Le Rocky Mountain Slayer de David Rimailho

Par David Rimailho (team Clic VTT Chambéry) :

Résultats 2009 : 10ème géneral Enduro Series – 18ème Megavalanche Alpes d’Huez – 5ème Maxi Avalanche Val Thorens.

Alors que pour tous les « sudistes », la saison bat son plein depuis plusieurs mois déjà (d’ailleurs elle s’arrête parfois?!!!), nous les « Alpins » nous avons du ranger les planches il y a peu de temps… Mais maintenant que la saison est belle et bien lancée et que je commence à bien maîtriser ma nouvelle monture, voici une présentation du bike qui va m’accompagner tout au long du championnat des Enduro Series ainsi que pour la Megavalanche et autres courses d’enduro/ DH marathon.
Suite au changement d’importation de la marque et à des problèmes d’incompatibilité de caractères, j’ai préféré mettre un terme à mon partenariat avec la marque LITEVILLE. Ce choix n’a pas été facile car j’adorai le LITEVILLE 901 et qu’il me semblait très difficile de lui trouver un successeur…

Sur les conseils de mon ami Maxime Di Nardo et avec l’aide de TribeSportGroup et du magasin chambérien Xsportshop, j’ai finalement opté pour le Rocky Mountain Slayer en taille M (je mesure 1m77). C’est sûr qu’il n’a aujourd’hui plus rien de révolutionnaire et qu’il va bientôt être mis sur la touche mais ce bike m’a séduit car il est fiable et très performant dans le négatif. En effet, mon point faible étant la DH, il me fallait un engin capable de me mettre à l’aise rapidement pour prendre confiance et attaquer sereinement. Le rendement n’était pas mon principal critère.

Côté comportement, je n’ai pas été déçu. Le bike est très vif sur les changements d’angles, un grip de fou sur les freinages mais également bien stable (à ma grande surprise). Moi qui roulait auparavant avec des vélos plutôt long, je viens de revoir ma copie ! Quel bonheur de pouvoir placer le vélo aussi rapidement et où l’on veut ! Un vrai jouet !!!
Le cadre est celui d’un slayer SXC 50 2010 avec un amorto fox RP 23 qui offre un propedal super efficace pour les liaisons ou les longues relances. J’ai remplacé la fourche d’origine (fox float R) par une fox Van RC2. En effet, bien que plus lourd, le ressort offre un gain de confort (non négligeable quand on a des problèmes de canal carpien…) et un fonctionnement identique tout au long de la course quelque soit l’altitude ou la température. Sur les conseils de Thibaut Ruffin lors d’un stage enduro du club, j’ai monté un ressort plus dur pour mes 72 kg (le vert). Le bike plonge beaucoup moins sur les freinages, est plus rapide dans les appuis et j’utilise néanmoins tout le débattement.
Pour les roues, j’ai choisi les Mavic crossmax St très légères et quasi aussi solide que des SX. Sur les spéciales très roulantes ou la méga ; j’utilise une SLR à l’avant (pas à l’arrière car il paraît que je suis un peu bourrin !). Pour les pneus, Maxxis 2.35 carcasses DH montés en tubeless avec du Latex. Après plusieurs test cet hiver, j’ai décidé de rouler la plus part du temps en High Roller 42 a à l’avant et 60a à l’arrière (meilleur rendement et moins d’usure). Sur les terrains gras, j’utilise un wetscream en 2.5 42a retaillé à l’avant et un wetscream 2.2 42a retaillé à l’arrière. Si il y a beaucoup de pédalage et que le terrain est sec, j’utilise également un Larsen TT voire un high roller semi-slick à l’arrière.
Concernant la transmission, j’ai mis un pédalier RaceFace Atlas AM pour plus de rigidité avec une couronne de 36d et un anti-dérailleur LG1 (léger et fiable !). Avec une cassette en 11-34, je passe quasiment partout en course. En début de saison et pour certains rallye, j’utilise un double plateau + bash + roulette mais pas utile pour les ES et le gain de poids du mono plateau n’est pas négligeable… Le dérailleur : un X0 bien sûr ! Pour moi le meilleur dérailleur si on prend soin de changer les roulettes d’origine qui sont très fragiles. Les gâchettes : du X9 carrément moins cher que du X0 et ça marche aussi bien. J’ai fait quelques trous sur les manettes pour un meilleur grip.
Côté freinage, les formula the One en 180mm. Beau, léger et efficace.
Au niveau du poste de pilotage, j’utilise la magnifique et légère potence Point One Racing Split Second en 50 mm et le désormais traditionnel cintre Easton Monkeylite DH (711mm). A noter que je n’utilise aucune entretoise entre le jeu de direction et la potence. En rabaissant le poste de pilotage, je gagne en maniabilité et précision sans trop perdre dans les portions raides vu que la fourche est montée avec un ressort dur
Enfin, j’utilise une tige de selle télescopique Gravity dropper turbo en 10cm de déb + une selle Italia SLR troy lee desing (confortable, légère et avec un super look). La gravity présente l’avantage d’être fiable, demande peu d’entretien et n’a pas de recul de selle. En effet, vu que l’angle du tube de selle est très prononcé, lorque l’on passe en position haute, on se retrouve rapidement loin derrière les manivelles…

Montage :

Cadre : Rocky Mountain Slayer 2010 taille M
Amortisseur : Fox RP23 high volume
Fourche : Fox Van RC2
Potence : Point One Racing Split Second 50 mm
Cintre : Easton Monkeylite DH
Freins : Formula the One 180/180mm
Roues : Mavic Crossmax ST
Pneus (montage Latex) : Avant : Maxxis High roller 2.35 42a ou wetscream 2.5 42a retaillé/ Arrière : Maxxis High roller 2.35 ou wetscream 2.5 42a retaillé ou larsen TT 60a ou high roller semi-slick
Pédalier : Race Face Atlas Am 36dents
Dérailleur : Sram X.O chape moyenne
Cassette : Sram PG990 11/34
Selle : Italia slr Troy lee design
Tige de selle : Gravity dropper turbo

Voila, j’en ai terminé. Avec cette belle monture, j’espère faire au moins aussi que l’année dernière sachant que chaque année c’est de plus en plus difficile, le niveau général augmentant très rapidement (tant mieux !!!) et les séquelles des blessures étant toujours présentent (tant pis !!!). Elle m’a déjà permis de faire une belle 15ème place à la Warm up bien qu’un peu gêner par le concurrent de devant et 19ème à Metaboue avec une journée du samedi pas terrible…
Enfin, une petite vidéo qui complète la présentation filmée et montée par mon ami David Vuillermet. Un grand merci à lui !