Gregou au guidon, Cantine à la photo et Lolo en observateur... Enduro Tribe au travail !!!

La Cololonne : This is the End

Ma seule amie : la fin

On commence par un titre de chanson d’alcoolique drogué. Une fois de plus ça promet du pâté. Quoi, qui est fini ? La confiture de mûres ? OH, ça ! Ça fait un moment que le stock 2010 est fini (il n’y avait que 35 malheureux petits Kg. Les haricots ? Avec l’orage de grêle qu’on a pris, ils sont loin d’être dans l’assiette. Capri ? Mais non Pépé, on avait dit pas de chansons de décérébré ici. Et non, rien à voir avec la bouffe, mais plutôt avec le vélo et une forme de ses pratiques en particuliers.

Gregou au guidon, Cantine à la photo et Lolo en observateur... Enduro Tribe au travail !!!

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[dropcap]J[/dropcap]’irai participer pour profiter des tracés et pour pouvoir rouler à bloc quand ça me plaît en gardant l’esprit tranquille. J’irai aussi pour tester du matos : car c’est un bon moyen de voir si ça tient le coup. Mais rouler en essayant de tout faire (ou presque) pour gagner du temps je n’en vois plus l’intérêt. La Méga a fini de me convaincre que tout ça n’était plus pour moi. Ça n’est pas l’épreuve en elle-même qui est à critiquer car elle est super bien organisée et remplit bien son cahier des charges : épreuve de masse avec le plus gros dénivelé possible. Et, je n’ose même pas imaginer la quantité de boulot à fournir pour gérer 2000 gus en montagne, et même si certains points sont encore à corriger (en particuliers contre ces « enc#!@@###és »* qui coupent les parcours pour gagner 3 places et qui pourrissent un peu plus la montagne) la Méga est une machine qui tourne rond et qui attire du monde. Ce qui m’a bien gonflé c’est l’attitude de certains, prêts à tout pour te passer devant (le connard qui m’a coupé en deux dans le deuxième virage et qui n’est même pas dans les 20 premiers de la course en particulier !!!: ça valait le coup de foncer sur quelqu’un et de se casser la gueule !).

On a déjà parlé de ceux qui coupent donc je ne reviendrai pas dessus. Il y a aussi ceux qui gueulent sur les autres comme des putois (animal qui sent relativement fort) tout ça pour gagner 20 places et finir à une superbe 122° place. Bref, pas de quoi s’éclater (et je ne parle pas des courses régionales où certains locaux vont limer les traces le matin de la course ). Par contre les roulages entre potes pour les recos sont vraiment sympa et il y a moyen de rigoler. Mais, j’ai rapidement eu l’impression de tourner en rond à refaire toujours le même parcours. C’est le même feeling que celui que j’ai eu il y une dizaine d’année en DH.

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Du coup, j’ai mis le clignotant, je me suis garé, dis bonjour aux oiseaux et j’ai pris les petits sentiers qui me tendaient les branches. Et ben, je me suis fait vraiment plaisir en prenant le temps de bien faire le tour des épingles, en prenant les parties pédalantes à la cool, en regardant le paysage, etc… Bref, en roulant tout en profitant de la montagne. D’ailleurs Pépé et Ju (le spécialiste de l’haltérophilie artistique en costume à paillettes) m’ont rejoint le dimanche après la course pour 3 rotations de gavage. Les sentiers qui n’ont jamais été utilisés en course sont nickel sans traces de freinages de dingues, les épingles sont encore entières sans ornières de coupe à l’intérieur, etc…

D’une manière un peu moins égocentrique (mot compte triple), pour une grande majorité de pratiquants les courses n’apportent rien et ne sont pas intéressantes. Nos cousins lointains, qui parlent presque comme nous, sont d’ailleurs beaucoup plus dans un état d’esprit loin de la race. Pas ou très peu de courses sont organisées sur la côte ouest canadienne, et pourtant il y a énormément de gens qui roulent et qui tracent des sentiers. Le plaisir pris n’est pas moins important que chez nous (voir même l’inverse d’ailleurs), et le sport se développe autant que chez nous. C’est donc à nous de développer les organisations où seul le plaisir de rouler compte : la prochaine Riderz Cup de Valmorel ou l’Open Enduro de Métabief sont deux bons exemples de la direction à suivre. La chose difficile à gérer va être de concilier grand nombre de participant et préservation des sentiers.

Chute dans cailloux : croûtes au genoux !

* : citation de l’organisateur de la course.

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