Alex dans ses œuvres

Escapade : Die Hard, virée enduro avec Alex Balaud au pays de la Clairette (+vidéo)


Texte & vidéo : Christophe Trognon # Photos : Christophe Apaix

Virée en Diois

Une fenêtre météo qui s’ouvre, un spot plus que prometteur et Alex Balaud en guest star… Voilà une session qui s’annonce plutôt bien ! C’est remonté à bloc que l’on part poser nos roues au pays de la Clairette.

Le bonheur de se retrouver pour rider se lit sur tous les visages, l’étonnement aussi lorsque sort de sa voiture Alex Balaud, invité surprise du week end, venu s’éclater sans pression et découvrir les beaux single qui entourent Die. Un coin qu’il ne connait pas encore, pourtant le garçon cire sa selle depuis pas mal d’années, que ce soit en DH ou au top niveau en enduro ces dernières années. Autant vous dire que nous avons tous les yeux qui pétillent à l’idée de se tirer la bourre avec une telle figure du MTB. Apéro, grillades, la soirée est lancée, les derniers invités se pointent. Un petit briefing sur la journée du lendemain qui s’annonce cossue et tout le monde par compter les moutons…

6H du mat, le réveil est facile, signe d’une grande motivation. On saute dans nos saps, on charge les camions et on rejoint Die pour effectuer une navette en véhicule via Romeyer, les Planeaux et ainsi nous avancer la montée afin que « plaisir » reste le maître mot de la journée. C’est depuis le parking que nous donnons les premiers coups de pédales sur la piste en guise d’échauffement. Elle se transforme par la suite en un beau single nous réservant quelques défis, relevés en patron par Alex en bike d’enduro et mono plateau (34×34)!!! Les efforts violents sont vite oubliés en découvrant le Pas de Pillouse, premier point de vue sur les falaises de la Glandasse et le ballet des vautours qui tournent juste au-dessus de nos têtes. Un instant magique que nous offrent ces rapaces à l’envergure énorme, réintroduit il y a quelques années dans le sud du Vercors…

Les falaises des Glandasses

Pas le temps de trop flâner, les choses sérieuses attaquent juste après avec les Balcons du Glandasse : un chemin étroit, super exposé, où l’erreur est proscrite, ce qui ajoute un peu de piment et nous met de suite dans le vif du sujet. C’est Alex qui ouvre, derrière ça se bat pour attaquer dans sa roue la descente sur Romeyer, premiers véritables mètres négatifs de notre sortie. Le single rocailleux plonge sur une belle ligne en crête, le rythme s’accélère et le moindre rocher et un prétexte pour quitter le sol ou partir en glisse.

Descente sur Romeyer

La trace demande une bonne dose de concentration pour placer ses roues au millimètre et enchainer les virages serrés entre les arbres jusqu’à gagner la piste qui nous mène sur le gros morceau de la journée. Un portage physique dans un lit de ruisseau, qui remonte par le ravin de Bonne Combe jusqu’au col de Ménil où la pause pique-nique est la bienvenue.

Le ravitaillement pris, c’est poignée dans l’angle que l’on repart pour une descente sur Die via le Pas de Sagatte. Un run endiablé où Alex ira par deux fois gouter le sol !

Alex à bloc

Le fait de rouler à vue décuple les sensations mais comporte quelques risques ! Véritable pumptrack en descente, on se prend a jouer avec les mouvements de terrain que l’on pourrait prendre pour un trail tracé pour l’enduro. Cette descente interminable débouche en bas sur la route de la Maladrerie qui nous ramène sur Die où nous laissons une partie de l’équipe, qui nous quitte à contre cœur sachant le dernier met de choix qui nous attend sur l’autre versant…

« La p’tite Justine » un trail rebaptisé par nos soins du nom de la forêt domaniale où il se trouve. Un petit bijou que l’on atteint après une montée de huit kilomètres jusqu’à la Croix de Justin. Une ascension tête dans le guidon, qui finit les organismes déjà bien entamés, mais une descente cinq étoiles ça se mérite ! Le run débute vers le gite forestier. Alex aux avant-postes toute la journée s’élance de nouveau en tête pour cette ultime descente. Les virages s’enroulent sans forcer, le grip parfait et la pente régulière permettent de garder une vitesse constante tout au long du run que l’on avale quasiment d’une traite tellement il est facile est plaisant. Une dernière montée nous amène sur un magnifique spot de marnes.

Alex dans ses œuvres

Terre grise, goulet, crêtes, un véritable repère pour freerider. Chacun cherche sa ligne sur ce spot ludique où il est possible d’imaginer de multiples traces. La lumière baisse, on se précipite pour jeter nos dernières forces et shooter quelques actions. On quitte se terrain atypique, pour descendre sur la route en contre bas et retourner sur Die.

On joue dans les marnes

La journée se conclue en terrasse autour d’une bière bien méritée. On pense déjà à notre prochaine virée en pays Diois. Véritable paradis pour enduristes, il suffit de se munir d’une carte IGN pour trouver son bonheur. Techniques, rocailleux, sinueux, la région est sillonnée par de nombreux chemins tous plus variés les uns que les autres. Tout ce beau potentiel enveloppé de superbes paysages… A coup sûr on reviendra…

Photo de groupe !

La vidéo du trip :