Portfolio : The Blast #3 – L’aventure enduro pour pilotes avertis

Nous vous avions présenté le concept The Blast (mix de compétition et ride à la cool sur 2,5 jours) en début d’année (lire ici). A l’occasion du troisième épisode dans le Valais (Suisse), Antoine et Jan se sont prêtés au jeu pour Enduro Tribe…

Photos : Antoine Bussier # Texte : Jan Lenoir

Du 13 au 16 septembre 2012

Nous partons de Grenoble et 2h30 plus tard nous arrivons dans la ville du rendez-vous (Martigny en Suisse). A cause d’un petit problème de communication avec l’Organisation, nous ne connaissons pas le lieu de rendez-vous exact et Jarno, le responsable, ne répond pas aux mails et téléphone. Nous décidons alors de nous arrêter dans un bar/restaurant local (Bar de la Poste) pour demander si par hasard quelqu’un serait au courant d’une manifestation VTT qui aurait lieu dans le coin… Les 4 personnes présentes n’en ont aucune idée, on leur montre les photos sur le site ridewiththelocals.com pour TheBlast #3 et par une chance incroyable une des personnes arrive à reconnaître l’endroit ! ouf !

Après une montée escarpée de près de 45 minutes, les organisateurs nous accueillent chaleureusement et nous font visiter les lieux ainsi que nos chambres pour les 3 jours à venir. Il s’agit d’un très beau chalet typique, perché à 1330m d’altitude, avec une vue imprenable sur la vallée et les Alpes suisses. L’ambiance est chaleureuse, on se replonge dans notre anglais car nous sommes les deux seuls français du voyage !

Vendredi 13

Nous avons eu comme indication d’être prêts à rouler à 10h, tout le monde est levé vers 8h30 pour avoir le temps de prendre le petit déjeuner, d’écouter le briefing de la journée, de se préparer et régler nos VTT. Le petit déjeuner est complet et à « l’américaine » : fromage, jambon, pain, confiture, café, yaourts, fruits… bref nous sommes bien nourris ! Nous nous préparons par la même occasion de quoi manger pour le repas du midi.

Jarno, à la fin du petit déjeuner, nous présente le programme de la journée et nous distribue une carte avec l’itinéraire à suivre avec les liaisons et les spéciales. Il nous distribue un T-shirt signé The Blast et une plaque avec un pseudonyme pour chacun des participants, le tout avec une bonne tranche de rigolade sur les pseudos :

  1. Paul Aston : Astonator (Anglais) (Yeti SB66)
  2. Alwin Gaat : Forest (Hollandais) (Canyon Nerve AM)
  3. Jasper Bazuin : Blade (Hollandais) (Kona abracadabra)
  4. Merijin Buitelaar : Saruman (Hollandais)(Specialized Enduro)
  5. Michiel Rotgans : Roger Rabbit (Hollandais) (Kona Process DL)
  6. Marcel Eijdems : Captain Morgan (Hollandais) (Knolly endorphine)
  7. Rinse Blase : The Veteran (Hollandais) (Kona Abracadabra)
  8. Jeroen Verheistraeten : Lestat (Hollandais) (Cube Fritz)
  9. Leen Jan Van Dijke : Inspector Gadget (Hollandais) (Kona CoilAir)
  10. Tim Westerhuis : Grinch (Hollandais) (Rose Oncle Jimbo)
  11. Thomas Hoeverkamp : Beetle Juice (Suisse) (Lapierre Spicy 315)
  12. Bas van Son : Stifler (Hollandais) (Trek Remedy 9.7)
  13. Marnix Tiggelhoven : Mad Max ((Hollandais) Specilized Enduro)
  14. Antoine Bussier : Joker (Français) (Kona Process 2013 test bike)
  15. Jan Lenoir : Crocodile Dundee (Français) (Kona Cadabra test bike)

Tout le monde commence à être bien excité à l’idée de rider toute la journée, d’autant plus que la météo s’annonce exceptionnelle…

Personne ne se connaît mais dès la première heure, tout le monde partage sa passion avec les autres. La journée commence directement par une spéciale histoire de nous mettre dans le bain…

SP1 :

La spéciale est assez courte mais très piégeuse. Le début est une succession de virages en épingle sur sol gras truffé de racines où le terme drift prend tout son sens.

La suite est un single en sous-bois avec passages techniques, succession d’appuis et quelques mini-raidillons très ludiques pour terminer sur la route. Grosse rigolade à l’arrivée où chacun échange sur les trajectoires ou les boîtes sur cette première spéciale. Après une liaison  j’ai envie de dire « d’anthologie » (ultra technique, mais 90% passait sur le vélo), nous arrivons à la Spéciale 2.

SP2 :

Départ sur un single au bord de la route qui enchaîne directement sur une partie en sous-bois assez longue et rapide où l’on pouvait gagner quelques secondes. S’en suit une partie descendante en virages serrés où les riders techniques s’en donnent à cœur joie.

On attaque la deuxième liaison de la journée pour rejoindre le village de Fully par la route puis nous rendre jusqu’au téléphérique de Zenan qui nous déposera de 500 m à 1124 m d’altitude. C’est une liaison assez longue qui permettra à chacun de découvrir la beauté du Valais ainsi que l’architecture locale. Une fois arrivé à Zenan, nous remarquons une subtilité sur le téléphérique… Les VTT sont attaché par dessous et par groupe de 6 !!!

A l’arrivé du téléphérique, nous déchargeons les VTT et commençons l’ascension de la montagne (de 1124 m jusqu’à 2410 m d’altitude soit 1286 m d’ascension) via des routes et pistes 4X4. Durant toute la montée, le panorama est à couper le souffle.

Après un effort de plus de 3h20, entre soulagement et excitation, nous arrivons enfin au sommet (2410 m). Nous commençons à attaquer l’incroyable single à flanc de montagne où la neige fraîche s’était accumulé sur le bord. Nous arrivons au Portail de Fully où nous nous reposons un instant pour reprendre des forces et surtout admirer la vue tout simplement incroyable que la nature nous offre à ce moment là ! Une belle récompense ! Merci Jarno !

Nous continuons le single toujours à flanc de montagne avec la falaise à pic sur notre droite. Ça peut faire peur, surtout si on a le vertige…

Il s’agit d’un single rapide, technique, vertigineux, épique, ludique le tout dans un cadre idyllique, et tous les riders prononcent le même mot à l’arrivée : AMAZING ! (incroyable !) Vers la fin du single, quand l’adrénaline est au plus haut, nous rejoignons la spéciale 3 (flèche rouge au-dessus)…

SP3 :

Le départ se fait sur un sentier roulant où il faut envoyer pour essayer de gagner du temps et ne pas s’attarder sur la faune et la flore. La deuxième partie est une succession de virages en épingles où les pilotes peuvent montrer leur technicité. Bien placer son VTT est indispensable pour ne pas aller à la faute !

La fin de la spéciale se fait sur une piste forestière assez lisse où les pilotes moins techniques peuvent espérer récupérer quelques secondes. Nous arrivons ensuite au chalet par ce même sentier où les bières fraiches nous attendent pour nous aider à raconter cette incroyable journée !

Nous sentons la fatigue chez tout le monde, tout le monde se dit « rincé ». Les organisateurs nous préparent un très bon repas, très complet et de qualité pour reprendre des forces pour le lendemain (on notera au passage la soupe maison de Vedrana…)

Samedi 14

Le réveil à 8h30 est difficile, les jambes ne répondent presque plus mais le ciel bleu et le soleil sont là pour nous remotiver pour la deuxième journée qui s’annonce encore plus incroyable. Après un petit déjeuner toujours aussi complet, Jarno nous présente les hostilités pour la journée en nous distribuant la carte avec son itinéraire à suivre. Le leader Astonator et son Yeti SB66 à la sauce Freeride « enfile » sa moustache, la fameuse « moustache’s leader » si convoitée par les pilotes de The Blast, et obligatoire à porter sur chaque spéciale !

Nous préparons nos affaires et vers 10h nous voilà tous partis. Nous entamons un autre itinéraire, plus en hauteur, qui nous amène dans une prairie où les vaches suisses à cloches nous surveillent au départ de la spéciale 1.

SP1 :

La spéciale est assez courte et piégeuse. Le début est une succession de virages en épingles sur sol gras et racines. La suite est un single en sous-bois avec passages techniques et succession d’appuis et quelques montées.

La liaison qui suit est l’une des plus extrêmes de The Blast #3 : elle est très longue, extrêmement technique (virages très serrés en dévers), très piégeuse (rochers, pierres roulantes, racines…), et surtout avec le vide à sa droite. De quoi faire descendre du vélo bon nombre de pilotes… Peu de participants ont fait cette liaison sur le vélo. (Le mot du photographe : Même si j’ai eu un peu peur, je n’ai posé qu’un seul pied haha !). La fin de la liaison est une succession d’épingles assez serrées où chaque participant se lance le challenge de toutes les passer…

Nous arrivons dans la plaine et nous continuons la liaison par la route en longeant le canal histoire de récupérer un peu. Nous traversons les villes et villages locaux, l’architecture est authentique et originale. Une fois le repas terminé, nous reprenons la route et c’est reparti pour une montée « infernale » sur la route (de 475 m à 1296 m soit 794 m d’ascension) sur le versant opposé à celui de la veille.

Après plus de 2h de montée, mes jambes me rappellent les 7h de VTT d’hier, et la SP2 va faire mal…

SP2 :

La deuxième spéciale de la journée est en sous-bois, sur une face très pentue (de 1296 m à 903 m soit un dénivelé négatif de 393 m qui recoupe 2 fois la liaison). La difficulté majeure est la concentration, difficile à tenir en se lançant dans la pente sans trop avoir récupéré !

Une fois la spéciale terminée, il faut maintenant remonter par le même sentier les dénivelés négatifs de la SP2 pour rejoindre une autre liaison. Une fois en haut, nous continuons le sentier qui mène sur single à flanc de montagne avec la falaise à notre gauche cette fois-ci. Il s’agit d’un long single très technique sur le début avec des virages en angles fermés qui devient plus roulant et ludique par la suite. Un vrai plaisir.

Le terrain nous amène à prendre de la vitesse, surtout  sur les parties naturelles en sous-bois ! Nous rejoignions la spéciale 3 où Jarno nous attend.

SP3 (mention Boap !! à cette spéciale) :

Si je vous dis montagnes russes, whoops ou encore toboggans, vous comprenez rapidement l’ambiance de cette dernière spéciale de la journée. Du 100% flow made in Suisse, avec une pointe de relance, bref, un plaisir intense sur cette spéciale plébiscitée par tous !

La chute du jour, nous la devons à Tim Westerhuis alias « Grinch » qui tombe en voulant monter sur un trottoir (eh oui, sur la route !) et se casse le pouce… Il faut donc l’emmener aux urgences locales, ce qui monopolise la voiture qui devait nous remonter au chalet.

De retour au chalet, après un peu d’attente, la fatigue se fait sentir mais les organisateurs nous ont préparé une nouvelle fois un très bon repas, très complet pour reprendre des forces pour le lendemain. Les soirées de The Blast sont toujours aussi sympathiques, des passionnés partagent leurs souvenirs, et autours des vidéos et des bières, ils refont le monde comme de vieux amis.

Dimanche 15

Dernière matinée pour The Blast, Le petit déjeuner est toujours au top, les croissants toujours aussi frais et les organisateurs toujours aussi souriants. Jarno nous donne la dernière carte avec son itinéraire à suivre.

La liaison est assez longue et fait mal aux jambes après 2 jours d’Enduro intenses. Une fois en haut, c’est parti pour une spéciale qui coupe la liaison en plusieurs endroits. Il s’agit d’un single assez rapide en dévers avec quelques pierres pour ajouter de la technicité. Toute sortie de trajectoire est interdite sous peine de perdre beaucoup de temps (et quelques dents !).

Une fois tout le monde arrivé, nous rentrons au chalet où une grande tablée nous attend. Les ingrédients d’une belle matinée réussie : une spéciale au top, une belle salade, un beau ciel bleu, la vue sur la montagne et un podium avec son lot de récompenses !

Il est temps de ranger nos affaires et de dire au revoir à tout le monde, remercier les organisateurs pour cet évènement exceptionnel !

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Le mot du photographe

The Blast, c’est avant tout une bande de potes, réunis sur 3 jours pour rouler sur les meilleurs sentiers du coin. Nous ne nous connaissions pas mais dés les premières minutes, l’entente et l’ambiance sont devenues excellentes. La barrière de la langue est peu importante, seule la passion compte ! Il est important de signaler que le balisage (des spéciales et des liaisons) a été remarquablement réalisé et seule la traversée d’un champ lors d’une liaison (sur les 3 jours de vélo) pouvait prêter à confusion. Bravo à toute l’équipe.

Toute l’équipe d’Enduro Tribe remercie les personnes qui ont rendu ce week-end absolument génial : Jarno Hoogland et sa compagne Vedrana Hoogland, toute l’équipe d’Organisation et le Bar de La Poste, sans qui nous serions encore à Martigny en train de chercher. Une aventure à faire et à refaire. Restez connectés pour connaître le lieu du prochain The Blast…

[tabs tab1= »Les chiffres » tab2= »Le classement »]

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Jour 1 :

Dénivelé positif : 1756 m
Dénivelé négatif : 2351 m
Temps total : 7 h 50 min 21 sec
Distance totale : 45,3 km
Vitesse moyenne : 5,8 km/h
Vmax : 54,7 km/h

Jour 2 :

Dénivelé positif : 1355 m
Dénivelé négatif : 2163 m
Temps total : 7 h 21 min 46 sec
Distance totale : 43,67 km
Vitesse moyenne : 4,7 km/h
Vmax : 40,8 km/h

Jour 3 :

Dénivelé gobale : 554 m
Temps total : 2 h 15 min 45 sec
Distance totale : 9,13 km
Vitesse moyenne : 9,3 km/h

[/tab]
[tab id=2]

  1. Paul Aston
  2. Merijn Buitelaar
  3. Jesper Bazuin
  4. Marcel Eijdems
  5. Alwin Gaat
  6. Rinse Blase
  7. Jeroen Verheistraeten
  8. Leen Jan Van Dijke
  9. Thomas Hoeverkamp
  10. Tim Westerhuis
  11. Marnix Tigelhoven
  12. Bas Van Son

Presse :

Antoine Bussier (Enduro Tribe)
Jan Lenoir (Enduro Tribe)
Michiel Rotgans (Up/Down)

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Pour en savoir plus :

[button color= »light » link= »http://www.ridewiththelocals.com »]Ride with the locals[/button]

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  1. Ou comment organiser une manifestation sauvage sur les sentiers pédestres les plus classiques du Valais, où les vrais vttistes locaux essaient de cohabiter avec les autres usagers.

    Connaissant un peu le coin, j’ai peine à croire que les autorités aient donné leur feu vert pour l’organisation d’une course d’enduro…. en espérant me tromper…

    PS : Et c’est pas Zénan, mais Dorénaz (?!)

  2. Ou comment émettre une critique sans aucun élément ! Et d’après le reportage, il n’y a pas eu de problème de cohabitation avec les piétons ?!

  3. C’est vrai que des pilotes qui font des « spéciales enduro chronométrées » sur des sentiers publics ne doivent pas faire peur aux randonneurs à pied… t’as raison c’est vraiment super bon pour l’image du VTT.
    « Et d’après le reportage… » ils ont pris le temps de poser la question aux autres usagers ou ils avaient trop la tête dans le chrono ?!

    Un petit tour par là te fera du bien http://www.mountainbikers-foundation.com/
    Continuons comme ça et on va leur donner quelques nouveaux cas à défendre.

  4. J’ai bien l’impression que dès qu’un « étranger » organise quoi que ce soit sur les terres de quelques locaux (un peu nombrilistes), ils sont vent debout pour critiquer les actions de gens passionnés qui se bougent pour faire plaisir aux passionnés. Et ce n’est pas le première exemple que j’ai avec des Valaisans (qui soit dit en passant sont la plupart très sympas et disposent il est vrai en local de spots de ouf !). Je ne connais pas les détails des autorisations de The Blast mais étant également organisateur du MéTaBief Open Enduro je peux bien confirmer qu’il est tout à fait possible d’organiser des « spéciales enduro chronométrées » sur des sentiers publiques empruntés par les marcheurs !!!!!!!!!!!!!!! Et ça ne concerne pas 10 mais 500 coureurs… Arrêtons de toujours nous opposer, il suffit de faire ça correctement. Le Valais ce n’est pas plus compliqué qu’ailleurs en France dans des zones protégées comme Métabief. Jusqu’à preuve du contraire, on n’a pas d’élément pour juger si The Blast a fait ça bien ! Donc on brasse du vent devant notre clavier… Moi je dis BRAVO aux gens qui se bougent et qui organisent des épreuves dans le but (unique ?) de faire plaisir aux riders !

  5. Pour avoir fait toutes les spéciales, et avoir rencontré quelques marcheurs, la totalité des randonneurs étaient plutôt en admiration. A noter que l’organisateur a justement mis en place l’itinéraire en fonction des marcheurs (le portail de Fully a été fait le vendredi car le weekend, il est trop emprunté). Je rappelle également que The Blast, ce n’est pas un évènement d’abord connu pour son chrono, mais plutôt pour son ambiance et la qualité des trails (le chrono est fait à la main, et c’est juste pour se comparer). Pour finir, en ce qui concerne MBF, d’abord la course a été signalée sur les spéciales, et absolument aucun problème a été signalé. De plus tu dois savoir qu’en suisse ce n’est pas MBF qui gère la défense de l’accès aux chemins, mais Trailnet.ch…

  6. @Quentin : Je n’ai pas l’impression d’avoir fait un reproche quant à l’origine des participants ou des organisateurs ?! Valaisans ou pas, c’est pareil.

    Mon seul problème est qu’habitant dans le coin, je suis un peu dérangé par le fait que l’on puisse se permettre d’organiser une course (c’est bien de cela qu’il s’agit, mais si celle-ci est « bon enfant ») sans autorisations. Je roules sur ces trails, et j’y roule parfois avec des potes d’ailleurs avec plaisir, mais en prenant le temps de s’arrêter devant les marcheurs, un petit sourire, un bonjour et la vie est belle.

    Mais j’y vais également m’y promener à pied, avec ma famille et mes gamins, et je n’ai pas envie de voir débouler un mec la tête dans le guidon sans même être au courant qu’une course a lieu. Certains passage de ces chemins ne permettent pas un croisement aisé.

    A suivre ton raisonnement, je peux aller dans le massif de la Chartreuse, planter deux piquets sur des sentiers pédestres, et y faire débouler des riders au détriment des autres usagers sans autorisation de préfecture et autres ?! Pas sûr que l’accueil soit mieux toléré par les locaux que dans le Valais…
    Et me permettre de reprocher aux habitants du coin d’être trop chauvins et pas assez ouverts d’esprit… bel exemple effectivement.

    « dans le but (unique ?) de faire plaisir aux riders ! » ou se faire un coup de pub, non ?! pour l’altruisme, on repassera.

    « Je ne connais pas les détails des autorisations de The Blast » moi non plus d’ailleurs (d’où mon « à moins que je me trompe »). Connaissant bien nos chères autorités, j’en doute quand même fortement…

    « il suffit de faire ça correctement » là je te rejoins à 100%… correctement signifiant autorisations, balisage clair, sécurisation, respect des autres usagers, …

    Profitez des trails suisses comme bon vous semble… ça n’est aucunement le problème. Mais faire la promo d’une course sauvage sans se soucier des éventuels problèmes que cela pourrait engendrer est à mon goût bien loin de l’esprit VTT.

    Au final le nombriliste semble plutôt le VTTiste qui pense que tout lui est dû. On peut déjà se réjouir de pouvoir rouler ces chemins, pourquoi en vouloir encore plus ? C’est quoi le programme de l’année prochaine, un départ en masse ?

    @Antoine : Tant mieux si tout s’est bien passé, il ne reste donc plus qu’à attendre qu’il y ait un problème avec l’organisation d’une course illégale pour que les chemins soient totalement interdits à tous… valaisans ou non…

  7. Je comprend ton raisonnement mais tu condamnes tout de même un peu vite l’Organisation sans même la connaître ni avoir été sur place !!!! Regardes l’exemple de la Trans-Provence, tu peux organiser correctement une course médiatisée dans des sentiers pédestres… Il suffit de faire ça correctement et avec les autorisations. Parce que justement j’ai jamais dit qu’il fallait rouler « à la sauvage », je sais de quoi je parle avec le MOE et faire passer 500 pilotes sur du sentier pédestre ce n’est pas simple mais tout à fait faisable légalement ! D’ailleurs dans ce cas ce sont aux pédestres de s’adapter le jour j… Après si tu es anti-course en singles naturels c’est une autre histoire ?! Un départ en masse dans le Valais ou en Chartreuse ? Pourquoi pas s’ils ont les autorisations 😉

  8. Les autorisations… voilà le seul point problématique en regard à cette épreuve. Je n’y étais effectivement pas, je ne connais effectivement pas les organisateurs, mais comme dit dans mon premier message, je connais plutôt bien le coin, les élus et autres propriétaires de terrains, et je doute fortement du fait qu’il ait été possible de bloquer des sentiers pédestres pour le seul usage de 15 bikers… peut-être que je me trompe, mais connaissant plutôt bien « l’ouverture » des autorités locales à l’utilisation des trails piétons pour le vélo, j’émets de forts doutes. Mais encore une fois j’espère me tromper…

    La MOE, l’enduro de Metabief et autres se déroulent effectivement en partie sur des sentiers piétons, mais ceci de manière officielle et claire. A partir de là, non seulement je n’ai rien contre, mais je serai le premier à m’y inscrire…

    J’aime le VTT, les courses et les singles, et les trois ensemble, mais ce que j’aime encore plus c’est de pouvoir profiter à long terme de notre environnement de jeu grâce à un minimum d’intelligence, de responsabilité et de partage, qui t’à devoir faire parfois quelques concessions à nos plaisirs égoïstes.

    C’est également sans compter l’exposition de certains trails. Comment ça se passe si un concurrent un peu fatigué se sort au portail de Fully ? Si un caillou décroché dans une épingle finit sur la tête d’un marcheur quatre virage plus bas ? Bien entendu que ces risques existent autant lors d’une simple ballade entre potes, mais dans le cadre d’un « évènement sauvage », ça risque bien de prendre une toute autre ampleur pour la pratique du VTT, les participants et l’organisateur.

    Alors ne tendons pas le bâton avec lequel on se fait déjà suffisamment battre et essayons de montrer une image du VTT plus mature et respectueuse des autres pour que tous puissions profiter aussi longtemps que possible des beaux chemins du Valais et d’ailleurs…

  9. Faut pas s’enflammer non plus ! C’est pas une vraie course et y’a que 15 gars… Autant dire que « C’est arrivé près de chez vous » à peu près chaque week-end et y’a pas mort d’enfant !

  10. Pour infos, voilà le genre de choses qui fleurissent par-ci par-là…
    http://bikinvalais.ch/f/2012/06/interdire-les-vtt-berne-en-revait-charrat-le-fait/

    Ca date de cet été, et à l’arrivée de l’une de leur spéciale. Tu iras expliquer au gars de la commune qui a sorti ce décret (à la c… je te l’accorde), qui doit rêver de la première occasion pour remettre ça sur le tapis et qui verra arriver 15 gars en mode course avec des plaques de cadres sur les chemins de son village…

    « Mais c’est rien M’sieur… on est juste 15, pis c’est une course donc on est prioritaire sur les piétons, mais c’est pas vraiment une course alors on s’est permis de faire ça sans autorisations sur les sentiers de votre commune et les terrains de vos administrés…. et y a pas mort d’enfants, non !! »

    Curieux de connaître sa réaction au M’sieur en question…

    Enfin bref… pour moi il n’est pas plus légitime d’organiser ce genre de course sauvage que de se faire un rodéo sur le périph’…
    Maintenant c’est sûr qu’on tolère toujours plus les choses qui se passent loin de chez soi.

  11. @Valaisan:
    Avant de commencer je m’excuse pour mon français. Il y a peut-être plein d’erreurs, mais soit: J’apprends.
    Quelques mots pour vous.
    1.Le ton que vous utilisé est vachement agressif vers une organisation/event dont vous ne connaissez pas les détails, ni les organisateurs, ni les participants.
    Si tu as des choses a dire la dessus…contactez les organisateurs de The Blast. Facilement trouvable sure internet. Et pour ton info : l’organisateur habite aussi dans le coin. Donc il s’y connaît. Peut être intéressant de s’informer chez eux avant de commencer des sermons, rempli de préjugées – ou suppositions que tu n’as pas vérifié avec l’organisation.
    2. Tu dis « une course sauvage ». Franchement ça me fait rire. Tu était là …. ?
    C’est bien stipulé dans l’article ici ét dans le formulaire d’inscription c’est « à la cool » ou « amicale ».
    Je lis quelque part que toi aussi avec des amis tu roule sur les sentiers pédestre, là-bas. C’est quoi la différence ? Dès que quelqu’un prend un chronomètre avec, ça doit être interdit ?
    Puis tu nous prends pour qui ? Une bande de gosses de 15 ans qui se plantent n’importe ou, sans réflechir, ou du respect ?
    J’estimme que l’age moyenne était 29-30 ans (même plus), avec plein de bons sens pour pas faire de bêtises & avec du respect – Pour (la sécurité )des habitants, les sentiers, les gens qui se promenaient et la nature. Après tout, c’est pour ça qu’on était la.
    Je t’assure : même si les autorisations n’étaient pas en ordre – ce que je ne sais pas, c’est a vérifier chez l’organisation – sur les stages chronométré il y avait toujours quelqu’un en bas & quelqu’un en haut, pour prévenir les participants, ou éventuellement des gens qui étaient en train de se promener.
    Un conseil : participez avant de juger, non ? Sinon c’est très facile de critiquer mon goût.
    Tout ça dit – je suis tout à fait d’accord avec toi: on doit pas se faire interdire, en faisant n’importe quoi, sans respect. Malheureusement des imbéciles pareil, il y en a partout.
    j.

  12. A 29-30 ans, il est temps de prendre le temps de lire les lois qui régissent l’utilisation des sentiers pédestres alors :

    http://www.vs.ch/Data/forms/srv_263/704.1_LoiItinerairesMobiliteLoisirs_fr.pdf

    En gros : “Sur les itinéraires de chemins pédestres, les randonneurs à pied ont la priorité sur les autres usagers, lesquels ont le cas échéant l’obligation de s’arrêter.”

    Voilà en substance ce qui nous permet d’être accepté sur les sentiers pédestres en Suisse. Je trouve que c’est pas cher payé pour le plaisir que ça procure, non ?!

    En arrêtant les gens comme vous l’avez fait pour laisser passer les « compétiteurs à la cool », il me semble que vous êtes déjà pas vraiment dans votre bon droit.
    La différence avec les autres riders qui utilisent ces trails, c’est qu’on s’arrête pour laisser passer les gens, on dit bonjour et on échange trois mots par politesse afin que ceux-ci ne trouvent rien à redire sur notre présence.
    Les participants en ont fait autant durant leurs manches chronométrées ?

    Je vois bien le « randonneur aigri type » qui orne les sentiers et à qui tu expliques qu’il y a une « course amicale » et qu’il doit attendre 2 minutes au bord du chemin… direct à la mairie… « c’est quoi ce bordel… vous bloquez les chemins pour des courses de VTT et on peut même plus se promener tranquille !!!! »
    Pas sûr que la réponse ait dans votre sens. Vous avez effectivement eu la chance de ne croiser que des gens compréhensifs, mais il aurait très certainement pu en être autrement. Baser un événement sur une probable compréhension des usagers sans se soucier des règlements et des conséquences pour les autres peut en effet relever d’un comportement d’ado de 15 ans…

    Empruntez ces trails aussi souvent que vous le pouvez, mais, et je te rejoins, avec respect… des autres usagers et des règlements en vigueur.

    Vous voulez faire un truc « amical » et « à la cool », faites un concours photos par exemple. Je crois que l’endroit s’y prête beaucoup plus…

    Enfin, je ne suis pas vachement agressif mais juste inquiet de voir apparaître ce genre de choses. Ce que vous avez fait pour 15, quelqu’un d’autres pourra le faire pour 50 alors… quelle est la limite à ce genre d’événement pour toi ?

    Ca me rappelle la construction de passerelles de tout les côtés à l a grande époque du freeride. C’est que du bois, ça dérange personne et c’est trop cool… jusqu’au jour où une administration un peu plus zélée que la moyenne débarque et ferme tout sans crier gare… et là c’est nous tous qui en faisons les frais.

  13. @Valaisan:
    Arrête de déformer les propos de Jeroen, il a juste dit « il y avait toujours quelqu’un en bas & quelqu’un en haut, pour PRÉVENIR les participants, ou éventuellement des gens qui étaient en train de se promener. » et non bloquer les gens.

    Si tu préviens les riders et les promeneur cela fait juste plus de précaution de plus, les riders doivent donc respecter les promeneurs mais les promeneurs savent que des riders vont rouler ou il sont.
    Deux précaution valent mieux qu’une.

  14. XCgreg, si tu connais là où ça s’est passé, tu comprendras que c’est pas possible de concilier course de vélo et promeneurs. C’est pas large, et c’est très raide sur les côtés. Que tu les préviennes ne change rien… C’EST DANGEREUX ET CA NUIT AU VTT !!! Vous me faites tous bien rire à essayer de trouver des excuses.
    Pour ma part, fin d’un débat stérile entre :

    un organisateur hors la loi qui pense qu’à sa pub et son bénef’ (15 x 350€ = 5250 € pour 3 jours de travail. Le tout net puisque pas de services de secours, d’assurances ou de droits de passage à payer).

    des participants pas vraiment au courant de ce qu’ils font.

    un site internet qui revendique son appartenance à la MBF et qui publie des événements allant à l’encontre des réglementations les plus élémentaires.

    des personnes genre Lorette qui arrive à relever le débat de manière significative en deux lignes.

    et des gens chiants comme moi qui aimeraient simplement préserver autant que possible le VTT dans leur région.

    Continuez tous comme ça, c’est super ce que vous faites!

    Bon vent à tous.

  15. « un site internet qui revendique son appartenance à la MBF » ??????????????

    « un organisateur hors la loi qui pense qu’à sa pub et son bénef’ (15 x 350€ = 5250 € pour 3 jours de travail. Le tout net puisque pas de services de secours, d’assurances ou de droits de passage à payer). » Ah ba maintenant ça devient une question d’argent !!!!!!!

    Je dis simplement aux frustrés de la vie, prenez vos pioches, vos dossiers administratifs et essayez de faire des évènements (en bon et du forme) avant de préjuger de quoi que ce soit !!!!!!!!!!! Et si vous pouvez gagner de l’argent, faites le !!!!!!!!!!!!!!!

    Les participants sont apparemment ravis d’avoir investi 350 euros, le reportage donne envie de rouler et de participer, pas d’incidents ni de plaintes à déplorer à ma connaissance… what else ?

  16. Petite réaction car MBF est invoquée à de nombreuses reprises à tord. Et chez MBF on n’aime pas trop les « dérapages inutiles »… 😀

    « un site internet qui revendique son appartenance à la MBF »
    oui effectivement je comprend le multiple « ? »
    Enduro Tribe, comme de nombreux autres qui veulent bien jouer le jeu met à dispo des espaces publicitaires de façon temporaire mais gracieuse pour contribuer au niveau de ce média à l’effort pour soutenir MBF dans ses démarches de mobilisation, de rassemblement de la communauté. En revanche aucun média « n’adhère », « n’appartient » ou « je ne sais quoi » à MBF. Avant de diffuser des bêtises, il vaut mieux se renseigner.

    Ici, parmi les réponses, tu discutes avec certains des adhérents les plus motivés et mobilisés de MBF, parmi les plus anciens, de ceux qui se bougent le plus pour un VTT responsable quand 99,9% regardent les trains passer ou comptent les points !

    Alors c’est un peu court, de crier « au loup » sans connaitre quoi que ce soit, d’invoquer MBF publiquement alors qu’on n’est pas adhérent soi-même, et venir « poukaver » sur le mail de MBF en lui demandant gentiment de réagir. Sans les gens sur qui tu tapes, MBF n’existerait pas…

    Pour la philosophie : chez MBF on part du principe que toutes les pratiques du VTT sont légitimes mais qu’il manque juste deux choses extrêmement importantes pour que le VTT soit accepté socialement. Des espaces de pratiques répondant aux attentes de tout le monde (du politique, au propriétaire, du naturaliste au pratiquant le plus « ultra » car c’est comme ça que ça marche une démocratie… en mettant des gens autour d’une table pour faire des projets équilibrés), et de casser une image de « consommateur de sentier » par l’action pour le sentier (en faisant des dossiers, demandant des autorisations, en sortant els pelles et les pioches, etc…).
    Les « EnduroTribeurs » sont loin d’être les derniers à faire bouger ces deux points.

    Pour finir, c’est vrai, par contre que les médias, vous avez une responsabilité forte dans l’image que l’on dégage à l’extérieur (beaucoup de monde vous regarde aussi et pas avec les yeux d’enduristes…). Alors pour ne pas se voiler la face non plus, qu’on se le dise (mais on aura le temps d’en parler au cours du WE… 😉 ) ce qui peut choquer notre ami le Valaisan peut tout aussi bien choquer un proprio, un élu, un naturaliste, etc… Bref, « Ne nous excusons pas de faire du VTT », Quentin tu le sais aussi, je suis loin d’être partisan du « Vivons heureux, vivons cachés… » mais portons juste une attention à l’imaginaire qu’on construit dans la société qui nous entoure 😉 Et cet équilibre là, j’en conviens, est très compliqué…
    La bise à tous.
    « Peace and Love and Unity ! »

    Gilles DA SILVA
    Directeur MBF

  17. Et bien, il fait chaud chez les valaisans…(faut s’exiter non plus, y a déjà assez d’autres raisons comme ça pour le faire)
    Bien que Belge, je connais bien également le portail de Fully, superbe, simplement. (allez voir au val d’annivier)
    La politique ou l’habitude du vtt en Suisse est bien différente de la France. Chacun a ses traces, on en parle peu sauf à des amis de peur que les chemins soient interdits…
    Par contre en France, on en fait un max et c’est de suite plus « commercial ».
    Question de culture certainement.
    Chez nous, en Ardenne, pas de problème, on est tellement peu à rouler en enduro.

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