d’une vraie logistique. Pour organiser la consommation et le ravitaillement en eau notamment. En fonction des conditions et des organismes, les quantités peuvent varier grandement… Mais dans tous les cas, l’eau ne doit pas manquer, et son apport doit rester régulier pour favoriser la fraicheur. 1L d’eau par heure, est un premier repère, à pondérer avec l’expérience.

À cela peut s’ajouter l’usage de compléments d’hydratation, qu’il faudra être capable de se procurer au bon moment… Bref, les horaires de départ en spéciale, les portes horaires et/ou les cartes descriptives des parcours, sont alors de précieuses informations pour s’organiser. Elles permettent de calculer le temps en autonomie complète, et donc la quantité d’eau maximale à transporter entre deux points d’assistance.

Pour exemple, il fallait prévoir jusqu’à 2h30 d’autonomie entre deux ravitaillements sur le samedi du très réputé Enduro des Terres Noires… Soit 2,5L d’eau à transporter et 3 portion de 700 Kcal : pas une mince affaire lorsque l’on décide de ne pas s’encombrer du sac à dos ! Heureusement, des solutions existent…

 

 

 

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Où caser tout ça ?

D’une manière générale, deux écoles se partagent les faveurs lorsqu’il s’agit de rouler sans sac. Il y a les adeptes de tout garder sur soit, et ceux qui préfèrent en fixer un maximum au vélo. Entre les deux, certains prennent partie de porter ce qui a attrait à leur personne sur eux, et ce qui concerne le vélo sur ce dernier.

En théorie donc, il est possible de se prêter au jeu à moindre coût. Notamment en usant de quelques astuces qui permettent de caser l’essentiel à portée de main…

Il n’en reste pas moins que ces quelques astuces trouvent vite leurs limites. Le scotch qui se dérobe par temps de pluie, les poches pleines et lourdes qui balancent dans tous les sens…

Certaines marques ont bien saisi l’intérêt et se sont penchées sur la conception de produits spécifiques. Voici donc un tour d’horizon des principaux types d’accessoires susceptibles d’apporter un vrai plus au moment de rouler sans sac.

Il ne s’agit pas là d’un horizon exhaustif de tous les produits du marché. De nouvelles solutions apparaissent chaque semaine et l’offre se développe justement à l’heure actuelle. Les produits exposés ici font parti des plus réputés, observés et/ou essayés à ce jour.

Chacun aura loisir d’y trouver un premier repère et/ou de faire part des produits astucieux qu’il utilise en partageant ses impressions en commentaire constructif à ce dossier 😉

 

 

 

 

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Pour fixer au vélo…

Sur le marché, il existe plusieurs types de produits susceptibles de nous intéresser. Dans leur grande majorité, ils se consacrent à l’outillage de réparation…

 

 

Liens utiles

Topeak Ninja : http://topeak.com/products/Ninja-Series/ninja_tc_mountain

Bidon Pro Storage : http://www.pro-bikegear.com/en-gb/catalogue/accessories/94/bottles-and-cages/pr100330_main/storage-bottle

Lezyne Caddy : http://www.lezyne.com/product-orgnzrs-caddys-lcaddy.php#.V17XivmLSUk

Zéfal Co2 Inflator kit : http://www.zefal.com/fr/gonfleurs-co2/332-co2-inflator-kit.html

Accessoires Specialized SWAT : https://www.specialized.com/fr/fr/accessories/swat

 

 

 

SWATLes cuissards à poches intégrées

À même le corps, les cuissards à poches intégrées sont idéaux pour rouler sans sac. Comme une seconde peau, ils placent les effets personnels au plus près du bonhomme, là où ils ont le moins de chance de se balader en pleine action…

Chez Specialized, les cuissards SWAT, pionniers du genre, offrent trois poches arrières, dont la centrale pensée pour recevoir un bidon (préférer les bidon souples types Soft Flask). Une doublure permet de glisser les éléments les plus légers au revers de la cuisse. Compressives, elles plaquent le contenu au plus près pour en réduire les mouvements.

Ces cuissards sont disponibles en différentes versions, avec ou sans bretelles, pour s’adapter à tous les goûts, important, surtout en matière de sous-vêtements et première peau.

Une notion bien saisie aussi chez Race Face ! La marque canadienne est aussi réputée pour être à la pointe en matière d’équipement pour rouler sans sac. Sur leurs produits, la poche centrale n’a pas vocation à recevoir un bidon qui peut être dangereux. Pour cause, le cuissard Stash permet de loger une poche à eau complète, dans le dos, et de guider le tuyau par la bretelle.

 

Dans tous les cas, le cuissard et tous ce qu’il embarque prend discrètement place sous le maillot et le short, à l’abris des regards.

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Question taille, mis à part si l’on a l’habitude de porter des maillots moulants à même la peau, ces cuissards, comme les vestes qui suivent, ne nécessitent pas d’opter pour une taille de short ou de maillot supérieur. Ils sont un peu plus ajustés par endroits, mais participent aussi au bon maintien du chargement.

 

Liens utiles

Salomon Soft Flask : http://www.salomon.com/fr/product/soft-flask-500ml-16oz.html

Collection Specialized SWAT : https://www.specialized.com/fr/fr/apparel/swat

Race Face Stash bib : http://www.raceface.com/products/details/stash-mens-bib

 

 

 

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Les gilets de protection

Rouler sans sac, c’est bien, mais il y a tout de même des limites… Parmis lesquelles la protection dorsale, parfois intégrée au sac, et l’autonomie en eau, si l’on se limite au bidon… Pour y remédier, les gilets de protection ET d’hydratation fleurissent. La solution idéale en matière d’équipement pour la compétition, comme l’évoque cette vidéo promotionnelle de l’Alpinestars Evo, pionnière des vestes du genre sur le marché…

À mon sens, après plusieurs essais dans le cadre de cette enquête, ces vestes constituent d’ailleurs la solution la plus complète pour bien s’organiser en roulant sans sac en Enduro…

Les Alpinestars et SixSixOne EVO (!), les plus restrictives, poussent à stocker le téléphone et les barres dans une poche du short ou du maillot. Une configuration testée et approuvée sur l’Enduro des Terres Noires et la très humide Rider’Z du Luberon.

Depuis, d’autres vestes plus aérées et aux poches plus capacitives sont apparues. C’est le cas notamment des Alpinestars Paragon, Racer Pro Top 2 et Bluegrass Tuatara Idro qui placent les poches autour de la taille, parfois même vers l’avant…

 

Liens utiles

661 Evo : http://www.sixsixone.com/store/products/4799/Evo-SS-Jacket

Alpinestars Evolution : http://www.alpinestars.com/evolution-jacket#.V17SGPmLSUk

Alpinestars Paragon : http://www.alpinestars.com/paragon-vest#.V1m_tVdhRE4

Racer Pro Top 2 : http://www.racergloves.com/protections-velo/477-pro-top-2.html

Bluegrass Tuatara Idro : http://www.bluegrasseagle.com/en/products/armours/tuatara-idro-d3o

 

 

 

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Les ceintures et bananes…

Pour ceux qui souhaitent absolument rouler le dos nu, exempt de toute autre couche que celle du fin maillot estival, la tendance à rouler sans sac a poussé la réapparition de produits oubliés… Les ceintures et bananes, dans un style parfois proche de celui des années 90. Fort heureusement, il y en a pour tous les formats et tous les goûts !

Certaines ceintures permettent d’emporter un peu plus que d’autre. Au point de constituer un intermédiaire intéressant entre le néant et le sac à dos. Elles sont idéales pour les compétiteurs à l’entrainement. On emporte un peu plus (dont la pompe haute pression pour peaufiner les réglages) sans avoir de gène.

Elles permettent aussi de rouler l’hiver, lorsque le temps est menaçant ou les écarts de température importants. Si la veste n’y rentre pas directement, elle peut s’enrouler autour de la taille, la ceinture aidant à ne pas la perdre et éviter que les manches ne pendent dangereusement. Une astuce intéressante qui permet de retirer la veste en liaison, à l’abris du vent, et de la remettre en spéciale, lorsque l’air frais se fait sentir…

 

Liens utiles

Race Face Rip Strip : http://www.raceface.com/products/details/rip-strip-lumbar-belt

Essai de la Camelbak Palos 4LR : https://fullattack.cc/2016/02/on-a-essaye-la-ceinture-camelbak-palos-4lr/

Ceinture Mavic Crossride : http://www.mavic.fr/accessoires-sac-dos-dhydratation-ceinture-crossride

Dakine Low Rider 5L : http://eu.dakine.com/p/backpacks-and-gear/technical-backpacks/bike/low-rider-5l-16s

Dakine Hot Lap 1,5L : http://eu.dakine.com/p/backpacks-and-gear/technical-backpacks/bike/hot-laps-pack-15l-16s

 

 

 

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Liberté toute relative ?!

Mais on touche là aux limites de l’idée. Rouler sans sac, si l’on y trouve un sentiment de liberté sans pareille mesure, ne se prête pas à toutes les situations. Outre l’hiver et ses possibles contrastes thermiques, d’autres éléments peuvent venir limiter l’initiative.

À commencer par l’hydratation. À moins de profiter de points d’eau repérés en cours de route, l’autonomie est limitée, un paradoxe lorsqu’il s’agit de se libérer d’une contrainte..! Il faut donc impérativement s’équiper de quoi embarquer une poche à eau (cuissards ou vestes) pour espérer avoir une autonomie similaire à l’usage d’un sac à dos.

L’itinérance, quête de liberté sans pareil, y trouve des limites. À moins de profiter d’une logistique de premier confort et d’un repérage hors pair – qui limite par là même l’essence de l’itinérance – Il est difficile de se passer du sac à dos. Il n’est pas forcément simple notamment, de transporter une carte papier sans risque de l’abîmer et mettre sa lecture en péril…

Dans la suite logique, difficile de rouler sans sac lorsqu’il s’agit d’envisager la pratique du vélo de montagne. Là où, en altitude, les conditions peuvent vite changer et nécessiter de se mettre à l’abris. La couverture de survie, la veste chaude et le kit de premier secours qui peuvent sauver des situations périlleuse n’a guère de place sans un bon sac à dos.

Tout comme la scie à main, que les plus prévoyant glissent au fond du sac pour entretenir, à la volée, leurs chemins chéris. Fini les séances débroussaillage sur un coup de tête, saisies par opportunité de l’outil à disposition. Les interventions se planifient, mais parfois-même, se perdent…

Enfin, que dire de la dynamique collective qui peut en prendre un coup… Inconditionnels du sac à dos ? Il faut s’armer ! Car dans un groupe, celui qui tient à son sac risque fort de ne pas y couper. En cas de besoin, il faut être fort pour ne pas passer pour le mulet de la bande !

Bref, il reste des situations où la liberté, fidèle à sa définition, reste toute relative. Parfois, même, il n’est pas rare de flirter avec les limites. Celle de la vivre trop au dépend des autres. Alors, pour s’y parer au mieux, outre ce dossier, en commentaires ci-dessous, place aux astuces, combines et idées constructives…

Rédac'Chef Adjoint
  1. Lors de l’effort, il faut respirer (surtout expirer). La respiration est essentiellement ventrale avec une forte amplitude.Comment là concilier avec un sac à la taille ? Trop serré et j’étouffe, trop lâche et elle tombe sur les genoux ( j’écarte l’option « tombe sur les plis de graisse » car nous sommes des sportifs).

  2. Après ma première vraie sortie enduro hier, pas mal d’années après avoir arrêter la rando, j’ai senti le besoin d’alléger le sac à dos au maximum…

    Ton sujet tombe à point nommé 🙂

  3. Je roule très souvent sans sac je préfère, j’utilise une sacoche de selle et un bidon ça suffit pour des courtes sorties ou pendant l’hiver. Après depuis 1 à 2 semaines les chaleurs arrive et il va falloir que je reprenne un sac car habitant sur la cote méditerranéenne 500ml c’est pas assez en plein été 😀

  4. Grâce à un copain qui roule sans sac depuis un moment( banane only), j’ai essayé et je trouve ça génial. La sensation de liberté est vraiment là. Je roule avec une banane qui permet d’avoir le minimum nécessaire et c’est top.

  5. Rouler sans sac c est vraiement la liberté, lors des longues ascencions on a plus cette sensation d.etre tiré en arriére. Le dos respire.

    Perso j.utilise la banane mavic, j ai un porte bidon en plus sur le vélo. J accroche une chambre sur le cadre a l aide de scratch que l on trouve facilement dans son magasin de bricolage (id scratch) le top.

    Pour les courses compte tenu des ravitaillements pas besoin de plus.

  6. Desoles pour les marques du cycles, mais un bon truc a savoir: Decathlon vendent une ceinture de trail avec un bidon 500ml pour 10e, elle a meme une poche qui permet de prendre une petite pompe + multioutils et quelques barres.

    Je ne ferais surement jamais une « vrai » sortie sans sac, mais pour tout les entrainement de moins de 2h, la sacoche c’est geniale.

  7. Pour ma part je fait des sorties de 3 à 6 heure en pleine forêt et ne peux pas me passer de mon sac à dos ( DAKINE 16L avec poche à eaux de 3L) avec tout ce qu’il faut pour réparer. Je ne le sent même plus !!! Mais avec mes 105 kg je suis plus à 5kg près !

  8. Pour ma par le sujet est vraiment top.
    Comme c’est indiqué dans l’article il faut savoir ce que l’on va faire comme parcours et se préparer en fonction. Ne pas négliger l’eau, reste tout de même un point essentiel!
    Bien s’hydrater et s’alimenter reste la base de beaucoup de sports d’endurance.
    Je pratique l’enduro depuis 5 ans bientôt et effectivement avec le temps je cherche de plus en plus à alléger mon mule qui d’ailleurs prend de l’âge. (On est donc en plein dans le sujet!)

    La question quel sac prendre? avec ou sans dorsale? Car là aussi une autre question se pose!
    Rouler léger oui, mais protégé c’est mieux. Même si le sac n’inclus pas forcément une dorsale intégrée ou amovible celui-ci joue tout de même un rôle protecteur.

    On voit trop de personnes négliger ce point qui pour moi reste essentiel à protéger. Beaucoup vont trouver à redire mais les technologies permettent à ce jour d’obtenir des matières biens loin des coques accompagnées de bas résilles 🙂

    Pour ma part je trouve ces nouveaux gilets très intéressants pour les compétitions ou les sorties courtes pour rouler léger et protégé!

    Je souhaitais passer sur un USWE 1,5l ou XC + dorsale mais suite à la lecture de cet article je vais peut -être repenser cette option!

  9. Pour la boisson, je compte 0.5L/heure.
    J’ai le plus gros bidon Specialized de 800 mL, soit plus d’1.5h de vélo. Ça laisse assez de temps pour croiser une fontaine.

  10. Sujet au top, comme d’ hab quoi…
    J’ai l’impression qu ‘on a fait la même analyse en même temps, va vraiment falloir qu’on’ on se croise a l’occase Antoine !

  11. Super article, pour moi jamais sans mon sac et tout le bordel qui va avec !
    Une question dans l’article tu parle de 1L de flotte par jour, or j’ai toujours entendu dire que le corps pouvais assimiler maximum 750ml/h et que plus on surchargeais l’estomac inutilement. Peux tu m’éclairer ?

  12. @Philail, développer le mouvement de la cage thoracique fait partie des progrès intéressant lors de l’entrainement du sportif. Pour ne pas bouger et gêner, la ceinture, quant à elle, doit se porter au niveau du bassin, sous les crêtes iliaques, juste au dessus du pubis, sur ou sous la ceinture du short, selon le modèle et la manière de le porter. Le bon résultat dépend ensuite de la morphologie de chacun.

  13. @Benoit, gourde de 750ml, cuissard avec poche à eau intégrée ou deuxième bidon dans le dos… Des solutions existent pour éviter le sac si c’est ton souhait 😉

  14. @JulienG, bien vue l’astuce des scratchs 😉 Attention, si le sac a tendance à tirer les épaules vers l’arrière au pédalage, ça peut être signe : soit qu’il est mal ajusté, soit que la position sur le vélo n’est pas optimale, dos trop courbé par exemple… Retirer le sac annule une partie de l’inconfort, mais ne doit pas dispenser de vérifier son positionnement.

  15. @Razorback83, ce n’est pas forcément le poids en lui-même, mais sa manière de se comporter qui peut porter préjudice. S’il est bien maintenu, parfait. S’il se balade, c’est là que 5 petits kilos peuvent poser problème : en courbe, au moment de basculer dans la pente, en effectuant un bunny-up…

  16. @Ronan & Antho, la quantité d’eau consommée à l’effort varie en fonction des métabolismes de chacun, et des conditions, la température notamment. Pour exemple, j’ai consommé 1L d’eau/heure d’effort lors du samedi chaud et sec de l’Enduro des Terres Noires où j’ai eu jusqu’à 36° au Garmin dans l’après-midi, alors que j’ai dû consommer 600ml/h lors de la pluvieuse et fraiche Rider’Z où le garmin n’a jamais enregistré plus de 13°. Le repère de 1L/heure est donc un repère pour permettre au plus grand nombre de s’y retrouver, et par toutes condition. Comme pour l’alimentation, rien de mieux ensuite que d’apprendre à se connaitre et mieux estimer sa consommation en fonction des circonstances. Le plaisir d’y parvenir sera d’autant plus gratifiant que la tâche est pointue.
    Ensuite, la manière de s’hydrater joue sur son assimilation. Le ressenti n’est pas le même si l’on boit une gorgée ou deux toutes les 5min, que si l’on ingurgite un demi litre toute les demi-heures. En l’occurence, mieux vaut prendre l’habitude de boire très régulièrement par petite quantité, dès le début, avant même que la soif se fasse sentir.

  17. @Filou_Stach, à l’occasion, avec plaisir 😉

    @Anti-T, t’es taquin toi hein ?! par 40°C, je reste à l’ombre… Ou alors j’envisage le cuissard à poche à eau intégrée, avec un peu de crème solaire et sans maillot… Mouahah ! 😉

  18. rouler sans sac signifie sans dorsale … ou alors si c’est pour ajouter une dorsale externe !!…

    a chacun de voir …

  19. Jesuis un « vieux de la vieille », je ne pratique plus la competition mais à l’époque déjà on casait les chambre à air et les barres et les cartouches là ou on pouvait….Par contre je roule toujours avec mon sac, même si j’optimise son contenu, qui me permet de grimper en mode « à poil » et de me changer avant de descendre…Bien sur je roule « rando » et exclusivement en montagne….ah oui je suis pisteur et moniteur et le sac c’est un peu une seconde nature pour moi…

  20. @Pierre, les gilets de protection, à porter à même la peau, sous le maillot, capables d’intégrer la poche à eau EN PLUS de la dorsale, sont présentés pour pallier à cette problématique.

    @Jerôme, merci de ton témoignage. Il illustre parfaitement les limites évoquée à la fin de cette enquête 😉

  21. article bien an phase avec le moment, et de super qualité.

    partant du principe que je ne roulerai pas sans dorsale, je me dis qu’un sac a dos light (dorsale intégrée ou pas) reste la meilleure option pour moi vu que je n’aurais jamais le dos « a poil » meme si ca doit etre un vrai plaisir de rouler de la sorte.

    par contre avec cet article, je me rends compte que j’emporte pas mal de « foutoir » et qu’il faudrait que je rationalise tout ca. pas facile car chaque element m’a déjà servi a rentrer sans devoir demander de l’aide…
    il va falloir faire des concessions, ais il va de soi que je n’en ferai pas sur la dorsale, ni sur la flotte!

    pour répondre au premier commentaire, que ce soit en vtt ou en ski, je n’ai jamais pu supporter la sangle ventrale, que je replie systématiquement sur le devant du sac…ca permet deja de bien moins se sentir engoncé!

  22. Il me semble au jour d’aujourd’hui que l’élément vital et indispensable qu’est l’eau est désormais remplacé par le téléphone portable.
    Vous partez rider une heure le beau trail juste au dessus de chez vous et vous devez choisir entre votre téléphone et un contenant d’eau.
    Perso je bois un max, je glisse mon tel dans ma poche zippée et je saute sur mon yeti!
    Et vous?

  23. super sujet, merci !
    Déja dit plus haut, supprimmer le sac c’est perdre une protection dorsale.
    Par contre il est interressant de l’alléger au maximum avec un bidon de 900ml sur le cadre qui permet de retirer presque 1 kg sur le dos et ça se send sur plusieurs heures !

  24. Je vais me faire l’avocat du diable mais nous dépensons des sommes folles (ou moins folles) dans des cadres ou vélos le plus légers possible et c’est pour finir par y coller un bidon de 900 grammes dessus…

    Perso je préfère conserver mon sac sur le dos avec tout ce qu’il faut d’indispensable quand je suis loin dans les collines et parfois seul.

    Dans le cadre de la compétition, pour un pro qui a de l’assistance entre chaque spé, je trouve que ça a du sens de s’alléger au max.

    A+

  25. Article au top

    Je me suis cassé deux fois la clavicule droite et je ne supporte plus le sac à dos (même allégé au maximum), grâce à votre article je pense avoir trouver la solution à mon problème.

    Merci beaucoup

  26. cet article est super interessant, et l’offre variée, c’est top il y en a pour tous les goûts.
    Mais je resterai avec mon sac à dos et son bordel, sa dorsale, ses 2 litres de flotte, le telephone et tout le reste qui me rassure.
    Car la sortie « liberté » en montagne, (parfois seul), c’est aussi les cailloux acérés, la chaleur de l’été, les orages qui déboulent au milieu de la sortie en 15 minutes, les fontaines qui filent la caguette, l’hésitation entre le sentier de gauche et celui de droite, etc.
    Et puis, mon sac à dos, il est confortable après tout.

  27. à JR : effectivement mais c’est un feeling perso que j’ai beaucoup apprécié, à savoir avoir 1kg de moins sur le dos. Le poids reste identique, il est juste déplacé, peu importe le poids du vélo. Je viens de faire un raid de 6 j avec cette option et je ne regrette pas d’avoir déplacé du poids sur le vélo (Bidon et autres sacoches). Bien plus confortable apres une journée entière à rouler.

  28. Encore un très bon article de Toine!! la prime à 5 chiffres s’approche à grand pas…

    Plus de sac à dos depuis au moins 3 ans: maintenant je le supporte plus.
    Je suis dans l’optique d’en mettre le plus possible sur le vélo, en pensant le vélo comme une brouette: c’est le vélo qui porte la charge moi je ne le fais qu’avancer.
    Mais je réfléchi aussi à ne pas emporter d’inutile: Pas mal de matos SWAT: outil sur porte gourde, derive chaine et maillon rapide dans bouchon de potence, 1 chambre à air et pompe dans la swat door sur le stumpy ou derrière la selle sur l’enduro, un sac de fruit sec dans le dos plus éventuellement une gourde en plus pour les sorties de plus d’une 1h30.
    Pour l’Epic pas de sac cette année, pas de soucis (sauf B2 avant Colombières mais c’est parce que mon eau était trop sucré et que j’arrivais plus à boire, rien à voir avec la quantité). Une grosse gourde sur le vélo et une grosse souple dans le dos: 1L5 par boucle qui me suffisait largement. En commençant par boire celle du dos toujours pour m’alléger. Damien a fait de même, mais en allant beaucoup plus vite que moi.

    @JR: il faut penser poids total Vélo+cycliste+accessoires. Le fait de se passer de sac à dos permet de gagner beaucoup de poids total. Le poids gagné sur chaque poste est important.

  29. Bonjour,

    J’ai tendance à prendre beaucoup de choses avec moi lors des randonnées en montagne (beaucoup de vêtements entre autre… d’eau i.e 3L et de nourriture). Et mon sac (25L) est du coup assez lourd et bien chargé. Dans ce contexte, difficile de se passer d’un sac à dos. On doit pouvoir être autonome en eau, nourriture, pouvoir se changer, on est la pour se faire plaisir!

    Mais réduire le poids du sac en mettant plus de chose sur le cadre ça a du sens. Un porte bidon, ben oui pourquoi pas si ça tient au secousse! Avec le kit chambre/rustine/pompe/outil sur le cadre on se déleste de près de 500 g. Un ou deux kilo de moins sur le dos c’est appréciable. Ca me donne envie d’essayer une configuration randonnée en montagne en Camel Back Lobo(que j’ai principalement utilisé sur les compétitions XMB et transV). Ca va passer mais il faudra faire l’impasse sur la demi-baguette jambon beurre!

  30. @Raz & Guile > rouler sans sac ne signifie pas rouler sans protection. Dans l’absolue, effectivement, un sac (sa poche à eau notamment ) protège… Mais s’il n’intègre pas de protection spécifique, un sac à dos n’est pas, en lui même, une protection ! C’est mieux que rien, mais ce n’est, entre autre, pas un dispositif homologué, respectant une norme et un niveau de protection minimal.
    Si l’on veut vraiment se protéger, il faut nécessairement une protection dorsale. Intégrée au sac à dos, effectivement… Ou intégrée à un gilet, et portée à même la peau. Parmis ces gilets, certains acceptent AUSSI une poche à eau. Ce sont eux qui sont justement mis en avant au sein de ce dossier. Portés à même la peau, sous le maillot, très bien maintenu en place, légers, aérés, ils ont logiquement toute leur place si l’on veut se passer du sac, embarquer suffisamment d’eau ET réellement se protéger.

  31. @Robin, c’est une pratique, mais gare aux effets secondaires : la récupération plus lente et difficile après la sortie, la baisse de régime et de fraicheur en cours de sortie dès que le niveau de déshydratation passe un certain seuil…

  32. @Marco et Vttrip, vous illustrez parfaitement le cas de la pratique vélo de montagne évoqué dans les limites à cette pratique, en fin d’article 😉

  33. @ -JR-, Guile & Meunier Laurent, merci pour vos échanges. Ils donnent du sens aux propos tenus au sujet des préférences de chacun.
    Pour ma part, je préfère ne rien mettre sur le vélo. Qu’il ne soit pas  » plombé  » par ce que j’ai à mettre dessus. Que je ne risque pas d’accrocher ou perdre ce qui y est fixé dans une chute. Qu’il soit plus facile à laver. Que ce que j’y fixer ne soit pas sali à la première sortie. Et puis, je change souvent de vélo ces derniers temps. C’est plus simple d’avoir mon kit et ma tenue type dans le dressing 😉

  34. @Toine: ça se défend, et c’est vrai que quand on change de vélo souvent (mais c’est pas le cas de beaucoup de monde…) soit il faut avoir une tête soit il faut avoir le matos sur soi…. hihihi

  35. Perso pour moi jamais sans mon sac, je ne peux plus m’en passer (avec un bon sac ventilé bien ajusté et ça fait une protection alors que les ceintures en cas de chute ce qu il y a dedans bin ça nous rentre dans la peau).
    Pour moi c ‘est le EVO STAGE 12L qui est super ventilé dans le dos et qui remplace mon ancien evoc fr enduro 16L qui tenait trop chaud dans le dos sans parler de la ceinture, trop grand et moins confortable, même avec ma dorsale bliss en dessous je suis à l’aise avec le stage
    Je ne supporte pas les ceintures.

  36. « @Pierre, les gilets de protection, à porter à même la peau, sous le maillot, capables d’intégrer la poche à eau EN PLUS de la dorsale, sont présentés pour pallier à cette problématique. »

    oui mais du coup tu n’es pas libre, tu as aussi un truc ds le dos qui va te faire transpirer, te gêner ..

  37. @Pierre, j’ai réalisé ce dossier sur la base d’éléments d’essai concrets. J’ai notamment utilisé les gilets 661 et Alpinestar EVO au cours des huit derniers mois. Ce sont les premiers à avoir été proposés sur le marché. Depuis, d’autres plus légers et aérés, sans manche notamment, son apparus. Pourtant, la la sensation de transpiration avec ces gilets n’est pas pire qu’avec un sac.
    Et Plus près du corps, bien moins encombrant, ils parasitent bien moins les mouvements. À l’usage, ils se comportent comme les gilets de protection « classiques » sans poche à eau. C’est effectivement un peu moins « libre » que sans rien, mais plus qu’avec un sac.
    Tou ça pour dire qu’il existent des solutions intermédiaires entre  » sans rien  » et  » avec un sac de 5kg sur le dos « . Le savoir et s’y retrouver, c’est tout l’objet de ce dossier 😉

  38. Antoine, super article!

    Petite question: quelles sont les différences notables entre les gilet 661 & Alpinestar?
    Je trouve que les parties de protections dorsale sont vraiment très courtes sur les 2. J’ai essayé un 661 et la protection D3O s’arrête au niveau des côtes flottantes… aucune protection sur les lombaires. C’est un peu bizarre quand même. C’est pareil sur l’Alpinestar? Pour info, j’ai essayé en S et c’est parfaitement ma taille pour mon 1m70.

    Sinon, je roule depuis quelques mois avec une banane Mavic et je suis ultra fan!
    Je case dedans:
    – 1 smartphone
    – 2 barres de céréales
    – 1 multi-outil
    – 1 Cartouche C02
    – 2 démontes pneus
    – 1 chambre à Air (j’ai une Schwalbe EVO, top du top, c’est ultra compact et léger – 70g)
    – 1 veste de pluie Vaude (faut être méthodique pour le pliage) ou 1 gilet manche courte coupe-vent Mavic (ça passe tranquille).
    – 1 bidon de 750mL (+ 1 bidon sur mon vélo, soit 1.5L au total)
    Bref, tout ce qu’il faut pour un tour de 2h/2h30.
    Elle est bien posée sur mes haches, le poids est déplacé. Un vrai vrai plus.
    J’étais pas convaincu mais l’essayer c’est l’adopter!
    M@xime

  39. @Maxime, plusieurs différences :

    – le gilet de la 661 descend plus bas, jusqu’au pubis normalement. Tu peux donc le glisser dans le short, comme un t-shirt. Sur l’Alpinestar, à taille équivalente (M pour ma part) le tissus s’arrête au nombril et a tendance à remonter.
    – les hanches ont un pad de protection sur la 661, alors qu’il n’y a pas de tissus à cet endroit sur l’Alpinestar.
    – Le D30 de la 661 est plus souple et confortable que la matière de protection de l’Alpinestar rigide et peu malléable
    – Sur l’Alpinestar, l’accès à la poche à eau et la dorsale se fait par l’extérieur. Tu peux demander à un amis d’attraper la poche pour toi. Sur la 661, tu dois obligatoirement l’enlever > tu accède à la poche et à la dorsale par l’intérieur.
    – L’alpinestar comporte une boucle en haut du compartiment dorsale/poche pour accrocher la poche à eau. Il n’y est pas sur la 661. Pour autant, je n’ai pas souffert d’un mauvais comportement de la poche, même sur la 661, en compétition.
    Pour son confort, sa souplesse, sa meilleure tenue et sa taille qui descend dans le short, je préfère la 661.
    Pour ce qui est de la dorsale, je connais effectivement plus couvrant > j’ai la Racer Motion à l’essai (pas de poche à eau) la dorsale descend jusqu’à l’aplomb du coccyx.
    Je mesure 1m82, porte habituellement du M pour le buste (poitrine 92cm, taille 80cm, hanches 88,5cm). Sur la 661, la dorsale m’arrive jusqu’à mi-lombaire. Je n’ai pas eu l’occasion de voir une taille S portée pour t’en dire plus…

  40. Merci beaucoup Antoine pour ces précisions!
    A l’essai, en statique, j’avais trouvé la 661 très confortable. Juste l’aspect protection que j’avais trouvé un peu léger.
    M@xime

  41. Je roule en compet avec la protec bluegrass hydro. La surface de protection est grande: dorsale jusqu’qu coccyx protection des épaules et par-pierre sur le devant.Niveau protec c’est top
    Niveau hydratation la gillet est fourni sans la poche et j ai essayé plusieurs poches différentes de 3-2 et 1 litres.
    une fois la poche remplie(et peu importe la poche ) et installée dans le gilet, celle ci me fais une grosse boule dans le dos. rien d inconfortable mais c est plutot disgracieux. il faudrait que je trouve une poche plus large que haute.
    le gilet fait son poid avec presque 1 kg sur la balance. Pour la compet c’est top et le niveau de protection élevé.Par contre pour la rando je ne le met pas car trop chaud. je reste avec un petit sac sur le dos classique.
    le reste du matos est sur le vélo
    les colliers de serrage sont collés au cadre par du tape mais petite astuce, je fais plusieur tours de tape et en cas de besoin j ‘ai jusqu a 50 cm de tape à disposition
    j ai un multi tool minimaliste avec uniquement clef hexagonales 3differentes un clef t25 un tourne vis plat et un en croix. pas lourd et dans ma poche. un derive chaine avec maillon rapide dans le bouchon de potence c est top et ca gène pas
    chambre à air au scratch sur le velo et egalement une cartouche CO2 dans un etuui caoutchou prevu pour une clef minute fixer au cadre.

  42. Super article !
    Ça m’a convaincu de tester la ceinture dakine hydro low rider 5L.
    Je l’ai étrenné sur l’enduro du beaufortain ! Habituellement, je roule avec un sac Evoc FR Enduro mais suite à une fracture de la clavicule, j’ai beaucoup de mal à supporter le sac…

    Voici mes conclusions de ce test sur 2 jours !!!
    D’abord pourquoi la Dakine ? Car on peut y mettre 2L d’eau et que je ne veux pas de bidon sur mon cadre ahahaha !
    Ce que je met dedans : 1 multitool, 1 pompe, 2L de flotte, 2 barres céréales, mes papiers d’identité, mon smartphone, un kway royal ! Et oui tout tient bien dedans !
    Trouver la bonne position est complexe et il faut bien la serrer car elle a tendance à glisser ! Je la combine avec une dorsale bluegrass tuatara que j’adore !
    Le test est concluant, on l’oublie vite et plus on vide l’eau plus elle est confortable. Elle a pour point positif d’éviter que ma dorsale remonte. Quel bonheur d’avoir juste à tourner la ceinture autour du bassin pour accéder à son smartphone ou à sa bouffe !!!

    En conclusion pour ceux qui veulent rouler à poil c’est une super alternative ! Il n’y a que la chambre à air que je fixe sous la selle du vtt et roule poupoule !!!

    Et rouler avec juste sa dorsale et son maillot sans aviir le dos trempé c’est top !

  43. Le porte bidon Topeak Ninja ne se monte pas sur un spectral !!! Et je pense que pas mal (si ce n’est tous) les vélos avec in positionnement de l’amortisseur équivalent auront le même problème !! Je l’ai mis sur mon route c’est très bien par contre .. Sauf que tous les chasseurs de grammes (et ils sont nombreux chez les routards !!!!) regardent bizarrement .. Quand je les double ????

  44. Pour ceux qui chercheraient le gilet dorsale 661 evo SS dont il est fait allusion dans l’article et qui galèrent à le trouver (et en plus à un prix honnête), il y en a quelques exemplaires disponibles (M et L apparement) chez le nouveau distributeur 661 : Frenchys-Distribution pour 180 euros.

    Si cela peut aider, c’est la guerre à cette époque de l’année pour trouver ce genre de protection en stock sur le net.

  45. Salut, roules sans sac pour de petite sortie je voi pas trop l’interesse meme si je brévéte de socoche de cadre pour voyage a vtt sur plusier jous…. alor là sa va le peine ! le sac a dos est autur de 7/9 kg comprise l’eaux, la bouffe, tente, matelat, vetement nuit…ect…( pour voyage dans les alpes dans le trois seson en autonomie ).

    Avec notre sacoche de 16 litre, hyper stable on enleve dans le sac a dos 3/5 kg.. ( selon votre matos )… sa change pas grand chose dans le pilotage et vous etè libre de camper avec votre tente ou tarp ou vous aime ! pas de stresse de arrivè dans de gite ou refuge… 😉 Le sacoche se fixe entre le guidon et la selle !! pour les photos et fiche technique http://www.newbikeproducts.com/fr

  46. Bonjours j’aimerais savoir quelle est la plus protectrice et la plus confortable des dorsales entre la 661 evo ou l’alpinestars evolution Merci

    1. À l’usage, les deux sont vraiment très proches. Deux réelle différences se manifestent : l’Alpinestar couvre moins le ventre et peut avoir tendance à remonter au dessus du nombril en cours de route. Elle utilise aussi une dorsale d’un matériau moins souple que le D30 très confortable de la 661 Evo. Pour ces deux raisons, j’aurai tendance à mieux classer cette dernière.

  47. Hello Antoine,
    vous avez peut-être un dossier sur les gilets de protection dans les tuyau ?
    Depuis une disjonction de la clavicule, je cherche LE gilet qui protege bien y compris les épaules, qui ne remonte pas, idéalement avec la possibilité de prendre une poche à eau, mais le choix est hyper complexe! Comme vous poussez bien les comparatifs, ca serait hyper instructif 😉

  48. Bravo pour la qualité de rédaction de l’article qui s’attaque à un sujet dont la multiplicité des possibilités à détailler en décourageraient plus d’un !!

    Pour la petite histoire, suite à un crash sévère à 39km/h en vtt ( en descente arrêt net de la roue + retournement et chute sur le dos ) mon dos fût sauvé grâce à mon sac qui était rempli de noix cueillies précédemment. Elles ont craqué et amorti le choc, j’ai juste eu la clavicule déboité, le poignet foulé et des douleurs costales.

    Je pense qu’un sac ( ou dorsale ) est important si vous savez que vous allez prendre des risques ( descentes ou singles engagés ), et si vous roulez sans sac, à vous d’interpréter les risques selon votre pratique et le parcours, et ne pas les prendre le cas échéant.

    Sinon, rouler sans sac est une vrais délivrance, notamment sur les randonnées organisées ou vous pouvez remplir votre gourde tous les 15km, ou autours de chez vous pour les petites sorties, ou avec une banane de Runner munies de 2 petites gourdes de secours ( 3 € chez Action ) dans la cas de sorties moyennes.
    Sans sac je suis adepte aussi du « tout ce qui touche au vélo va sur le vélo » , par conséquent j’ai une petite sacoche qui est en permanence sur le cadre, poury loger la chambre à air, pompe et petits outils, et en forçant bien le smartphone 😀

    Rouler avec un sac reste malgré tout indispensable pour les grosses sorties sans ravitaillement ou incertaines, en cas de très forte chaleurs ou canicule, dans ce cas on ne sait jamais vraiment combien de quantité on va boire. Se retrouver sen vélo sous un soleil de plomb sans eau à disposition est très déroutant !

    1. Bonjour Fredo,

      et merci pour ce témoignage. Il confirme l’enquête que l’on poursuit actuellement : donner suite à cette publication qui commence à dater. Depuis, l’offre a continuer à se développer. C’est vrai notamment pour ce qui est de fixer l’outillage sur le vélo, et aussi en matière de protection. On remarque notamment des dorsales, et des cuissards capables d’en accueillir une en plus de nombreuses poche de rangement… Au point de permettre d’effectuer des journées en montagne avec tout le nécessaire, et sans sac. On l’a expérimenté encore ces derniers temps, avec succès 😉

  49. Bonjour

    Des news sur les dernières évolutions concernant les gilets de protections avec ou sans poche à eau etc
    Le rouler sans sac m’intéresse aussi,je roule déjà avec une banane mavic mais aimerais aussi m’en délester.

    1. Bonjour Jérémy,

      je n’ai pas refait d’étude spécifique, mais j’ai continué à utiliser des produits qui vont dans ce sens. Dernièrement, la dorsale Bluegrass Seamless et le cuissard Tineli Enduro sont les deux plus à propos que j’utilise dans cette optique. je sais que Endura propose aussi un cuissard de ce type. Dans les trois cas, on peut du coup embarquer à la fois poche à eau et/ou dorsale de protection, au choix…

  50. Bonjour Antoine

    Je suis justement tombé sur la Bluegrass seamless,hors il n’est mentionné nul part qu’une poche à eau est compatible,seulement sur le modèle armour lite ou BetS?

    Je vais jeter un œil du côté des cuissards cela dit.

    1. Salut!
      J’ai une seamless de bluegrass, je confirme qu’on ne peut pas porter de poche a eau avec…
      Le feeling est top, mais j’ai dechiré le mien sur une chute… impossible a recoudre!

      1. Salut Martin,

        Merci pour l’info !
        Tu rides également sans sac je suppose,tu cases ou du coup l’équipement ?

        1. Alors j’ai l’outil one up integré dans la potence, et j’ai bricolé un truc pour avoir aussi l’embout de gonflage cartouche co2 dans l’outil.
          Une gourde sur le cadre, ainsi qu’une chambre a air avec des mèches (tenu par une sangle à scratch).
          Les cartouches de co2 et 2-3 barres dans les ptites poches du seamless…!
          Quand il me faut plus d’eau je me rajoute une gourde banane, et si besoin du k-way, je le sangle sur le cadre aussi!!!
          Mais pour des looooongues sorties en montagne je prends un sac bien sur, et je mets la dorsale du seamless dedans..

          1. Ok merci
            Je vais certainement partir sur le cuissard en test.
            J’ai repéré le multitool Wolf tooth a intégré au cintre du vélo qui a l’air pas mal également.

    2. Au temps pour moi, c’est vrai qu’elle n’est pas compatible pour ça. Je l’utilise souvent, mais j’ai pris l’habitude de la gourde sur le vélo, ça fait un petit moment que je n’ai pas chargé de poche à eau 😉 Outils dans le vélo, dans les poches du cuissard, et/ou avec un strap sur le vélo, en fonction des essais du moment…

      1. Merci Antoine

        Je pense également me passer de la poche à eau,on me l’a déconseillé (bosse dans le dos,inconfort pleine et nettoyage)

        Je vais partir sur le cuissard tineli enduro avec dorsale,multitool intégré au cintre,gourde sur le vélo ainsi que gourde souple dans le cuissard.
        Ça devrait être pas mal…

        1. Tu peux ajouter « eau tiède » voir « chaude » à l’inconvénient de la poche à eau dans le dos. C’est aussi valable avec la gourde souple dans le cuissard, mais parfois, si tu mélange avec la gourde réstée plus fraiche, au bon moment, ça peut passer… Ça dépend des conditions 😉

          1. Effectivement je n’y avais pas pensé…
            Penses-tu qu’une gourde rigide dans le dos est moins sujette aux variations de température ?
            (Peut être une isotherme)
            J’avais pensé à la souple pour le côté moins rigide en cas de chute…
            Je n’est de place sur le vélo que pour une gourde en 500 ml donc il m’en faut une supplémentaire avec.

          2. Arf, ça m’arrive de rouler avec une gourde « rigide » (simple paroi en plastique) dans le dos, mais c’est pas super confort, ça tient pas toujours très bien en place et point de vue sécurité tu as tout à fait raison, c’est franchement pas top. L’eau chauffe assez vite, peut-être légèrement moins qu’avec une gourde souple, mais c’est pas significatif à mon sens. Ça ne vaut pas la prise de risque, qui serait peut-être pire encore avec une gourde isotherme qui se déforme moins en cas d’impact.

      2. Salut Jérémy, si ça peu aider, j’ai découvert un peu par hasard à l’étranger la gourde Platypus SoftBottle 1,0L. C’est light, souple, grande contenance et parfait pour un usage « SWAT »

        1. Salut Quentin

          Merci pour l’info ?
          Ça a l’air top et bien moins cher que les gourdes souple type camelbak ou hydrapak.
          La contenance d’1l ne gène pas trop niveau poids ou encombrement dans une poche?

          1. testé dans un SWAT Spe, poche du bidon dans le dos, c’était parfait

  51. Ok super

    Je vais partir sur le tineli enduro et la gourde souple.

    Merci d’avoir pris le temps de me répondre vous êtes au top!

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