Endur’Haut-Languedoc 2012 – Le CR de Nicolas Bonjean

Nico Bonjean à Métabief en 2011

Membre du Pointézie Crew et (désormais) Master le plus rapide de la Terre (Auvergnate), Nicolas Bonjean, nous raconte son week-end à Vieussan théâtre du 1er Championnat Régional Languedoc Roussillon FFC

Vous avez déjà participé à l’Endur’Haut Languedoc ? Non ? Et bien c’est un tort ! Pour la première fois depuis cinq années, l’épreuve avait été déplacée en début de saison alors qu’elle se déroulait au mois d’octobre pour les années précédentes. Pourquoi, me demandez-vous ? Les participants étaient un peu las du raisin et avaient préféré manger des cerises cette année. C’est la seule explication plausible que l’on puisse fournir puisque le temps est toujours au beau fixe dans cette région !

L’arrière pays…

[dropcap]L[/dropcap]’Endur’Haut Languedoc se déroule sur les massifs montagneux du Haut Languedoc, dans le département de l’Hérault et plus précisément autour du superbe village de Vieussan. Là, vous commencez à douter de ce que je vous raconte car pour la plupart d’entre nous, l’Hérault et ses superbes stations balnéaires sauvages et confidentielles qui s’étendent de Valras-Plage au Grau-du-Roi, en passant par le Cap d’Agde et autres cités typiques comme La Grande-Motte, n’évoque que des images diamétralement opposées à ce que propose cet arrière-pays sauvage. Ca y est ? Votre imagination commence à édifier une représentation ? Vous visualisez bien les désastres du littoral pour imaginer l’inverse ? Allez, je vois que vous avez encore un peu de mal alors pour être plus précis, imaginez que ce massif qui fleure bon le terroir Occitan ressemble comme deux gouttes d’eau à la Corse ! Relief escarpé, des rivières émeraudes, du granit, des chênes, des châtaigniers, le maquis, les sangliers et les villages en pierre perchés à flanc de montagne… ouch ! Rien que ça, vous allez me dire ? Non, j’ai oublié l’essentiel… les singles !

Nous sommes ici dans le fief de Théo Galy. Théo a grandi avec l’enduro français et s’est imposé comme l’un des meilleurs pilotes de la discipline dès sa majorité. Pilote très complet, il a terminé à la troisième place de la coupe de France FFC d’enduro l’année dernière, ça commence à parler ! Et ce qui fait pétiller avant tout le regard de ce gamin, ce sont les chemins qui sont inclinés dans le bon sens ! Je vois déjà les intégristes de la discipline regarder d’un mauvais œil le profil des spéciales et revendiquer leurs 20% de pédalage, on n’est pas là pour faire de la DH… crénom !!! N’en déplaise à certains, cette édition brillamment orchestrée, une fois de plus, par les Galy-Guiraud et tous les bénévoles qui les entourent, recevra le soutien des élus locaux pour nous offrir le plus ludique des Endur’Haut Languedoc !

Maintenant que vous en avez l’eau à la bouche… suivez le guide pour un résumé du week-end !

Samedi, c’est le rituel de la sortie hebdomadaire…

Zed au sommet des ruines de la Tour du Pin… le paysage est un peu surfait !

[dropcap]L[/dropcap]a course se déroule uniquement sur la journée du dimanche mais ce serait un sacrilège de ne pas profiter des chemins merveilleux durant deux jours. Ca y est ! J’entends déjà des vociférations du genre : « Oulààààà… en v’là encore qui ont limé les spéciales tout le samedi, pas étonnant qu’ils soient devant au classement ! ». Je rétorque : « Bravo Michel pour la pertinence de tes propos, tu es prêt pour être jury à l’élection de la plus belle morue en maillot de bain lors de la prochaine fête de la pêche au gros dans le port du Grau-du-Roi ! » En attendant, take it easy et laisse-toi conduire par ce récit comme si tu cruisais, cheveux au vent, dans une superbe décapotable américaine en traversant les Etats-Unis par la célèbre Route 66 !

Petite délégation du Pointézie Crew puisque seuls Zed (Eric Royer) et Tom Garcia allaient m’accompagner durant ce week-end. Arrivée tardive dans les superbes murs d’un gîte dans le village de Vieussan le vendredi soir à cause d’un gars, dont on taira le nom, qui avait oublié de faire établir son certificat médical, nous ne tardons pas à profiter de la quiétude du village exempt, par interdiction, de toute circulation motorisée. Ivan Oziol nous rejoint et se couche rapidement car lui aussi, a une grosse journée qui l’attend demain aux côtés de son pote Florian Letondeur.

Réveillés par les cloches du village, la journée du samedi s’annonce agréable et démarre sous le soleil, comme à l’accoutumée me direz-vous… sauf que nous, nous venons de Clermont-Ferrand et qu’au même moment il y tombe des cordes… comme à l’accoutumée, me direz-vous aussi ! Ca va… ça va… !!! Tom nous a concocté un petit tour de XC très ludique au départ de Vieussan pour se rendre jusqu’au village de Ceps en passant par Boissezon, puis en revenant par les sentiers en balcon au dessus des gorges de l’Orb (rappelez-vous, les eaux émeraudes…). Une heure de vélo qui, même si elle s’est déroulée à un rythme tranquille, nous a fait prendre une belle suée !!!

Direction le gîte, fraîcheur et repas nous requinquent et nous voilà repartis pour deux rotations dans l’après-midi. Tom nous sert encore de guide, mais au volant du Berlingo ce coup-ci et nous fait rouler la spéciale du départ en ligne de l’année dernière ainsi que la spéciale du Pin où nous retrouverons un groupe de VTTistes exténués par la montée de près d’une heure en plein soleil qu’ils venaient d’accomplir pour arriver au sommet. Après avoir contemplé le paysage à 360° depuis le sommet des ruines de la Tour du Pin, nous savourons le sentier, d’abord assez technique parce qu’enserré entre les arbres et déversant, puis rapide avec des belles portions rocheuses qui permettent quelques jolis sauts de marches, qui nous ramènera rapidement au village du Pin.

Le cas Oziol/Letondeur…

[dropcap]R[/dropcap]etour au gîte, douche rapide et direction la salle de la mairie pour profiter du traditionnel repas du samedi soir, savoureusement préparé par le Lézard Bleu. Tajine poulet, poivrons, légumes… c’est un régal une fois de plus. On profite du repas pour se joindre à la tablée de Florian et Yvan, pensant nous délecter de leurs récits concernant leur journée puisqu’ils n’étaient pas moins équipés d’un vrai vélo d’enduro chacun et d’une Subaru pour faire les rotations. Pensez-vous !!!! Matinée : concours de pétanque au soleil ; après-midi : re-pétanque au soleil et montage d’un pneu !! (ils ont frôlé le surmenage). Bilan des opérations, pas de super vélo dans les supers chemins, pas de randonnée tranquille en Subaru du type « droite-120-ouvrant-sur-gauche-90-pas corde » et les deux zizis sont arrivés au repas rouges comme des écrevisses que l’on vient d’ébouillanter !!! Quant à Thomas Jouet-Pastre, il nous apprend au cours du repas qu’ils ont croisé Fabien Cousinié et Mick Hannah sur des trails du côté de Lamalou et depuis, ceux qui se posaient des questions existentielles pour se lancer sur les parties engagées et les gaps, viennent d’avoir la confirmation que tout passe tranquille… ‘suffit de faire comme Sick Mick et Couscous !!!

Allez hop, retour au gîte, discussion autour d’un bilan des forces en présence sur les World Cup de DH (Yvan va quand même participer à Val di Sole, Fort William, Mont Saint Anne et Windham !) et au lit après que Zed ait terminé son douzième litre de Coca de la soirée !

Dimanche… j’en reprendrais bien une tranche !

[dropcap]R[/dropcap]éveil à 6h15 (aïïïïeee…), petit-déjeuner et rendez-vous à Mons pour profiter de la navette Probikeshop conduite par son pilote fétiche, local de l’étape, Théo Galy. Montée jusqu’au col de Fontfroide en douceur grâce à la conduite toute en souplesse de son chauffeur… Je tiens à vous dire à ce moment précis que Laurent Meunier, illustre absent et auteur de la Cololonne, fait exprès de se lever en retard pour pouvoir bourrer au volant de son véhicule dès qu’une jolie route de col se présente !!!  Nous sommes un peu surpris par la température au col… qui porte bien son nom comme l’avait bien fait remarquer le père de Tom Garcia !!! On s’équipe rapidement, les pilotes arrivent en convoi, ça commence à brailler, et que je te fais les derniers réglages de la compression de la fourche par-ci, et que je te plante une accélération par-là… La température commence à monter !

Montahut

Première liaison tranquille… Je tiens à vous dire à ce moment précis que Laurent Meunier, illustre absent et gourou du Pointézie Crew, fait exprès de se lever en retard pour bourrer sur la première liaison au guidon de son Stump EVO Carbon pour bien montrer à tout le monde qu’il pédale tout seul, ce vélo !!! Sur une piste roulante direction un promontoire rocheux appelé Montahut d’où partira la première spéciale du même nom. Des sommets proches sont encore pris dans des nuages couleur plomb qui pourraient sembler menaçants mais déjà les rayons du soleil arrivent à se faufiler pour venir illuminer les paysages. Le départ approche, le soleil a finalement pris le dessus et laisse découvrir un paysage aussi superbe que sauvage. Herbes sèches, genêts et bruyères tapissent le sol entre les rochers, plus bas les forêts de châtaigniers et de chênes vont rapidement nous engloutir… pour 700 mètres de dénivelé négatif, sans aucun pédalage !!!!!!!!!!!

Départ dans 2 minutes… Bon allez ! Là, il faut commencer à s’exciter !! A cours de compétition et d’entraînement, je sais que ça va être difficile mais cette situation m’amuse et je roule avant tout pour ça… m’amuser ! Tout compétiteur qui aime se prendre au jeu sait à quel point le facteur psychologique est déterminant pour rouler vite, se mettre à la limite tout en découvrant le terrain, ne pas chuter, ne pas se cramer trop rapidement, ne pas s’emballer, garder la tête froide, rester fluide, ouvrir les yeux, anticiper, rester concentré, élargir les trajectoires, etc. … combien de fois on se répète tout ceci pour faire l’inverse dès les premiers mètres !!! Si je ne peux prétendre à rien de glorieux à la régulière, je ne manque pas d’imagination pour gagner quelques places précieuses ! Pour cela, Zed part devant moi. Il me sert de lièvre et lorsque je l’aurai dépassé, il a pour consigne de barrer la route des poursuivants en simulant un nombre incroyable de mésaventures allant jusqu’à jeter dans le bas-côté un compétiteur qui s’impatienterait un peu trop !

5 secondes, 4, 3, 2, 1… c’est parti et comme convenu, je ne m’emballe pas ! J’aperçois rapidement Zed… héhéhé !! Le plan marche comme sur des roulettes !!! Je me rapproche de mon compatriote en arrivant dans les premières épingles encore à découvert. Mais dès la troisième épingle… PAF ! Par terre la grosse tanche !!! Et il n’y avait rien de difficile ! On se reconcentre, on s’applique, on rattrape son ouvreur, on le double et on défonce le chrono… c’est pas compliqué !! Ca y est, Zed me laisse passer, ça va envoyer… ! Et là… re-PAF ! Re-grosse tanche !!! Une chute encore plus ridicule que la première, Zed me redouble sans rire, par correction ! Je repars, redouble Zed, je m’applique et profite du parcours superbe où des parties rapides plus ou moins sinueuses, sous les arbres, alternent avec des épingles. Le bunny-up est un geste à employer sans modération pour gagner du temps, le parcours est ludique, on a envie que ça ne s’arrête jamais. A peine remis de mes émotions, voila que je sens un pilote qui me talonne ! Et meeerde, je ne vous dis pas le coup au moral !!! Je tente de résister à son retour en accélérant le rythme mais c’est peine perdue, il va plus vite que moi ! Je le laisse passer, essaie de m’accrocher mais je perds le contact rapidement, le diable roule vite et bien ! Et Zed qui n’a même pas été foutu de le plaquer au passage !! La première partie de la spéciale se termine au moment où nous traversons une coulée d’eau et nous plongeons dans la seconde partie qui va défoncer l’intégralité des pilotes ! Piégeuse, sinueuse, pleine de cailloux, elle ne laisse aucun répit. Ca brasse vraiment, je serre les cuisses, les poignées et je gaine au max. Impossible de rester au-dessus des cailloux pourtant stables pour garder de la vitesse, mes avant-bras gonflent comme des saucisses sur un barbecue et je coupe mon effort quand je sens mes mains qui tournent autour des poignées !!! Malgré tout, je n’ai pas l’impression d’avoir roulé longtemps et je ne vois pas l’arrivée approcher tellement je suis lucide ! Je suis désabusé : deux chutes, je me suis fait dépasser, j’ai subi la partie caillouteuse et j’ai les avant-bras explosés… mais la spéciale était tout simplement magique !

Théo avait annoncé autour de 16 minutes pour les meilleurs, il en mettra moins de douze ! A ses trousses, Jordan Navarro, un junior du cru qui roule fort, Thibault Vialat, Tom Garcia et Yvan Oziol qui clôture le top 5. Je précise qu’à aucun moment nous avons accès aux résultats des spéciales et je trouve ça bien ! Ne pas faire de calculs, juste s’appliquer à rouler le plus vite possible ! Excellent ravitaillement sucré et c’est parti pour la liaison 2 jusqu’au départ de la spéciale des Ecoliers.

On frôle l’incident…

[dropcap]D[/dropcap]ans l’attente du départ de la spéciale 2, les discussions vont bon train. On reparle de la spéciale 1 avec Thibault et je lui conseille de s’annoncer avec un « casse-toi pauv’con ! » s’il souhaite me dépasser à nouveau ! Ca piaille, ça glousse, ça ricanne… une ambiance propre aux rallyes enduro grâce aux liaisons durant lesquelles on peut discuter entre pilotes, c’est vraiment sympa ! Le départ approche et l’on frôle l’incident lorsqu’en tirant sur ma coudière gauche pour la repositionner à l’aide de ma main droite, cette dernière l’échappe et vient terminer sa course dans mes gencives. Surpris et piqué au vif, je me contrôle, à deux doigts d’engager la riposte de ma main gauche et de me passer une correction !!!! Tom, à mes côtés, est mort de rire !!!! Vous imaginez mon état de fraîcheur pour être aussi adroit !!!

La spéciale 2 dite « des Ecoliers » est lancée. 380 m de D-, toujours du single d’abord dans la gravette où l’on roule sur des œufs en se traînant (je parle au moins pour moi) puis du rocher compact, des épingles serrées, parfois deux à la suite (mais noooon ! Pas dans le même sens sinon ça fait un 360° et on tourne en rond !). Je ne suis pas très à l’aise, je ne me sens pas très rapide et à l’approche d’une petite montée, une douce voix mélodieuse arrive à mes oreilles : « Casse-toi pauv’con !! ». Je suis anéanti, Sarkozy, à peine démis de ses fonctions présidentielles, s’est déjà jeté corps et âme dans l’enduro VTT et roule plus vite que moi !! La preuve qu’il était bien un surhomme !! Le voila qui me dépasse mais… il ne roule pas sur un 16’’ !?!??!! Ah nooon, que je suis bête, c’est Thibault !!! F…ck, je ne suis vraiment pas frais pour l’avoir déjà oublié ! Encore du single, de l’épingle rocheuse, une petite remontée pour terminer, spéciale encore cinq étoiles. Le quinté est le même mais dans le désordre puisque la casaque verte (Thibault) a subtilisé la 3ème place à la casaque blanche (Tom), relégué en 4ème position, les deux premiers volent, Oziol contrôle… On rejoint le deuxième ravitaillement où des aliments salés viennent compléter les ingrédients sucrés, de quoi bien reprendre des forces.

La cerise sur le gâteau…

[dropcap]D[/dropcap]ernière liaison en direction du village de Bardou pour rejoindre le départ de la spéciale du même nom. Alors celle-là… ! Je ne vous dis pas… c’est la cerise sur le gâteau !!! Alors que je suis dans les starting-blocks, Thomas Jouet-Pastre vient gentiment m’encourager. Je suis tellement décontenancé par mes difficultés rencontrées dans les deux premières spéciales que je n’ai pour objectif que de finir entier ! Au même moment, je jette un œil sur le départ d’Yvan Oziol qui choisit de régler le premier passage technique en faisant un joli saut par-dessus les cailloux de la trace bordée par un énorme rocher sur la droite, en évitant habillement l’arbre qui se trouve face à la sortie du goulet emprunté. Ca paraît simple comme ça mais on sent que le gars à un petit bagage technique… et moi je me sens vieux, mais viieeeuuuuux avec ces conneries de gamin ! A mon tour !

Dès le départ ça va vite et ça n’arrête pas de sauter de tous les côtés. Bizarrement j’ai tout de suite de bonnes sensations ! Ca roule à bloc sur le haut dans les chênes et ce coup-ci la magie s’opère puisque les roues de mon fabuleux Stumpjumper EVO aux couleurs du drapeau belge ne butent pas dans les cailloux. Puis une portion plus technique avec des épingles bien serrées, à nouveau du plus rapide, une sorte de portion de voie romaine toute droite qui secoue bien, du sinueux, du rocher, on arrive sur une petite portion de pédalage quasi plate (la seule de la journée) au début de laquelle Thibault finit par me doubler (ce coup-ci, j’ai mieux résisté)… et l’on débouche sur le goulet final où ça saute de tous les côtés ! 470 m de D- avalés en moins de 9 minutes par Théo, Jordan le talonne, Zioziol avionne, Thibaut passe 4 et Tom 5.
Mince ! C’est déjà fini, c’était vraiment la grande classe cette édition !

Top five

Direction le repas à la salle des fêtes de Mons, toujours aussi délicieux et copieux, bravo au Lézard Bleu. A l’arrivée à la salle, le classement provisoire est affiché et je suis surpris d’être à la 11ème place, je me voyais bien plus loin ! Je fonde quelques espoirs pour la victoire en masters puisque je pense avoir fait une bonne 3ème spéciale. Je me retrouve finalement 9ème au scratch et 1er master, je ne suis pas mécontent de terminer devant Jean-Marc Picard qui reste toujours un concurrent redoutable à l’Endur’Haut Languedoc !

Bravo aux filles qui auront accompli brillamment cet enduro en passant la plumée à plus d’un gars !

Le mot de la fin…

[dropcap]L[/dropcap]a réussite d’une compétition, c’est avant tout le travail d’une équipe. Bravo et merci aux Galy-Guiraud et à tous les bénévoles qui les entourent pour l’organisation, merci aux secouristes qui ont été très efficaces, aux élus qui soutiennent cette épreuve et aux sponsors. Mais je pense aussi que la qualité des parcours et des spéciales d’un enduro se retrouve dans le « coup de patte » apporté par des pilotes comme Théo pour l’Endur’Haut Languedoc, Olivier Giodanengo pour Les Portes du Mercantour (fabuleux), Rémi Absalon pour L’Enduro des Hautes Vosges ou encore Greg Noce pour le Métabief Open Enduro, pour ne citer qu’eux. En plus d’être des pilotes de haut niveau, ils savent faire partager leur passion en organisant des compétitions de très grande qualité… alors n’hésitez pas à aller rouler chez eux, ils en seront ravis !

A bientôt… peut-être pour de nouvelles aventures si celle-ci vous a plu !

Nico Bonjean