Une longue et épique journée de VTT
Photos signées Antoine Bussier/WILDTRACK
Retour en images sur la première édition du SHIMANO EPIC ENDURO , co-organisée par WILDTRACK et le Vélo Caroux Haut-Languedoc , qui s’est disputée samedi 5 avril à Mons La Trivalle dans le Haut-Languedoc. Ce rallye-raid Enduro VTT d’un nouveau genre (90 km, 8 spéciales, 4300 m de D+/D-) a permis aux 500 coureurs partants de vivre une aventure hors-norme et de repousser un peu plus loin leurs limites…
Vendredi 4, entre midi et 22h, les coureurs passent par le retrait des plaques et le marquage des vélos…
Les coureurs retirent leur « welcome pack » comprenant quelques cadeaux (stickers, magazine, t-shirt, spray d’huile…) offerts par les partenaires…
Le cadre, les roues et la fourche sont marqués. Il faudra ménager le matos samedi sous peine de pénalité…
Dernière étape, récupérer sa puce de chronométrage. Les coureurs devront se biper eux même au départ de chaque spéciale pour lancer le chrono. La fin de journée approche, c’est parti pour les derniers préparatifs avant le dodo, la nuit va être courte !
Samedi matin, il est 4h et les premiers concurrents débarquent dans le paddock…
Une fois le paddock ouvert, les coureurs se mettent alors librement en grille…
Parmi les têtes d’affiche, on retrouve sur la ligne de départ Greg Doucende, Florian Golay, Jérémy Arnould, Yoann Paccard, Damien Oton, Freddy Betremieux, Nicolas Filippi, Laurent Meunier ou encore François Dola…
Après le briefing de Greg Noce, les 500 guerriers sont prêts à en découdre…
A 5h, le top départ est donné…
Après une première liaison d’environ 1 heure, le départ de la première spéciale pointe le bout de son nez balayée par le vent glacial…
C’est parti pour la SP1 ! Ici Kevin Lorenzato du Orbea Enduro Crew… Cette SP1 propose le tracé le plus accessible de la journée, du monotrace (peu pentu) rapide et fluide…
Alors que les villages alentours se réveillent, les premiers concurrents en terminent sur ce premier chono nocturne. Flo Golay signe le meilleur temps en 9 minutes 40s. Les crevaisons se comptent déjà par dizaines chez les amateurs comme chez les pilotes les plus avertis…
Les plus rapides en liaison attaquent la SP2 dans la pénombre. Cette spéciale assez courte dite des « crêtes » réserve probablement aux coureurs le tracé le plus technique du jour. Les parties pentues et engagées sont nombreuses…
Florian Golay récidive en tête de la course tandis que le Vosgien Jérémy Arnould (photo) termine 5e de la SP2…
Au lever du jour, l’ambiance est incroyable…
Il est temps de remonter une troisième fois au sommet du Naudech pour prendre le départ de la longue SP3 « les Ecoliers », ultime chrono de la première boucle. Cette spéciale propose sur le haut une trace en terre toute fraîche tandis que sur le final, des dalles techniques et glissantes attendent les coureurs…
A l’issue de la première boucle (34,5 km et 1750 m de D+/D-), les chronos tombent… Maurin Trocello s’adjuge la SP3 et dans le même temps le scratch de la boucle 1 avec 7 secondes d’avance sur Florian Golay.
Les coureurs ayant validé la boucle 1 en totalité et s’arrêtant là de gré ou de « force » (blessure, casse mécanique, porte horaire…) reçoivent l’Epic de Bronze…
Malgré une crevaison dans la SP1 et une B1 incomplète, Damien Oton garde le sourire. Arrivé dans les temps, il part sur la boucle 2 pour le fun. Un bon entraînement en vue de l’EWS chilienne…
Une fois le ticket récapitulatif des temps en spéciales récupéré, les coureurs se ravitaillent pour ensuite enchaîner librement la seconde boucle…
La liaison vers la SP4 au sommet de Montahut n’est pas une partie de plaisir : 900 m de dénivelé positif et une bonne moitié de poussage/portage…
La plupart des coureurs rejoignent le sommet après quasi 2h d’effort…
Ce n’est pas le cas d’Antoine Lecointre (du staff de l’équipe de France Moto Enduro de l’Armée de Terre) qui ne traîne pas en montée… Il bouclera l’épreuve en premier, vers 15h (en le ralentissant un peu au paddock), avec près d’une heure d’avance sur le second finisher.
Les courageux bénévoles, au sommet de Montahut, attendent les coureurs…
Freddy Betremieux (Caminade), 4e de la Transvésubienne 2013, tire un peu la langue au sommet…
C’est parti pour la plus longue spéciale de l’EPIC. Le tracé commence par de l’herbe, de la terre et des rochers à découvert, puis au fur et à mesure on rentre dans une forêt sur un sentier gavé d’épingles (de faciles à très techniques). Une spéciale qui fait mal aux mains avec son final sur voie romaine…
Nicolas Filippi, 6ème à l’issue de B1, termine 12ème de la SP4…
C’est la fête des épingles dans Montahut…
François Dola à l’oeuvre…
Les pluies de ces derniers jours ont laissé des traces…
Nadine Sapin signe le second temps féminin de la SP4. Ça bataille chez Dames avec Kerstin Kögler. Toutes catégories confondues, Damien Oton pulvérise le chrono de la SP4 en 13 minutes 10s avec une minute d’avance sur Yoann Paccard et Maurin Trocello…
Une liaison de 500 m de dénivelé plus tard, nous voila sur la SP5 de Bardou. La boucle (31,3 km et 1500 m de D+/D-) est bientôt bouclée…
Maxime Dekeyser en bataille pour le top 5 final…
Damien Oton frappe fort une nouvelle fois et remporte la spéciale. Dans le même temps, Florian Golay signe le 2ème temps de la SP5 et rattrape de précieuses secondes sur Maurin Trocello…
117 finishers terminent avec l’EPIC d’argent. Certains échouent à quelques secondes de la porte horaire 2. Les moustachu(e)s qui ont répondu à l’appel du « Pas de Bardou sans stachemou » lancé sur les réseaux sociaux, se sont vus remettre une moustache au sommet de la SP5…
Il est temps pour les coureurs de vérifier le matériel et s’y besoin de s’appuyer sur les assistances des partenaires SHIMANO et WTB…
Le sculpteur Pablo Quedad, auteur des trophées pour les podiums, fait une performance…
Pendant que l’on se ravitaille et se prépare pour la « der des der », les finishers et visiteurs peuvent profiter des animations dans le paddock…
La boucle 3 (3 spéciales, 23 km, 1160 m de D+/D-) débute. La SP6 est la plus courte et la plus ludique du jour…
Greg Doucende dans la spéciale des Pylônes (SP7) qui réserve épingles serrées et franchissements engagés…
Vue sur l’Orb…
C’est enfin terminé ! L’EPIC d’Or est au bout du chemin…
Luka Bollonjeon est content d’en finir… José Iniguez (Planète 2 roues), très polyvalent et certainement encore bien frais dans les relances/portages en spéciales, s’adjuge à la surprise générale la tête de la boucle 3 ! Il signe le scratch de la très technique et éprouvante SP7 « Les Pylônes » avec 21 secondes de rabe ainsi que celui de la redoutable SP8 de Colombières…
Après 13h30 de VTT et une petite frayeur dans l’ultime boucle (casse du dérailleur arrière), Florian Golay en termine… Il s’adjuge le tout premier SHIMANO EPIC ENDURO avec un temps chrono de 1h19 57s et 1 minute 13s de marge…
Les derniers concurrents mettent près de 14h30 pour rallier le paddock… Ils sont 202 finishers à recevoir l’EPIC d’Or.
Des finishers Epic d’Or, moustachus et heureux…
A l’arrivée, tous les coureurs ont droit à un repas à base de produits régionaux…
Régulier sur les trois boucles(3e, 2e et 2e), Florian Golay remporte la victoire au guidon du BMC Trailfox 29. Maurin Trocello (Valloire Galibier) signe une superbe seconde place et montre qu’il faudra compter sur lui cette saison. Jérémy Arnould (Irwego Commençal) complète le trio de tête au guidon du Meta Hip-Hop, probablement un peu petit en débattement pour ne pas perdre du jus et de précieuses secondes dans la boucle 2…
Nadine Sapin (Scott/CSPM VTT) s’impose en 1h55 devant Kerstin Kögler (BMC Enduro Racing) et Kriesten Nelen (Fietsshop Uitge)…
A gauche, Arnaud Gandon remporte le trophée du « bon dernier » (moins bon temps sur B1). François Dola remporte les Masters tandis que Yoann Gasiglia gagne en Juniors…
Photo de famille moustachue…
José est élu la plus belle moustache du SHIMANO EPIC ENDURO 2014 !
L’équipe d’organisation remercie sincèrement l’ensemble des bénévoles pour leur aide indispensable ainsi que tous les participants d’avoir cru en cet événement.
Pour en savoir plus :
Tous les classements // Le site de l’événement //