Transvésubienne : l’enduriste Florian Golay (3e) raconte…

« Dire que la Transvésubienne n’est pas une course comme les autres revient à enfoncer une porte ouverte. Tout le monde le sait. A force d’articles, de portraits divers, les milieux d’initiés des 2 roues plus ou moins cramponnées ont tous leur propre idée, souvent un peu approximative du mythe que représente cette chasse vers Nice, crapahutant à travers le GR 5. Comme d’autres rares événements, elle ne représente pas simplement une date gribouillée sur un calendrier mais bien une période pré et post-Transvé. C’est un repère dans la saison de chacun car à moins d’être victime d’un pari fou, on ne participe que rarement à plusieurs aventures de cette trempe dans la même saison. Tel un monument parmi les grands rendez-vous, les éditions s’enchaînent depuis 19 ans. Pourtant toutes uniques, il y demeure un ingrédient qui traverse les années avec conviction : l’audace d’un organisateur. Qui, à chaque nouveau millésime, durcit, peaufine, maintient les éléments composants l’âme de cette course. évoluant dans un milieu souvent hostile, jouant avec ses propres limites physiques, tout aspirant « finisher » se prend alors en main, se responsabilise afin de rallier la belle bleue en un seul morceau. Après 6, 8 ou 12h usé, esquinté, euphorique, mais toujours ému il a renoué un lien solide avec la pratique originelle qui compose l’appellation du VTT :
Rouler à Vélo en Tout Terrain. »

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