Trans NZ 2016 – Les aventures de Débi Motsch – Jours 1 et 2

Après la BC Bike Race il y a deux ans, me voilà au départ de la Trans NZ Enduro, un autre rêve qui devient réalité. C’est ma première course d’enduro par étape, ça va être un beau challenge de réussir à gérer le vélo et l’effort physique pendant ces 5 jours. Et surtout une belle aventure de découvrir une partie des plus beaux sentiers de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande

Texte : Déborah Motsch # Photos : Organisation Trans NZ

 

 

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Journée d’accueil

Des navettes récupèrent les riders à l’aéroport de Christchurch. Après seulement 15 minutes de route, nous sommes déjà dans l’arrière pays, éloigné de toute civilisation, sans réseau ni internet.

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Ce qui n’est pas si mal, puisque les gens se parlent plutôt que de regarder ses stupides écrans. Une fois ma plaque récupérée, je vois une glacière pleine de bière qui me fait de l’œil.

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Rien de mieux pour socialiser que de trinquer ! Je sens que je vais adorer cette ambiance !

 

 

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Jour 1 – Craigieburn

Je vois de suite que l’ambiance est très relax, quand en bas de la première spéciale, tout le monde fait des high five et a le sourire jusqu’aux oreilles. Take it easy, comme ils diraient ici. La diversité du terrain en une seule spéciale était incroyable. Le départ avait souvent lieu sur une partie dégagée, dans la roche et le sec (des fois glissant) avant de plonger dans la forêt, les racines, et la « loam dirt ».

p5pb13211552Un régal de faufiler le vélo entre les arbres et cette terre toute moelleuse ! Je crois tout de même que mon guidon était un peu trop attiré par les arbres aujourd’hui, à plusieurs reprises j’ai frôlé la catastrophe.

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Je n’ai pas eu le temps de voir passer les 5h sur le vélo. On a roulé quasiment toute la journée sur des sentiers alpins, avec des vues à 360 degrés. Les paysages paraissent sortir d’un autre monde, des montagnes à perte de vue, très sauvage, tantôt habillés de tussocks (bottes d’herbes séchées en forme d’oursins) tantôt juste de gravier et surtout : au calme et éloignée de tout.

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Une chouette surprise nous attend à l’arrivée, un toboggan arrosé d’eau !

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Les enfants du hameau « Castle Hill » nous laissent une place pour qu’on puisse sauter, s’amuser et se rafraîchir.

 

 

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Jour 2 – Craigieburn

Aujourd’hui le programme est un peu plus léger, car dès notre arrivée, il nous faudra sauter dans le bus pour 6h de route jusqu’à Queenstown. Un sentier fraîchement tracé à flanc de montagne en guise de première liaison me fait oublier les jambes un peu lourdes. Le ciel bleu et la chaleur d’hier ont laissé place à un peu de fraîcheur et de la brume accroché à la cime des montagne.p5pb13211380

Le départ de la seconde spéciale a lieu au sommet de la « station de ski » de Craigieburn. En Nouvelle-Zélande la notion de station de ski prend un tout autre sens que nos stations « ville ». Ici il y a une piste 4×4 pour y arriver, une cabane pour acheter le forfait, un micro parking. Pas d’office du tourisme, ni de shop de location ou supérette, et encore moins des habitations ! Quand aux tire-fesse, ils paraissent sortir du siècle dernier. Un simple câble, auquel le skieur doit s’accrocher avec une ceinture et une pince.

La spéciale la plus longue du jour à tendance à être plutôt fuyante et exposée, mais tellement fun et rapide. Vallait mieux être vigilant dans certains virages au dessus du vide dont on ne voyait pas la sortie jusqu’à ce qu’on y soit ! Je me suis beaucoup amusée aussi sur les deux dernières spéciales, plutôt courtes, mais avec pleins d’épingles et des rivières à traverser !

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La route qui nous mène jusqu’à Queenstown est magnifique. La Nouvelle Zélande tient ses promesses, je vous confirme qu’il y a plus de moutons que d’habitants ! On peut passer plusieurs heures sans croiser une seule voiture, ni même village.

 

 

Classement provisoire (après 2 jours)

Hommes : 1/Carl Jones en 00:42:43  2/Flynn George en 00:43:34  3/Lindsay Klein en 00:44:15

Dames : 1/Deborah Motsch en 00:51:16  2/Katie Oneill en 00:52:58  3/Sarah Rawley en 00:54:51

 

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